
tenante à la Terre. I l faudrait bien d’autres recher,
chea, ou plutôt cTaiitres découvertes, pour par.
veriîr à ùnè-idleidécomppfiüonFNous .Tommes
bien loin en uh mot de tenir aucun fil,, qui puÿ
fe nous conduire a cohhpîtrè fdrénient ce que c'ejl
que la C h a le u r ? & qui nous aide â la tnefurer
d'une manière abfolue, ni même à fuivre dans la Nature
fa m a r c h e S fcs E f f e t s .
Pour lé fentîr, oublions un moment le Soleil, &
Voyons ce que nous c0 nnoiiFons. de la Chaleur,
Ü n è 'Senfation d%porc|: mais nous fàvons trpp péd
ce4- quèiq une Senfaìifrn cûnfidérée phyjiqucment A
pour en duré une donnée phyfiqite. LaiiTons donc
auflî a part proiif un moment tout ce qui tient
a l’écondmie animale & 'mémè végétale; <£ cher-
' chons des carà&çfes'plus immédiatement phyftqm
dè!')a CHÀtEük. ' .
^ôûs,'cônnôfifohs, par1 Fes Effets , une Caufe
pùiÎTainment agiffante dans les corps , qui lësjtf-
la t e , ' jusqu’à Tes' convertir en Fluides, & même à
dêi'dxffipér. Cette Caüfe réfide en grande àbon*
‘dance dans cèrtàinsjcòrps comme y réfident tous
VesTtuÌDEs È'£Àlsf i Q.tfEs que nous apprenons
de plus èn plus à en: dégager ; <& fouvent elle s’én
dégage avec ëüx dans les mêmes opérations.* Deux
Corps-, par exemple, qui,: étant féparés , nè ten-
doient à aucun changement d’état, & paroi jToient
uniquement fous Ta formo de Solides au de liqui*
des, recevant' ik perdant* la Ch'ALeur comme|
u tout
touf autre Corps indifférent : ces deu*
¿oips , du-je, étant réimw/d’unë'ce^nié mMÎèiç'.
produifent àiifli-tôt di vers Phénomènes, refultans fie
particules qui Ïeàègagent de leurs fubiïances‘. Tour
tés ces émanations (car . je parle ic i de r l’effet des
mélanges'en général) ont une propriété cômmjir
ne; favoir f expanfibilitéÿ & c’eil ce qui conili-
tue ces F l u i d e s E l a s t i q u e s défignés par les
noms dlAir,-, de vapeurs, d’exhalai[tins qu d'émanations
en général.; xe§ F l u i d e s en un mot, s’ér
tendent,. autant que . leur poids ou la preffîondes autres
Corps environnans peut le leur permettre.
:, .Mais outre cette- propriété commune' d’être
des-Flu,ides E la s t iq u e s , ces, Emanations en
ont d’autres qui les diffinguent entr’elles. Les unes
tardent à rentrer darts la plupart des Corps, &
n’entrent point dans. quelques uns ■> dès qu’elles
font dégagées, & ne produifent aucun effet apparent
fur éux ; c’eft de. l'A ir tcommun : d’autres
$ j gliffent dans ëertains: corps, & non dans
d’autres, & y produifent:des:, effets très variés
on peut les rendre, apparentes par leur réfiftan-
ce à être comprimées i, en employant,' pour
•les: -contenir , des fubftances qu’elles ne pénètrent
pas. Mais une de ces Emanations s’introduit
dans tous les Corps, & par là ne peut être rendue
fenfible en maffe, quoiqu’elle devienne très' fenfir
ble. par íes effets, favqir,. ceux que nqus appelr
Ions les Phénomènes-de la Ch a le u r . :
Voilà dohc la Caufe immédiate de ces effets} c’eft un
L 1 s F l u i -