
de croire,que beaucoup d’autres endroits des
Bruyères ont du Goudron dans leur fable, quoi,
que, par fa trop petite quantité, o n n ’aîtpas
fongé à l’en tirer. Voilà une fubilance qui eft
vraiment aromatique , & qui pourroit bien
provenir, par quelque opération inconnue, ¡J
la couche de terre vègètable de la Geefi: ce
qui expliquera peut-être une fois, comment
les eaux qui courent à ia furface, font propret
à faire de la tourte dans les lieux ou elles deviennent
ilagnantes, fur du granit,du fable,
pu telle autre fol qui n’en altère pas la vertu.
LETTRE
l e t t r e c x x v .
mde'la defcription de la D u v e l s - M oor.
L i l i e n t h a ï , le i\e. firs*. I77^
m a d a m e .
k j O t r e journée d’hier fe paifa encore
dans les Moors ; ce qui me fournit de
(nouveaux détails intéreifans à communiquer
| y M.; furtout après m’être entretenu fur
[ce fujet ’ avec le Chef du Pays où la culture de
[cette espèce de fol eft la plus ancienne : c eft
IMonfr. Klippe, Baillif de Lilienthal, chez
* qui je me trouve maintenant, & qui contribuera
beaucoup à me faire rappeller le tems
que j’ai pafle dans les tourtières,comme un des
plus agréables de mon Voyage.
Nous quittâmes Bremervorde hier dans la
matinée, poursuivre les Moors dans leur longueur
, qui étoit notre route vers Brème. Outre
la compagnie du jour précédent, n©ÜS
N 4 avions