
le changement de Y eau en; différens L a c s , put réful.
ter auffi la confervation d’Efpèces différentes; ce qui
a procure' à certains Lacs des Poiffons, que d’autres
n’ont pas..Cettevoyede transmutations, maintenant
celle; & il ne relie plus que la route immédiate
.du paiTage de la Hier dans les RiwVrer, qui pe peut
fans doute être fupportée que par certaines Espèces.
Cette transmutation des Poiffons dans les Lacs *
n’a pas été inutile aux Rivières qui n’ont plus, de
L a c s , ou qui n’en ont jamais eu le long de leur
cours. Dans le premier cas, elles en,ont eu origi
nairement, 5 c la transmutation des Poiffons] s’y ■ eil
faite avant que:, leurs Digues fuiîent rompues
& qu’ils fe fuflent écoulés: dans le fécond, les
Oifeaux pêcheurs leur ont fourni des Espèces de
(î aie^e5 _ n’a voient pas originairement.
C.eit une caufe bien connue de ceux qui cherchent
à délivrer leurs Etangs de Brochets. On les vuide
.entièrement quelquefois pour détruire cette engeance
vorace; mais tôt ou tard elle y reparoît •
parce que ces Oifeaux viennent dégorger fur les
bords des Etangs., des proyes qu’ils ont faifies ailleurs
& qui fouvent leur échappent.
: J e crois avoir montré de nouveau à V., .M.
qu une^ multitude de Phénomènes caraclèrjfent
jiotre R e v o lü t io n telle que je l’ai détermi.
nee,ousyJient Cms aucune gêne.. Maintenant
pour achever le développement de ce Syilême
cosmologique, par fes fondemens dans la Phyjique
&
L e t t r e CXLI. d e l à T E R R E . 5#
& YHiJioire. naturelle, il ne me relie plus qu’à reprendre
l’objet des dépouilles A’minimaux tcrrefires
que nous trouvons dans nos Continens': |
L E T T R E CXLI.
Examen du Syjiême Cosmologique de Mr. d e B u f -
p o n , dans fa partie qui regarde /’Origine d e s ’
P l a n è t e s ; & principalement quant, à cette
Quejlion : Notre Globe fe refroidit-il?
L o n d r e s , Février 177S.
M A D A M E,
A Vant q u e d’entrer dans l’Examen important
que j’entreprends aujourd’hui, j aurai 1 honneur
de rappeller à V . M. le Phénomène qui y
donne lieu.
Entre les Corps étrangers que renferment nos
Continens, fe trouvent Quantité de dépouilles dV/-
mmaux tem p e s ; & nous en avons d’abord conclu,
que tandis que ces Continens étoïent le L it de
la Mer , il en exiiloit d’autres où vivoient ces
Animaux dont nous voyons les relies. Mais quand;
nous venons à comparer les O s FoJJiles, avec és
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