
pendant une demi minute : puis il fe retira le
premier fort tranquillement. I r. * :
Après cette courte entrevue ave® un amateur
des Montagnes, je me remis en marche
pour chercher mon Cône; & n’ayant rien
gagné à m’avancer de ce côté là , je retournai
en arrière du côté de Barndrop > réfolu
d’aller jusqu’au lieu d’où je l’avois apperçu,
15 je ne le découvrois pas auparavant. Je repris
donc mon chemin vers Efchenberg', &
Continuant ma route dans le même fens, je
remarquai une Montagne allez haute, que
depuis longtems j ’avois vue par une longue
la c e , commencer à changer de forme à me-
iùre que je marchois , & me montrer peu à
peu l’une de fes extrémités : puis enfin je la
vis en Cône; & je reconnus ainfî qu’ elle m’a-
voit fait illufion,
Dans toute cette courfe, où les Montagnes
des environs de Pyrmont fe préfentèrenc
à moi fous divers aspefts* je ne vis rien du
tout qui appuyât ma conjeélure. Si donc il
étoit d’ailleurs probable, que les fources acidulées
& martiales dulTent leur origine à d’anciens
Volcans, il ne refteroit qu’à fuppofer,
que celui qui minéralife les fources de Pyr-
nontf a été recouvert par les matières cal-
I caires & fableufes; & cette fuppofition ne
I feroit pas étrange, après tout ce que nous I avons vu ci - devant. Si l’on vouloit même
■ donner plus de vraifemblance à l’hypothèfe, I on pourroic dire , que des enfoncemens de I terre allez confidérables, qui fe font faits fur
■le pied de la Montagne du même côté que
■les fources, ont eu pour caufe la rupture de H la voûte de quelque galerie volcanique ; & les H volcans peu éloignés , favoriferoient cette
■fuppofition. Mais comme on voit auffi que
■la pierre fableufe de ce même côté de la Mon-
■tagne recouvre de la pierre : calcaire ; il effc
■ peut-être plus probable, qu’iî s’efl fait dans
■ celle-ci des Cavernes, comme dans la pierre
■ calcaire des environs du Hartz. Et en ef-
I fe t, il fort du pied de la Montagne des four-
I c e s qui incruüent de tuf & leurs canaux
tous les corps fur lesquels elles paifent.
■ Cette matière, qu’elles entraînent ainfi hors
■ de la Montagne, devant y laiiler des vuides,
l i l n ’efl: pas-étonnant que la furface s’enfonce
I en quelques endroits.
En parcourant le haut de la Montagne, je I l’examinai auffi quant aux foffiles marins. Je I favois que S. A. S. Mad. la Princefle de I Waldeck, qui fe plait à l’Hiftoire naturelle,
8 y es avoit trouvé cette année même de plu-.
I fieurs