
fé e , Mr P i c t e t y a fait quelques changemens qUe
japprouve beaucoup (a ).
Dans fes nombreufes obfervations , faites avec h
vrai genie des Recherches,- Mr. P ic t e t avoit eu
grand regrêt comme m o i, que pour connoître la
température de la colonne d’Air à mefurer ’ (celle
5m s’élève,verticalement au-deffus de la Station
intérieure) on ne pût avoir des obfervations du
Tnermometre qu’aux deux Stations; ce qui doit occa-
fionner foüvent des .erreurs. Pour les diminuer , s’il
était poffible , il entreprit de, chercher; „ fi l’on ne
« pourroit point découvrir quelque L o i un peu con-
„ ftante des diminutions de la Chaleur de l’Air de bas en
' ,, haut
O ) Mr, P i c t e t a dirigé en fuite Mr. Paui,, Artifte Gé-
ne vois très intelligent, qui exécute maintenant fort bien ces
Î S æ t W L M ' - <•*»<: D* Sa« * » « & Mr. DB«TA» ™
ont oe lui, & les empioyent avec le même avantage Qu’une
expérience de vingt âns m’a fait trouver dans celüfqne j’ai fait
J avois déjà-lu dans un Journal, ce que j ’ai retrouvé à la
page 3 de 1 Ouvrage de Mr. Faujas de Sr. Fond fur les Volcan*,
favoir; qüe Mr. l’Abbé Fomtanâ avoit trouvé dans mon
H a r o i n r e des. 0 ® $ . * # ' peuvent égarer l'Obier valeur-,
aV0^ falcexécuter un à Mr. IIamsden de Londres,
ï f i , r Î 5 aUiî- T ntcorrigés- Je % | três empreifé d’aller m’inilruia
m l r h ï i f Ü Mr‘ Ramsden lui-même, & il m’expli-
quale tait. Il a exécuté fon propre Baromètre pour Mr. l'Abbé
1-ont an A , avec des changemens utiles; mais cela n’a rien
de cora,nun avec le mien. Celui de Mr. Ramsden / qui eft
très ingénieux, eft à Réfervoir, & fa monture eft très différente
de.la mienne ; ce qui a donné lieu aux changemens qu’a
fait faire Mr. Fontana : mais je n’ai rien trouvé à changer au
m!en. ;_^e ,que j’aurois fouhaité. J’ai déjà fait mention* dans
un Mémoire envoyé depuis longtems à l’Académie roya-
• ^ f Si-- qui paraîtra) d’un méchanisme'destiné
à faire plus exactement l’obfervation, -que j’ai adopté d’après
cet habite; Artifte. & que j’ai indiqué, à Mr. Dentan,
pour qu il le fît exécuter par Mr. Paul, '
•haut; ou quelque partie du Jour où il régnât &
cet égard une L o i plus confiance ; ou enfin^ quel-
| que circonftance météorologique qui favorifat ces
r ,Obfervations, en répandant plus également laC/ztf-
” leur entre des Colonnes diftantes.”
) Quand on -fait concevoir l ’ idée de telles Recherches,
on a droit d’attendre des fuccès. Je ne pourrois
îentrer ic i dans les détails de l’Appareil qu’imagina
Mr. P i c t e t pour tenter ces découvertes ; d’autant plus
que l’ènfemble de l’objet eft affez intérefïknt, pour
que Mr. P i c te t le publié lui-même lorsqu’ il le ju gera
à propos. Je dirai donc feulement, qu’il s’a-.
bit d’une Perche de 50 pieds-, auifi mince qu’il a
été poflible, élevée en rafe campagne, & portant
là fon fommet un bras dirigé vers le Sud, au bout du-
quél eft une poulie qui fert k faire -monter & descendre
un Thermomètre. Leà obfervations en exigent
nombre ¿ ’autres ;, ils fout tous à boule ifolée , & '
[conftruits par Mr. P ic tjs t lui-même. Je ne parlerai
d’abord que des quatre principaux.
L’un de ces Thermôniètres à $&.boule enfevelie dans
le terrein: le-fécond eft fuspendu à 5 pied ¿ é lé v a tion,
au Sud & à quelque diftance de la Perche,
pour être toujours-expofé au «Soleil quand il lu it: le
troifième au contraire , placé à même hauteur de
l’autre côté de la Perche, eft changé fucceiEvement
de place, pour qu’elle lui faite toujours ombre: le
coaMème enfin, monte & descend très promptement
par le moyen de la poulie ; il fert k indiquêr la température
de l’Air k 50 pie(D hauteur fur le terrein
pendant les expériences. •
, Mr. P i c t e t , dès fes premières obfervations, remar-
! qua une marche de la Chaleur le long de cette Perche,
qui .lui parut fort intéreffante. Il changea de
¡place fon Appareil, & il obferva dans des tems très
jdiffèrens, pour découvrir s’ il n’y avoit pomt de çir-
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