
qucs Naturaliftes ont cru la trouver fauffe * qu’ils
ont rejetté tout le Récit. ,S i donc,elle eft v ra ie ,
ce i R é c it deviendra auffi authentique, que ces
Naturaliftes l’avoiqnt çru fabuleux d’après lesPhé.
noménes qu’ils avoient obfervés.
L E T T R E C X L V I I. ,
Suite du . même ■ Examen ■■?■■■■, Açcpr 'd- ■de-,la,,
i p a r tie y du Récit-de, p-y g *' qu i,,regarfe les
.premiers Ages, de l ’ jRo,mm a j yqyee les Mo-,
numens de tout ) genre p a r lesquelsa nous, poupons
remonter dans le Paifè.; , , ;
o , . L q n d r e s ï; JMars i Z 79‘
x - ; :M A D A M E j S ê
Î|i Es.prcuves de .;lq, vérité du R é c it,d e M p y.se
A que je va,is; avoir l ’jiqnneur d’expoier-à, V.
M., 'feront, tirées des Documens que nous fpnrnit
la Terre. „ ; Ce genre de preuves a fqs Règles?;' &-
ce font les plus Cures. Dans leur expofition je
dois,être jugé, comme on jugeroit un Commentateur
d]H >. r o d o t e ou de ,X E,N OJ’ i t oN qui,
fondero't fon-, Commentaire fur Jes .Monument
e'xiiians de l ’ancienne Grèce & je me foumets à
ce jugement*' ; piouXi-iLo 'o >
I S ; x MoYM
o y s e ne s'annonça aux I s r a é l i t e s ni
L o u r un liif to r ie n , qui a fait, des recherches dans
les Annales des Peuples, ni pour un Philofophe
f u i a médité fur l’Hommefur fon origine , les
devoirs & fon: avenir : il dit qu’il avoit une Mis-
L n fpéciale, de :la part de Dieu, pour apprem
Ere de nouveau aüx> Hommes., d’où procéaoit
I I’Univers , depuis quel tems.ils habitoient la
HTerfê ,?•;«.& pour l e u r donner en .même tems des
Poix de la part de leux P è re -commun. ■ IlHeur
[fit fon R é c it fans pompe;; ils eurent des Signes
¡¿e fai MiffifitïI &r'ils le crurent. -. Nous n’ayons
[plus» ces Signes,,,:: :& de là naît la néceffité dés
recherchés; ï'4) F-* y ; ' ...
Le F a i t • que ;j’ai •prineipâlement choifi pour
nous tenir lieu de.Signes, eft le De’luge & tou-
I tes fesr: çoftféquencés ;, &• le premier objet fur lé-
I quel, je fixerai m e s ; regards, fera ces expreffîons
I de* la .Sentence ■.prononcée, alors contré les Honi-
I mes : i, Voici;, je les: d é tru ira i a v e c l a T e r r e » :
La première fois- que je remarquai la liaifôrt dé
I I ces Mots- avec les i Phénomènes, frappé de cette
I iexpreffion de M oyse , j’attachai la plus grande
I importance1 à . bien’ connoitre le Cens de 1 Ori-
1 [ginal car ces. Mots ,ne fauroient être ühé invention.
En ne fuppofant que la réalité du
D e’l ü g e , ; fans Révélation à M oyse, 'Noe ot là
famille, Amples témoins de quelques Effets , n’au-
roient pu en connoître,1a Caufe,nl parconféqueet
la transmettre à leur Poftérité. Et fi, pour fe
S s 4 dea