
les enlevait d’un die» pour des transporter ; dans
nn autre. Ce changement dans Veau. de la J iirj
- qui peut - êt renn’&véit * pa? dê durées, put* cepèn.
- «tant • airffi occafionner la diiTohition de îrla^plus
grande -partie des Craies & des autres dépôts
dont- les .concrétions nous ifont.demeurées*, telles j
que les pierres - à -feu, les agates', \escàhédoines^k$ j
-wiy*4 &réduirêles matières ou s’ëtoiencformées
ces Concrétions, à des féditriens- de'.toute au* I
tre nature & apparence. Mais quoiqu’il • en foit
dé cette explication * qui eft tout-à-faifacceflbire,
& fur laquelle je n ’infifte pas-c’eft un fait, que d e -j
puisqueiqueEpoqxie, la Mer ne fit plus d’accumulations
calcaires dans des11 iéux'bti - e 11 ee n avoit fait
auparavant, &qù’e!ie y apporta des fables vitreshltu
>à“R5 en n’indiqué la durée de cas Périodes1 diffcinc*
tes; mais nous voyons clairement, que dans îa
dernière,’ qui n’a pas été à beaucoup piès auffi
longue que les précédentes1; la M t r n’a voit près*
que plus à transporter d’ùii lieu* à l’autre , que de
fa marné, dc i f Sig illé & fdrtout dis fable : elle étendit
îrë dernier priheïpâiement | les" raeriüs débru
dès1 matières primordiales, & les concrétions foi-
jnées dans des mttfiêips câleaîïés diirôutesyfur 'toii-
të forte àe'Foniï, ' tarit primordial, que de Tes pro*
pr'éë; dépôts précédens ; & ce fut ion dernier- Ouvrage;'
Cependant toutes les parties baffes des Continent
futurs etoient encore couvertes d’eau jusques pat
deflus les Collines ,* puisque nous trouvons du fi-
IH à cette hauteur dans-toutes les Contrées denor
tre vafte Continent (a).: feulement les IJles s’é-
toient;agrandies & augmentées. Et à tous les Phénomènes
qui nous indiquent ce dernier état de
l’ancienne Mer , viennent fe joindre tous ceux qui
nous montrent, que c’eft en une feule fèi? que ces
jfrs furent réunies, c’eft-à-dire, que ce L it de
]a Mer devint un Continent:u & \a Mer déplacée ,
j n’a plus tendu dès lors à transporter o.u creufer
j fon Lit par aucune caufe qui puiffe encore produite
une pareille Révolution» ■ *
fi arriva donc à cette Epoque un bien grand
changement à la Surface de notre Globe.' Les Phénomènes
font tels , qu’aucune Caufe ne fera trop grande,
fi elle eit poflible en elle-même & qu’elle puis-
fe les expliquer.-V. JVt, a vu qu’aucun des Philo-
fopheç qui ont entrepris cette explication, n’a
été arrêté par la grandeur de la Caufe fuppofée ; &
que de mon côté, je n’ai rejette aucune Caufe par cette
eonfidération, ni méifoepour lahardiefle de l’Hy-
pothèfet j’ai feulement examiné i fi l’exiftence de
la Caufe imaginée étoit, poflible, & s’il pouvait eu
réfulter les effets qü’on lui attribuoit, C’eft donc
ainfi que je me foumets à etre jugé.
I Les Continens qui exiftoient au tems de Yancien-
■ ne M e r , n’étoient pas une mafle folide ; c’étoient
des voûtes, qui recouvraient d immenles Caverne s.
Cel