
connoiiïbns le degré d’efficacité de leurs Caufes;
& de Cela feul que cette opération, n’eil pas acht>
;vée r,éfulteroit évidemment , abitraStion faite
de tout autre Phénomène, que letat-aèluel ée Igj
Surface de la Terre n’eil pas ancien.
Toutes les Clajfes de Phénomènes, que j’ai eu!
l’honneur de rappcller ici à V . M.. font dans le
cours des .Caufes pbyjiques: la Nature y marche
d’un pas.fûr & réglé. , C’étoient donc (ce:llçs:-qj
devoient nous fervir de guides; parce que l'Tma*
gination y prçiide. moins ; ou que s’il lui arrive
d’y faire des écarts, elle peut être redreflee à mei
fure que les Phénomènes fe découvrent.
Il n’en eil pas de même d’une autre Clafle, ce'J
,1e qui tient à XHifhoire de l'Homme. Ici mille caule)
viendraient embrouiller la Chronologie , fi noe),
n’avions dans la Nature, des Documensqui éclaiw
cifient les obfcurités, déterminent les lignes éqw
voques, & font taire le? Fables de failueufes an-!
.tiquités. Alors nous revenons à une confidératioal
.très fimple. ;„ -Les Hommes tendent à défricm
„ la Terre ; ils étudient Ip Nature & cependant ils
„ fe trouvent loin d’avoir rempli le premier dç
„ ces buts, & font fort peu avancés dans le dernier.’’!
■V- M. a vu le développement de la première de
, ces Propofitions, dans une multitude de faits quç
j?ai euThonneur de Lui rapporter ;& quant à M
tre, j ’en ai fait j’ un des fujets du premier des D'w
■ çfurs préliminaires quiV.acpompagneront, cet 0.(V
- f i o à .. V i i V f l . ’ vraffij
vrage à fa publication, quoique je doive y venit
dans la fuite.
Pour conclure donc à j’égard ;de cette partie de
notre Examen ; je puis dire ceci avec vérité ; qu’après;
avoir étudié bien -Jongtems mon Frère &
moi, les Phénomènes que préfente la furface de
la Terre & ce qu’on a dit,¡nous avons trouvé généralement;
’’ que tous ceux-où Ton peut évaluer
„une quantité totale. d’effet, & la comparer à ’des
„progrès connus, concourent à prouver-que nos
,, Çontinens ne font pas anciens ; & qu’aucun autre
„Phénomène ne contredit ;cette conféquence.”
La R e’ v o l u t i o n qui partage Hijloire de la
Terre en ces deux Périodes, que j’ai maintenant décrites
à V. M. eit devenue déjà très probable, par
cela feul que l’Hiiloire particulière de chacune de
ces Périodes fe : retrace dans les Phénomènesj, dès que
cette R r ’ v p l u t io n efl admife: cependant elle
elle eil fusceptible. de preuves plqs directes ; il eft
des Phénomènes diftinéts, qui la: caraélèrifent telle
que jeil’ai fuppofée. C’eil dé ces Phénomènes que
faurai l’honneur. d’entretenir.1 V . M. V dans ma
prochaine Lettre. r i r îüaup
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l ; L E T T R E