
teint, C’eft-à-dïre, -au pied des Gollincs de cette
même rive; àulieu de les fuppofer venir de l’autre
côté. La féconde remarque avait pour objet
ces cailloux mentionnés :dàns la félàtion de Mr.
Trojjon: il s’agilfoit de favoir Ti c’etoient des ga-
ïffî (je veux dire des fragmens de pierres arrondis
par les eaux) ou un gravier de Silex. 'Voici
la reponfc de Mr. Trojpin.
C o b l e n t z , le ibre. Février. ' 1779-
„ C’eft une fête pour moi, mon cher* ami,
que fines cOurfes & obfervations vous ayent été
bonnes à quelque choie, & j ’espère de lever
vos fcrupulcs fans qu’il foit befoin de les re-
nouveller. ■
„ Les Couches des deux côtés de la Mo/elle,
qu’on peut comparer immédiatement, offrent
la plus parfaite fimétrie, de cailloux, de pierres,
fonces, d’autres cailloux, de leim, de glàife &
enfin de rochers entaflTés dans la bafe;. En cet
endroit les pierres-ponces font les plus groffes ,
celles de \ de pouce cube font très communes.
,, Les couches de pierres-ponces de l’autre côté
de la faillie du Kükopf, celui qui borde le Rhin,
font la continuation des couches qui fe trduvent
Vers la Mofelle\ mais les pierres-ponces y font
déjà plus petites, & les matières de. deflus &
de deflous diffèrent, en cè qu’il y'a dé la terre
noirâtre .Vis-à -vis , de l’autre côté'du Rbin,
la epuebe de pierres - ponces eft de même nature
# * qu’à
qu’à ce côté du Kükopf, ainfi que les couches
d’autres matières qui font deflus & deflous»?:
Mais en defeendant le Rhin vers la Fortereffe, &
arrivant vis-à-vis de \& Mo/elle, les cailloux repa-
roiflent au deflous des pierres-ponces. Plus bas
encore, la Plaine qui eft au Nord de la Forteresr
fe, ne diffère en rien de la Plaine oppofée fur l’autre
rive ; c’eft un fol de pierres ■ ponces, mais fi
menuifées, qu’à peine les reconnoît-on. >
„ Si de la Fortereffe je vais auN. JE. fur la
crête dés Montagnes qui vont aboutir àla Labn,
je ne trouve plus que des cailloux ; & les pierres-
ponces ne le montrent de nouveau qu’au delà de
Neuhaüfel, à une élévation audefius du Rhin, qui
me paroît être double de celle des lits de Kükopf
& de la rive oppofée du côté de la Fortereffe.
J’eftime cette dernière d’environ 350 pieds au deslus
du niveau du Rhin, & l’autre au moins de goo.
„ Quant aux Cailloux dont il eft queftion dans
mes descriptions, j’imagine qu’ils font de même
espèce que ceux où l’on trouve quelquefois de fi
belles agates, comme vous en avez vu chez Mr.
De la Roche-, ou comme le gravier de la Picardie;
& nullement des fr2gmens de pierres ordinaires
que les Rivières ayent arrondies en les
roulant.”
* * * » *
Il ne me reftoit plus qu’un point à éclaircir
; c’étoit la nature du fommet du Kükopf ;
& je comptois allez fur la complaifance de Mr-
Tnt