
pârcé qu’elles fortirent d’un Canal qui :fe prolongea
en hauteur ; les autres étendues en Ion-
giiëür, 'parce qu’elles s’écoulèrent en grande
quantité dans uiie même diréftiôn. ^ Ce font - là
lès'Mphtàgne'S fécond ¿tir es volcaniques, que nous
trouvons auffi à là furface de nos ' Contiriéris , &
qui portent de même les" empreintes de leur Cause
& de la préfencc de la M e r lorsqu’elles fe for-
iftèrent. Si l ’on m’indiquoit d’autres Caufes certaines,
propres à former des Montagnes antérieures
a celles-là, ]e les admettrôts. -
" Il y eut donc’ ainii des EÎévâtioris. ■fécoridai¥a
de'cleux genres fous les EàoeCde ¥ ancienne- Mer-,
& l i pius grande partie de çe^ op&atiôiii' '4 e ' Càu-
Jes phyfiques connues, ' faites dans des tèms où les
A n im a ux marins ,1 àlfifi’ rqüë ‘4 es ‘ ’ tëirrês--
très ' exiftoient, '’parôiïïcnt avoir' précédé l’exîs-
tetice de llf o MM Êt3 ^Jnpins: on-‘ ne trouve au-
aiïèun 'Qs., %uniaï¥fxtrcA lès FojJiles\ tout ce
ÿ [ ^ ,nommoî?^^iî'<3 ës Antropoliies'ÇIIoin-
mef pétrifiés ) ayant, été reconnu pour appartenir
à'des A n im a u x . Or' tout cela s’accorde déjà avec
1 e R é c it de M o Y s . qqJ.VP.fàit parojtjre § l| om-
m e fur la T f. u k k . ou’à une F.popuc où, d’a-
p^deF'f^^BwêneSj ’ la .m^eure partie du _ travail
l
é&Yancûtinê ^ M f devoir être- opéré. ' ÿ
donc dahs'ce prémier & très
c o u r t Chapitre de la C e n e s e , tout ce quel’IIoM-
me pouvait comprendre de 'la CHâtion|de l’Uiiii-
VERS, ainii que tout ¿e qu’il lüi é tôit néceilàire de
favoir
Ipvoir à l’égard de la T e r r e , qu’il habita
l|enfin ,A & tout ce qu’il en dit eft d’accord ■
IjaVèc la.; Raifon & les , Faits: Pilais 1 je le
Ifépètë, dès que ITIorîmE- 'exifte, Moy-s»'-
I [devient proprement' H ijlo rien & Chronologie- -
IL . H raconte YHiflaire des Hommes ; il
|[parle de Maria ge s, de Naifances, de M o rts ,
| CAnnées, de Jours, de Pays , üEvénemcns.
I [il eft én même tems lb premier des H ifio riên s ,
Itët il s’annonce comme traçant, dès l’exiften-
| ce de I’Homme, la Généalogie d’un Peuple cou-
|Eiu. Voilà donc où il nous, donne des priles, pour
■comparer fon R é c it presqu à chaque paé, avec
l i é s Phénomènes, de la iTerre..& avec l’Hiftoire.
■C’eft donc ici qu’il faut l’examiner, le plus férupu-
lleufement, afin de découvrir ce qu il eft ,c eft-a-
Idire, Xi c’eft un Homme qui invente, ou s’il par-
lie d’après des inftruétions certaines.^
Dans cette Hiftoire fe trouve uhé cirdonftance
■donnée comme F a it ; & c’eft le plus grand des
■ Faits qui ayent jamais été mendonnés rélativement
là - notré-Globe. Il eft circonftandé' dami- ce R é -
|nif ; & fè tro u v e ‘ téîlemènt lié avec toüte-1 Hiftoi--
Ire antérieure Si poftérieûre de l’H o MM e ,que tout'
■ ce qu’én dit M b y s É eÀ vraiy fi ce 'Fait'1 eft vrai. -
Ije parle d’un D e ’ l u g é , qui produifit la des-;
Itrùétioh presque entière,des Hommes <k àes A n i-
I maux 'qui exiftoient lorsqu’il arriva1.
I ' Cette éircdnftaUèe’ Uû Fiéoit'djt- M b Vs e eft &
|capitale, que c’eft principalement parce que quel-
Ss 3 ques