
le Syilême du réfroidijjementde la Terre (c’eil l5
même bafe de Calcul, que pour celui de lai iijlan.
ce des Etoilles fixes), ,, Toute la, durée de l’Es-
j, pèce humaine qui embrafle les tems hiiloriques
„ n’a fait encore appercevoir aucune diminution
dans la C h a l e u r du Globe («Sc plutôt une!
, , augmentation). Donc toute cette portion de la|
3, durée de la Terre, n’eil qu’une partie infenfibÙ
3, du tems qu’il a fallu, pour que ce RefroidiJJt.
3, ïnent ait fait changer la température de nos Clii
3, mats, du point où'les Animaux auxquels ont ap>
3, partenu ces Os, pouvoient naturellement y vi-
v v r e , à celui où elle eil aujourd'hui ” . Et dès-
lors, comme je l’ai dit ci-devant, on ne fait plus 11
ce tems eil des Milliers, ou des Millions de
Siècles.
Il réfulteroit de cette confidération feule, quand
rien ne nous l’auroit dit encore, que ce n’eil point
dans un RéfroidiJJement fucceffif, de notre Globe,
qu’il faut chercher l’explication de ces Phènomé
nés ; puisqu’ils nous indiquent clairement; ,que c ’ell
3, la Mer qui a enféveli ces dépouilles à*Animant.
j, & de Fégéiaux ; & que la plupart n’ont pas
,3 été enfévelies depuis un bien grand nombre it\
,, Siècles. ” Cependant la Mer ne couvre plus!
cesterreins. ,, Donc, il n’y a pas un bien gmi
,, nombre de Siècles qu’elle s’en eil retirée.”
T e lle eil M a » a m e , la grande Conféquencé a
laquelle aboutiflent & mes recherci.es & toute la
partit
partie phyfique de ce long Ouvrage. J’ai proportionné
mes foins à fon importance;*je lui ai proportionné,
dis-je, & la ; confiance du travail; &
la rigueur de l’examen. Ce n’eft point un Objet de
{impie Hiftoire naturelle fpéçulative-, car il intérê
t de près tous, lès Hommes. Je he devois le
traiter d’abord qu’en Phyficien Naturalifte; je
m’en fuis impofé la lo i, & je m’y fuis exactement
conformé; Mais en commençant fon expofitio»
il y a plus de quatre ans, j’annonçai à V. M i
qu’elle devroit aboutir à la Théologie : & e’eft 1*
tâche qui me refte à remplir.