
avec tous fes caraèlères diflinélifs. Cette
Bruyère étant un peu plus élevée que le relie
du Pays,qui eil allez plat, il a fallu que le ta*
nal y fût plus enfoncé, pour atteindre* le ni.
veau convenable ; il l’eiben quelques rendroits
de 15 à 20 pieds au deffous de 1a- furfaee du
terrein. De ce niveau il faut encore descen-
dre 9 pieds par deux Eclufes, pour arriver à
une petite Rivière qui fe jette avec' aflez de
pente dans le Vecht ; & c e lu i- c iq u i : paife à
Zwoli va fe rendre au Zuyder- Zêe. La Ma.
rée ne remontant pas même jusqu’à Zwol,
tout ce qui eil au deflus, & à plus forte p i
fon le terrein de Twickel, qui eil au moins
de 30 pieds plus élevé, efl; fûrement \êfol
continent al ; & 1 tsfoffiles qui s’y trouvent
appartiennent à des tems antérieurs à la'Ré-
volution qui a découvert ce fol.
J’ai pu voir tous ces Foffiles, qui proba-
blement disparoîtront bientôt. On les trou«
v e dans le fable tiré du Canal & amoncelé
fur fes bords; mais ce fable, ainfi que les côtés
du Canal, fe couvrent de plantes, &
dans quelques années on n’y verra plus rien,
à moins qu on ne creufe de nouveau. J’ai
trouve la , d’abord une immenfe quantité de
conchites iablonneux, ou de grès moulés dans
des coquilles : ce font principalement degran-
I • jH H P d e s
■ des telïincs, de grandes cames, & des coeurs,
■ dont un petit nombre font de l’espèce qu’on ■nomme coeurs de boeuf. On y trouve de plus ■quantité d’O r , dont quelques uns font mon-
■ftrueux; j ’ai une vertèbre qui a fept pouces &
1 un quart de diamètre (a). Il y a aufii un grand
■nombre de glojfopètres, ou dents de requin.
■Le tout mêlé de fragmens de pierres primordial
K ; & de pierres à feu , comme toute la Geejl.
; Le fable de la Couche coquillière, que j ’ai
■vue fur la coupe du Canal ,* efl; en partie pétrifié;
quelquefois dans toute fa maffe, d’au-
Itrefois par concrétions ; & il ne s*y eil confer-
Ivé de corps étrangers que les Os durs. Tou-
ites les coquilles font détruites, ainfl que les
iparties les plus fpongieufes des Os ; comme
■par exemple l’intérieur des dents de requin : il
Ine refte à la plupart de celles-ci que leur
■émail, à moins que la partie fpongieufe n’a-ît
■fervi de bafe à un grès, comme on en trou-
■ve plufieurs.
t Les grès de cette couche offrent les mêmes
■phénomènes que j ’ai fi fouvent obfervés ail-,
■leurs, & qui tous ie lient avec le Syllême de la
wpétrification produite par le retardement de l’eau
■& le dépôt de plus petits grains de fabje , ou
Ÿ 2 d’au-
(« ) Mr. le Prof. Camper, quia pouffé très loin les con-
Bnoiffanees fur l’Anatomie des Animaux, a reconnu ces Ot
■Pour appartenir ides PoiJJum cétacés.