
H IS TO IR E X.FAUTïfc
trois lieues ; par chacune desquelles les
Barques s’abaiflent de quatre pieds; après
quoi elles fe trouvent au niveau de? ca-
naux de toute la Hollande. C’eft par
cette route fi comtnode , que je fuis venu
d’Utrecht ici , & que je me rendrai encore
à Maasland • Sluys ; d’où 3 en traver-
fant deux bras du F leu v e , j ’arriverai à
Helvoetfluys, & me confierai au vafle
Océan.
¿Erra*CXIV. m u T E R R E . i j
l e t t r e c x v .
Defcriptim de la côte d*Al d e o r o u g h en
A n g l e t e r r e .
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A l d b o r o t j g i i , le ioe Aoujl 1778.
M A D A M E .
Hü! LA Mer & les Montagnes ont entr’elleî
de fi grands rapports , que je ne fuis
jafcais fur les Montagnes fans penfer à la
« 1e r , ni au bord de la Mer fans fonger aux
Montagnes. J’ai employé ici quelques heu-
|es à examiner la côte; & je profite,du tems
éui me refte, pour avoir l’honneur de rendre
compte à V . M. de mes obfervatmns.
I Je m’embarquai le 8?. à Helvoet- Sluys ;
me le vent, trop à l’Oueft, nous ayant por-
Psés près d Tarmouth, la Malle fut envoyée
p iie r au foir par la chaloupe à Leftoff. J’au«
rois pu auffi aller à terre; mais le vent pa-
Iroiflant nous favorifer, je n’ai pas voulu
Ëme priver du plaifir de contempler la naviga