
tç < ? ,Pelles Phénomèries,' Il n’eft peut-être pas ira -
poffibTe-de/ les“ découvrir ; & iurement elles, font1
dignes de recherche": mais je n’eh. connois point;1
ajpfi.je m’abfiiens.de toute , conjeture ' fur ces
tçms antérieurs'a l ’Epoque, où les Çaufes précifes!
dont je viens, de .parler commencèrent à "agir
comme nous^Jes , Voyons .agir. /,y, . , . . !
Ç ’eft cet 'état, que j’ai nommé" p r imordia l
lorsque je, ne parloià encore .que Phyfigue fiPHü,
tçiiçe naturelle. Je* n’ai dqnc pás Voulu?dire i l
je me fuis bien expliqué), que la T e r r e fut
telle à fa première èxfflënçé: je l’ignore abfolu-
■ment. Si donc on trouvoit, d’après les Phèm-
mènes & pne, faine Phyfigue, l ’explication..de- cet
état p rim o rd ia l défini/, & qù’èn rèmpntât ainfi
plus "loin dans l ’Hiftoire primitive1 de là T e r r e,
je n’aurois aucune difficultéa1 admettre, & le'
R é c it de -M o y s e laiiTe'.a cet .égard lé champ 'ouvert
aux recherches de' l’Î Io mme. . Mais il Faut
fuiyre attentivepient, des,les premiers pas, les tra»
çe?, fures des Phénomènes ': fans cela on manqué
ta la.rou.te. J’ai indiqué ces traces) tèlïes'quë je les
ajvups dans ŸH ifio ire m a f ^ r e l k ne,me relié
qu’à les lier "avec lé ’ "Récit de M o y s e,, jusqu'il
çet état primorfiial.r quj précéda^ l’exiftence- dé
XHomme, des An im a u x & dés VêPétaux. V ’.'. ., ’• ■ tri * , .• • - t. o. . - , ,
Il arriva donc , à l ’Epoque ou je prends lî
T e r r e , que la M e r , renfermée dans un mjà
commença de charier des matières tërreftres fut,
fon Fond, de çreufer des Vallées, & de forme:'
' des
des accumulations: étendue?, ^.plqs-puj'upiqs fhau-
tes( ; Les, Anmjp^xl mgfdns,, les. Plant¡ès fe 'les1
Animaux des,; Ço.nf\nens| çpmmencçreht ‘^aullF
B d’çxifter à, certaines époques,:,, attlft lesïprëmieiT
I lailTèrent Jeprs dépouilles .fur le,;Fond de X ijÀ e r 'd
I lesFleuyes y.'poyfèyent fouyepe, çelles des .autres,/
I &, Ja mpla yputes, ces. Aéppmfijes ,a Tes. ,accxi-
K mutations. .Tylle fut la Çaufe. qe.iu'fprmaripii^èi^
| ces plaines, . de ces Collines & de cÇs MontagnësÇ
t qui- nous indiquant, les ,'ppér,atjqns de Ÿanafnna
ÈMet;, & que par cette,yaifpp j’ai.poinpiêés
I daires:\ nigrin,çs,-, • Cette E^ripdç fut( pr-obalifehichc
[ très, longue, à en, juger tqut cc„.queT.nous.
fvoyons.0jdUj- que cette,;Me.r'.ti fait fur nos,*
\Co^inenp,vtandis ¿qu|kji^ffiienf Ton [ L i t . f 'î^pusP
I n’en i^gèqn^>pu?x^feulemept; par îhmmenfire 'de . cq'•
travail ; mais : par la, fucceffion de . travaux très'
dif4rensjCdan%l^; mçmçs lipux^/eè qjui fuppofe'1
de,s.changemens. ,d,e Çaufes, qui- ne fauroient a- '
Vota. é^produifs.; que fort lentement. Si l ’on meJi
■mpjjtroit le -contraire par 1g?, ''ÿjieqop^jies'j!
Icpurciroiscpqg-Période y car jl„.n;ÿ..aV'ien dé fy?-^
Itêinatique dans, îpop jopinion à ce,t égard elle
[s’appuie ,uniquement .fur lps Faits, ù „ .
Les peuxfioMterreins firent au^î dansria 71fè r : une *
|Claiîè à' élévations féconder es pis lps formèrent de '
matières terreitres fondues, ;r d’une forte de v e r r e *
groifier & opaque, rempli de, hulfisf^ qui s’accuiiîu-
la par; GpuGhes^-Jrrégulièrement éé tendues, niàts^
Idiftjnftes; les unes éleSvaées en forme de Cônes, par.