
„ percevables ; tellement que ,différentes*, intenfités
d’une dë’Ses
„ Effets différensen divers cas, par la différence
„ des Caufes intermédiaires^’ ’ A in fi, quand nous
n’aurions pour juge que la Théorie générale, la Pro-
pofition que je ,vien?t d'avancer-,
çonteftée: ,, i f eâ jpojfiiïJe que Ja Çp^xeÛr foie’1
„ égalé fur toutes lés Planètes, malgré l’inégale
, , intenjité des R a y o n s du Soleil/’
- Mais fî nouscëonfidéronà ce qui refaite de la
Théorie particulière delà C h a l e u r , nous aurons
bientôt des preuves plus direétes; c’eft-à-dire,
que nous verrons comment cettefigalité^üpojfi-
lie. LaCaufe immédiate de la C h a l e u r fur notre
Globe, eft un F l u i d e e l a s t i q u e particulier,
qui appartient auxi§_u^anc^:çerre^fé5 .; îa.G iU’
l e u r occafipnnéc par les R a y o n s du Soléil,
n’eft produite que par l’entremîfe de- ce. F lu id e - j.
la mêiqe Wt\np$ de ces R a y » n s,produit .cpffé-
rens degrés, dé' C h a l e u r fuivant jes Subftançes
fur lesquelles ils , agiffent ;. telles /ont: les Propofi-
tions que j ’âi. établies "par .des Faits j & dèslprs i î i l
évident, qqe^les Atmosphères dçs FJariÿes peuvent,
être te0e», *.qiie.:4 5 aégalesM tfifâ 'frjfe s R> p e ïri
du Soleil» ÿproduifent un deg,rt£d&
¿ E U R , „ . . u q „ . 7 ' ™ „ JfV1
Je veux meme laiiT^r à;part,pout ujî moment,• la
différence de nature., de _ ces Atmosphèjçs §3& n’y
çonfîderer que des différences Menfité.Vap exempté
y if. y q .telle eojqchedaiMjlèf¿parties yékvée&d^.
. ?• ■- HP"
notre Atmosphère, qui, ii elle faifoit la couche la
plus baffe de celle de M e r c u r e , auroit befoin
de toute l’inteniité des R a y o n s du Soleil fur
cette Planète, pour être échauffée: au même degré
que les Couches baffes de notre Atmosphère.
Je n’ai employé d’abord ce t exemple, tiré dès
différences dedenfitè des Atmosphères des Pjanètes,'
que pour le rendre plus frappant : mais voici une
explication plus direéte. ; , . . .
Si les Atmosphères des. Planètes n’étoient com-
poféesque d’un F l u i d e ü l a s t i q.ue répandu
dans les Espaces çéleftes & condenfé autour
d’elles .par la Gravité, ,les différences de ¿enfilé
de ces Atmosphères, confidérées feules , ne corn*
penferoient pas celles des intenfités des R a y o n s
du Soleil. Car ces denfiités fpèciffques, pour chaque
Atmosphère , feroient proportionnelles ‘ à la
Pefanteur des Graves à la'Surface de chaque Planète;
& ainiï elles, feroient ericore tien loin d’être
proportionnelles à leurs .diftaneçsau Soleil, & elles
le feroient moins encore aux quarrés de ces distances
, qui, déterminent, en raifon înverfe, l’in*
tenfité des R a y o n s du Soleil.
Mais outre ce F l u i d e e ' l a s t i q_u e univer-
qui probablement fait partie de toutes les Atmosphères
des Planètes, chacun de ces Globes â
fes F lu 1 d e s e ' l a s t 1 (¿u e s propres, qui ,qpui
à tour ; fe dégagent des Subilànces dont ils font
compqfés & s’y engageait de. noüvèau ; é’éftJ ïp
que nous indique l’Analogie, la plusriminë^ia%5 ,
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