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§ & ■ H ÏS 'T O ÏR -E X. Partie.
coùtumér ! On voit bien qu’il devoit être le
Roi de la Terre. Le Syftêrae du moins ,
qu'il y eji dejliné, fe lie avec tous les faits.
Je me reprëfentois une pareille manoeuvre
dans une tempête violente, par le froid, &
dans les horreurs de la nuit : ( car ces gens là
y font expofés, puisque la Marëe monte fuc.
ceffivement à toute heure); Quelle confiât),
ce ne faut - il pas pour mener une telle vie!
Cependant ces Pêcheurs ne fongent pointa
changer d’état.
De retour à Leyde, je vis chez Mr. le
prof. Alhmctnd | des FoJJiles, dont Mr. Tan-
Swinden m’avoit déjà parlé, & qui m’intéres-
fèrent beaucoup. Ils viennent des fables de
la Province d'Over XlJel, & y ont été déco*.
verts en creufant un Canal. Mr. All'àmml
m’a donné toutes les inftruêtions néceiTaires
pour trouver le lieu , & je me propofé
d’y aller.
Je m’embarquai a-Leyde fur lè Canal qui
conduit à la Haye, dans le trajet duquel eil
Î’Eclufe de Leyfcbendam. Le Dam de ce lieu
là , fépare 4es eaux qui vont au Zuyder-Zèe,
d’avec celles qui vont à là Meufe. On les
tient féparées à eaufe du fréquent changement
de niveau respeélîf entre ces fleux écoulements
y & de la différence de niveau des
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Lettre CXXXlf. ce la T E R R E . 323
terreins que les deux parties des Canaup tra-
verfent. Quelquefois l’eau peut s’écouleï
davantage dans le Zuyder-Zée que dans la
Meufe ; d’autres fois c ’eft Je contraire; ce qui
dépend des V e n t s , & de la quantité d’eau
dans la Meufe. Si l’un des écoulemens eil
plus favorable que l’autre, & qu’on aît trop
¡d’eau, on en fait, jouir les deux clailes de Ca-
jnaux* en ouvrant leur communication: corn*]
me en la fermant , on maintient l’eau des
deux cotés au niveau respectivement convenable.
Dans toute cette route encore, le fol fu-
i perficiel eft du fable des Dunes , imprégné de
I fubftance tourbeufe. Jusqu’à Leyfcbendam y fk.
| même un peu au deçà, il eil allez élevé pour
fe décharger naturellement de fes eaux dans
le Canal. Mais en approchant de la Haye il
[s’abaiiTe, & devient plus bas que le niveau
[des Canaux; deforte qu’il faut des Moulins-
à*vent pour le deffècher.
Le fol qui fépare la Haye de Rotterdam, fie
principalement depuis Delfif, eft le plus bas
de toute la Hollande; & partout il eft fenfi-
blément au deflbus du niveau des Canaux,
qui eux-mêmes ne font qu’au niveau de la
moyenne Marée dans la Meufe. C e ft donc
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