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Examen des Bafes ■ de la G en e s e -■& prt-
mièremenf de / ’H i i k u r é d e l a C r e a t i o - n .
: ■ m.» L o n d r e s ,, Mars.y iy jÿ .
M À D A M E:
JE »îvals■ avoir l’honneur jide. mettre-, fous ÿ «
yeux de V . - M . 1 -une. claffè .dhfojets.y bien
jaffétéSté de celte qui; nous a éléétiipiës' Jusqu’ici.
‘ parlait à V/; de '/M fto ire
naturelle, de PHiTofdphié1, jVri’àï^amais Tait ufa-
ge que des moyens dont peuvent fe fervir les
Hommes qui vont feuls à la recherche; fâvoir,
des Principes , des Faits, des Conféquences ;
& je n’y ai jamais mêlé l 'Autorité.
Maintenant j ’ai tout dit fur ce fujet: & jepas-
fe à la Fhyfique, l’Hifloire naturelle, la Philo-
fophié, des Hommes inftruits par une Voix fupé-
Irieure, en. laquelleilç fe confient.?' Ils falloit
qu’ils -connuiTent cette ¡Voix avant qu’ils pufiènt
la fuivre, ôt .EtpE-MniviE;,,les.invite à l^jt^ier ;
pais dès qu’une fois ils l ’ont,connue, il. nq doivent
plus avoir de confiance, qu’en E l l e . Cherchons
donc à découvrir, ion caraélère ; & puisque
l e s Phénomènes de la N a t u r e f i t les Théories qui
fe.-forment.,en les obfeiyant, ,doivent .etre les prer
Irniers .guides de l’Homme, examinons quel rapport
qnt entr’elles la N a t u r e .fit -la R e ’ v e ’l a?
T10 N. ; ;vî: .. y*
Je commencerai d’abord par rapporter à V.JYI.
¡des M o t s qui, depuis que nous les eûmes com-
■pris mon Frère. moi, nou,s feryjrcnt de Guides
■dans l’étude "deTTaSurface de là .Terre, & d’après
■lesquels enfin-, , tant de Pfiénoipènes emb^rrai^nf
I qu’elle préfente ,. le j^quy^at ^expliqués par des
ICaufes naturelles. r ....... . r: - r,,-:.-r,_
. Quand . D ie u ,fit, entendre à, J\Taé la Sentence
Igu’i l ,ayoit prononcée contre lys Hommes ; elle
I fut exprimée^ en ces motgy,, yoici , je lçs dé-
t ru irg j a v e c l a T e r r e , - y y / , .
. La T e r r e donc • ( l’Habitation . ¿ ( f s , .Hommes.)
I fut détruite par le D eT-u a E;j J/dleejfi7.MA d ajvi je,,
■ îe. Syftême, .daXosmologie, que .j’ai eu l’honneuy
Id ’expofer à V. M., fia feu^nieqt;4 japrès la ..Phy-
I fique, f i t 4’Hifl»irq naturelle..., ; JÇ)'cinq en s Con~
I tipens .ont été détruits ■ fit..les Hommes, ha-
I bjtenp,.de. qotfyeauoç Ççntjinefis” Ces Conti-
I tiens aujourd’hui habités , étoient auparayant le
R r 4 l i t