
nés font venus fe préfenter fur mon chemin •
mais je n’en ai employé pour cela que des
parties. Il faudra donc le prendre maintenant
à fon bout, & le fuivre dans tous les grands
contours des Phénomènes. Il faut en un mot
que j ’expofe enfin à V o t r e M ajesté’
ce Syftême, auquel je dirige depuis .long,
teins & des Principes phyfiques & des Oh-
fervations.
Telle efl la tâche qui me refte à remplir,
Elle ne demande plus de courir les bords dé
la Mer les Montagnes ni les Plaines ; ce
fera le travail du Cabinet, où du moins je ne !
m’occuperai pas de Syftêmes, fans avoir cher-1
ché férieufement à bien connoîre les Faits.
Je fuis avec un profond respeél & la plus
vive reconnoiflancc,
M A D A M E ,
De V O T R E MAJESTE’
C a la is , /« 26e. 8ire,
* 778.
Le très humblé & très
dévoué Serviteur
J e ah A n d r é D e L uc.
R E M A R Q. U E S
S U R
les Rélations précédentes*
’Ai fait tout ce qui; à été' en mon pouvoir
I f pour me garantir d’erreurs 'dans les Obferva-
‘ tions qui font le fujet des i l le. & IVe. Volumes,
& de ce qui précédé dans celui-ci ; cepen-
dant je ne faurois . me flatter qu’il n’y en aît aucune.
j ’ai parcouru avec quelquç désavantage
plufieurs des Pays dont j’ai parlé ; d’abord manque
de tems, & plùs fouven't fautç d’entendre
la langue; furtout j ’y ai été avec des Syjlènies, Je
ne férois donc point furpris, que lorsque mon
Ouvrage fera publié on me montrât qu’il y a
quelques erreurs. Lè Public les pèferà impartialement:
il examinera lui-même fi çlles touchent
au fond des Syftêmes; ou Q feulement, j’ai em*.
ployé comme preuves, des choies qui, étant
mieux vues, deviennent indiJJ'érentes. Il doit
avoir cette attention ; car j ’ai obfervé plüs d’une
fois, que ceux qui aiment la dispute, cherchent
quelque endroit faible d’un Auteur (& qui
n’en a pas), puis grolfiflent l’importance,de leur
découverte:
Les longs détails dans lesquels je fuis entré ,
ferviront au moins à me fairejuger plus rarement;
Bb 4. par