
dont» par cette raifbh, nous faifons nos p y
mètres ; & pfr là , rien n’eit plus vague <J
cette recherche. D ’abord les condenfations du IM
de du Thermomètre n’ont point une marche pj
■ fortionnelie à celle de la C h a l e u r ; tout non*
le dit; & nous tombons dans de telles incertituj
des quand nous vçnons à étudier cet Inilrument
que nous perdons beaucoup de confiance dans lej
conduirons immédiates qu’on en tire. De plus]
certains Fluides commencent à perdre leur fiai
d ite. tandis que d’autres la confervent & fe coi
dénient encore; ainii nous ne pouvons iàvoirmêj
me f i, lorsque le Fluide «pii conferve le plus long]
tems fa fluidité vient à la perdre, il ne lui reil
plus de CH a l é u r .
C’eit au • travers de toute cette obfcurité, qu’a
a cherché à déterminer les intenjités abfolues dd
C h a le u r s du Solitice d’Eté & du Solitice d’Hij
yer, pour les comparer au pouvoir du Soleil daraj
ces deux Saifons. Je ne détaillerai pas à V. 1
la route qu’on a prife pour cela; il fuffira de Lui
dire; que partant de Congélations forcées, opéréa
en Ruffie dans un hiver très rigoureux, &pii
lesquelles le Mercure même fe gela ; & y ajoutai
des évaluations fur ce que ces Congélations forrn
auroient pu produire dans les Hivers bien plus ri
goureux de la Sibérie ou de la Laponie, ori a coij
jefturé; „ que de la Température moyenne du Sol-
„ ftice d’Hiver à Paris au F r o id abfolu, il pouï
. roit bien y avoir à descendre iooo de ce'
* : : | S i ' ‘ „ -Et i t
J Echelons ; dont 33 feulement marquent ladiffé-
)} rence des Teinpératures des Solitiees d’Eté &
„ d’Hiver.” /
Eftimant donc 1600, Yintenfitè de la C h A t i t ra
au Solitice d’Hiver à Paris , & parconféquenfc
1033 , la C h a l e u r du même Iieuâu Solitice
¡¿’Eté, on a conclu;„que cette dernière Ch a»
L l e ü r n’était que à1 une trentième partie plus
L grande que l’autre.”
Voici donc le réfultat de toutes ces recher»
iches ; (je veux dire la conféquence qu’ôn en a
¡tirée.) »j La Chaleur que le Soleil feul produit au
L Solitice d’Eté à Paris, furpaffe de cinq f o i s ,
L la C h a le u r qu’il y produit au Solitice d’H i-
|„ ver. Mais la Ch a l e u r réelle du Solitice d’Eté,
j, ne furpaffe que: dYune trentième partie la Cha-
L le u r réelle du Solitice d’Hiver dans ce même
¡„ lieu. Donc la différence dans les inteniités de
„ cette Caufe extérieure\\e Soleil) eit 150 fois
L plus igrande, que la différence dans les intenfi-
„ tés de Y effet qu’on lui compare! Donc enfin,
cet Effet (favoir les C h a le u r s au Solitice
„ d’Hiver & d’E té , & en général la C h a le u r
„ fur la Terre), ne procède qu’en plus petite par-
„ tie de la Caufe extérieure (fâvoîr Y action du
„ Soleil).”
Tel eit le réfumé de tout le Syilême. M . de
Ma i ra n , à qui il appartient, en concluoit qu’il
y avoit dans notre Globe une grande Caufe de
C h a le u r , qu’il nommoit le Feu central M r. de
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