
rer à l'égard de lanature de l’aétion des Rayons
du Soleil -pour produire h.Chaleur; je veux dire
„ qu’ils n’en font point la Caufe immédiate," .
Si maintenant j’examine ces Rayons en eu*-même,
je vois qu’ils fe meuvent toujours eri ligne
droite, foit dans leur première route, foie après
tous les plis qu*©npeut leur faire fubir par des réflexions
ou réfraStions, jusqu’à ce qu’ils foient totale-
ment disperfés par les irrégularités des Surfaces ou
des Milieux tqü’Mshe-traverfent point les corps opaques
: qu’auprès du cours d’un faisceau àe Rayons. j)
n'y a que muitiqu'en les faifant pafler au-travers du
Tripe, ils fe divifent en cïafiès principales, 'd¿
iîin'ftes par différens degrés de rèfrangibilitl ; que
même il y a une 'multitude de-çres elaïTes,5 puïsi
que les 7"qtfèn diitingue par des noms de Couleurs
déterminées-'‘be fontdiílinfíes que dè milieu eii
milieu dèVlàrgeur des bandes, & qu’elles palfent
réellement lés-unesdàhsles autres- par des nuançés
infenfíbles. Lors , 1 dis je | que je codfidère toutes
ces propriétés ëaraêtèriftiques des Rayons du So-
Ml, je ne faurois y rëconnoîtréen aucune manière
la Caufe immédiate de la Chaleur f car les Loix
que fuit celle*ci n’ont aucun rapport avec celles
que je viens-d’expofer. 1
-V î < ; " -■:;l''
Cette disparité, de la Caufe de; fla Chaleur
atëç <}es Rayons, fe manifeile dans toute Lumiflè.
lorsqu’on allume du ïiu dàns unè'Cbambré,)a :Z:^
IRière \a rem^liuáTinílant : & Uóiribíen de lems’ • if •> ... . , . . . . , i . % , . 9
a*
au contraire, la Çhaleur ne tarde t-elle pas à s’y
faire fentir f ' Cette Lumière encore , qui s’eft iî in-
[tantanêment répandue, a été aufli promtement réfléchie
par les fiirfaces de tous les corps ;& au contraire
la Càufe de la C haleu r, qui-a été fi Îente à
|es atteindre, les a pénétrés peu à peu. Il y a doué
ine différence tranchée entre la Lumière .& cette
Laufe. ! r; | 'Wi.îbt-r —
i Là Lumière $ confidéréè en général,'eil quelquefois
compagne des Çaufes de l a . C H A l e u r :
*iais elle ne l’eil pas toujours; puisqu’il y a des
iaufes obfcures qui en produifent beaucoup , tells
que des matières qui fermentent ; & de \z,Lu-
|tèreiàns C h a l e u r ; telle-'que-,celled e s jo if m &
(ans. La Lumière accompagne le F e u proprement
dit;mais elle eil vififilementdiilinéle de.^n
pouvoir d’occafionner la C h a l e u r , : & quant
lux R a y o n s du Soleil, auxquels nçus en voyons
Iroduïre, een’eil pas immédiatement qu’ils font
taufe de cet Effet. ’ , ,... .. ... r. /T*
Un R a y o n de Soleil, quelque petit que neuf
luiffions le prendre, eft un faisceau de filets diffe-
ttmment rèftangibles ; & par cela feul je le. çon.fi-
lère comme renfermant.la faculté de produire des
Kets très diftinôts; c’eit ce dont je parlerai cî-
Iprès; de icije me borne à conclure de ce qui préce'-
lejque finouspe favions par l’expériençe, qüé'lëtf
ayons du Soleil açcafionnènt de la Ciîaleur^.
en de, ce que. nous en çonnoifions, comme ém^*
: l i I h#.