
¿jjípebrs fe. condenfèrent & couvrirent le Globe
4, fous la fórme d’eau ; les Molécules organiques
i, y formèrent les Animaux marins, & ceux-ci
conipofèrent des matières calcaires i car c’efl à
p leur dépouilles & à leurs détrimens que font
,, dues« toutes les matières calcaires de notre
j, Globe ( i ) .
Mais, i». Les matières calcaires font très
abondantesdansles Montagnes primordiales ; je
veux dire, dans la maffe primordiale même de ces
Montagnes; quoiqu’elle ne porte aucun indice de
travail de là Mer, ni aucun freflige à*Animaux
marins. 2». | L e s plus grandes accumulations de
matières calcaires qu’aît fait la M e r , font les plus
anciens de fes ouvrages reconnus, & en même
tems, ceux où l’on trouve le moins de dépouilles
des Animaux marins, ou de relies de leurs travaux.
gv. Les dernières accumulations faites par.la Mer,
celles qui parconféquent ont été faites dans le
tems de la plus grande multiplication des Animaux
marins , & parmi lesquelles on trouve en effet en
quelques ^ndfoîts une immenfe quantité de leurs
.dépouilles, font pour la majeure partie de matiè-
r & f t i è r t s t i i b l c f , .te fe 4 im
. . * ,, - île Les
Ci) II;, Époque.
(*) Ces Propositions ont été établies par les faits, & éclaircies
par k Théorie, en nombre d’endroits de cet Ouvrage. Ma s on
peut voir en particulier, pour la première la page ja 9 de ce Voupour
la fécondé la p«g. 229 du T. II ; & pour la troifième les psg,
212 & fuiv, du T. IV.
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L t i îC ê C ^ L IV : - èÉ t i T E Ë R Ë i Î ê f
„ Les Eminences qui fe troüvent à la furfàéë
I ¿e nos Continens /celles du moins qui font dues
! aux dépôts des Eaux, ont eu pour première
E caufe de leur paffage à l’état de terres fècbes , le
E Mouvement des Mers d’Orient' en Occident*
§ Ce Mouvement fait comme circuler les Conti*
1 , tiens autour du Globe ; c ’eit - à - dire * qu’il les
E détruit fans ceife â l’Orient «Sc ies étend à l ’Oc»
j( cident.” (/ ) , . . -
■ Mais cette formation de nos Continens eil égS-
Ement contredite par la Théorie «5c par les: Phé-r
nomenes (m). : $ } ■ - ! 1 : t ...
I , Leis PluiesV par les TorrenS & les Fleuves
E qu’elles otecafionnent* font une fécondé caufe dè
% changement de terres en Mer & de Mer en
i terres. Les Montâghes font- continuellement:
i détruites'; & leurs débris font pôftés à la Mer •
I qui eh formé de nouvelles Montagnes. Les
„ eaux du Ciel dètruifent f ouvrage de la Mèr, ra~
„ baiffent continuellement la hauteur des Montagnes,
f , comblent les Foliées, lès bouches des fleuve S & tes
I, golfes', £5* rarfienant tout au niveau $ rendront un
1 jour cette terre a ta Mer , qui s’en cinpàréta fût*
„ ceïfihemcnt, en latffànt à découvert de nouveaux
I , Co0nens fritrecoùpés de Palfons & de Monta*
I “ /lJ
I (/) Theorïe de la Terre;II. Discours, iti-xa pegt 140,.
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