
voient au travers des accumulations. H faQt ¿[Q.
que ces excavations fe foient faites en forme
Galeries, & que pareoiiféqüent elles ayent miné
Fond de la Mer dans une fort grande e'tehdue.
là réfultèrent des Tremblement de terre, quand q
grande abondance de Fluides élafiiques fut prodj
te toüte à la fois: & ces Tremblemens de terre
r eut,* comparativement à ceux que nous éprj
vons encore par l’exiftence deces mêmes Galerl
comme la-prodigieufe abondance des Feux fox
reins d’alors (connue par leurs effets) eft à la pt
te quantité de cés Feux qui fubfiftent ( a).
Ces Tremblemens de terre foas-marins étoii
donc incomparablement plus forts que ceux ij
nous éprouvons * & ils furent capables de leçon
îës Montagnes mêmes. Il en réfui ta des fentes ,
fouvènt ne purent fe'rejoindre, à caufe des dét
de leurs côtés qui y tombèrent ; alors elles fun
remplies de matières étrangères à la fubftance d
Montagnes, dans 1 a compoildon desquelles î ’i
de la Mer & les Feux Jouter rein s purent concouii
ce font en un mot nos Filons'’', dans lesquels eni
te, depuis qu'ils font à fec , -la filtration des eaJ
à produit divers changemens, dont plufieurs fol
connbiiFables, Comme certaines Crijlallifatiom
autres accidens ( b ) .
31 parôît que les principales des opérations J
HpH S H I /ruft^ceta
* (* ) - J’ai ^traité ee fujet auTome IV , page 504 &,fuiv.
( ¿ y Tome II I, Lcttte LXV11I & fajjm.
claOe , fe firent avaiit l’exiftence des Animaux
& la féfrmation des Montagnes dues aux ac-
ations faites par h M er. La première de ces
jeftures eft fondée, fur ce qu’on ne trouve point
corps marins dans la majeure partie des Filons ;
que cependant ils pouvoient en renferme^
qu’il en exiftoit; comme on le voit dans quel-
êes: Filons, & en particulier dans celui de F e r
Mlbingerode que-j’ai décrit ( c ). L ’autre conjecture
s appuie , tant fur ce que les Filons font fort
«tes dans les Montagnes fécondaires marines, que
flr ce que ces couches fécondaires marines recouvrent
fréquemment les Montagnes volcaniques', ce qui
#ouve que l’ailion des Feux fouterreins avoit pré-
Jédé ces dépôts. Cependant les Tremblemens de
fjtrre y ainfi que les Feux fouterreins, contifluoient
Rujours à quelque degré ; puis qu’on ttouvq queï-
■uefbis des Filons dans les Montagnes fécondaires
marines ; & que quelquefois auffi, après avoir re-
douvertdes matières volcaniques, ces Montagnes en
■nt été elles-mêmes recouvertes.
K Les Montagnes & toutes les différentes pattïes du
ïond dé l'ancienne M e r , ne furent que fécouées,
¡uand leur mafTe fe trouva telle, que les caufes
[ui agiffoient fur elles ne purent produire un au-
!re effet. Mais quand ces caufes agirent fur des
larties des voûtés qui ne purent réfifter , il le fie
les exploitons, & les débris du Sol jprimordial
fra-
(0 Tome I V , p. 611 & fuiv. ¡Tout ce fujet eft traité dans la
i mCme L e t t r e ,