
tioüs de çe point.effentiel de Cosmologie, tirées
de phénomènes très - divers, & qui.ne peu.
vent avoir de rappors errtr eux que par le teins,
L ’examen de ces contrées presque entièrement
nouvelles pour moi, a mis encore hors
de ;dqute au autre point, non moins eflentiel
en Cosmologie, qui fe fondoït déjà fur la Phy.
ilque générale & fur toutes mes anciennes
obfervarions j favoxr, , qu’aucune des Caufes
connues , qui' agiiTenc conflarpment fur la
T e r r e , & qui,'par leur nature,, ont d,ü agir
dans le pape .comme elles agiflent aujourd’hui,
.«’ont pu produire ce changement général
de terres en mers & de mers en irrra ,
dont cependant les traces font évidentes,
Rien ne tend à détruire les Continens qui exi-
fient j rien non plus ne tend à en former de
nouveaux. Les terres actuelles ont éprouvé^
& éprouvent encore, de légers changemens
à leur furface & dans leurs bords, par des &
gradations & des additions, À fégard de ces
dernières, on voit où ces changemens ont
.commencé ; on reconn'oît qu’alors les Conti- !
nens étoieni nouveaux ; on fuit les traces des
altérations , & Port voit indubitablement
qu’elles tendent partout à produire un état
fixe,/; On reconnoît encore par l’examen de
l ’intérieur du fol de ces Continens, qu’il en
exiftoit cfautres tandis qu’ils fe formoiépt fous
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les eaux : on trouveles dépouilles de ces anciens
Continens , tant végétales qu’animales ' f en/
févelies fous les dépôts de l’ancienne Mer.
puis donc que ce changement évident de
terre en mer & de mer en terre ne peut être
[expliqué par rien de ce qui agit conitam-
ment, il faut qu’il aît été produit par unè
Caufe particulière., C’eft là une fécondé con-
jféquence générale que confirment -toutes mes
¡nouvelles obfervations. Quelle que foit la
longueur des détails par lesquels je fuis arrivé
à ces deux conféquenccs , {T elles fe
trouvent folideinent établies, ils hé font pas
trop longs. Quant aux objets particuliers
ils trouveront leur place dans 1^ fuite/'
Maintenant IL s’agira d’examiner, -quelle
peut être cette Caufe extraordinaire qui a opérç
Un fi grand changement à la furface de notre
Globe. Tous les Phénomènes, autant que je
es connois, font établis ; & je Crois, qu’ils
peuvent nous conduire à déterminer, & la
nature de cette Caufe, & fon époque. Il y a
bien longtems que nous avons fixé nos idées
à ce fujet mon Frère & moi ; & depuis que
nous avons faifi ce premier fil de Cosmologie,
il n’a point celle de nous conduireA dans le
labyrinthe des faits. J’en ai déjà fait ufage
quelquefois, lorsque de nouveaux PhénomèT
Bb 3 nés