
men de» objets auxquels cette expreffion s’applj.
que, on trouve toujours, qu’il s'agit de Caufes qui
ne ;faÿt pas immédiates , $ qu’on avoit; d’abord
cru-l’être,- A in fi» le F l u i d e E l e c t r i s e
eft bien une Caufe de s C h 4 l e y r » mais c’en
eft une Caufe éloignée , & qui ne produit cet Effet,
gue lorsqu’elle agit fur la Caufe immédiat et & la met
en aélion. Cen’eft doqc què médiat ernent quels
F l u i d e É l e c t r i q u e allume les vapeurs 1«.
fiantmables ; car il n’eft ¿oint chaud lui * même ;. &
ç’-eft encore mèdiatement qu’il fond les Métaux :
ç’èft-à-dire, parce qu’il trouve. dans.ces Sqbftances
la Caufè immédiate de là Chaleur, & qu’il "peut
lia mettre en afti.on: mais c’éft un Prothéç» auquel
je crains qu’on ne trouve longtems des Caprices.
Il y a donc dans notre Globe .& dans fon Atmo-
fphère, des Cauies médiates de la C h a l e u r : en
même tems que tontes les Subftançes en renferment
îa Caufè immédiate. Cet Effet eft produit
fpontanément dans mille Phénomènes ; nous le
produifons noiis-mêmesdans mille autres; & toujours
iàns favoir (que par conjeêture) ce que nous
faifons, au delà d’une manipulation trouvée né*
ceffairé. L ’enfant qui,!ayant entendu fonner les
heures â iiné Pendule parce qu’i l ’a tiré certain cordon,
le tire de nouveau pour la faire répéter,
n’en fait guère moins fur l ’Horlogerie , que nous
n’en favons fur tout l’enfemble de la Ch a le u r ,
en l’excitant par nos cordons. Les caufes qui l’excitent
, font donc en très petite partie èn notre
purs-;
¡uiflafice, & en très grande païtie hôï* de. notre'
iffance. Elle eft excitée eh'dn'ïdô^ quand léà,
Iaufîs éleignéès convènablesy mettent;enr‘jêà~fir>
Wrufi immédiate;' & pour ]rçvëttftr Xnà|iitéiïàrijèc'^?
jjotre queftion principale, une dexès-CaufesIjàfP
pées, eft dans les R a y o .n î du Soleil/; 1 } $
I Ainfi lé Soleil, entr’autires Caqfesv produit1 la
Chaleur fur notre Globe; màis cet éffet n’éft’
■s l’unique qu’ii y produife. -Gommé Î é P i v y
p e E l e c t r 1 q î j e produit //outre " la C É 'âP
¿feuR, quantité d’adtfës Effets qur commebçehF
àfnous être connus, Se probablement beauéOàpf
tfautres que àüus ignàronS erièdfe/ de méméîeîï1
Ra yons du Soleil; arrivés à notre Globe, y
produifent une multitude d’effets r* dutre' ^a"*
Chaleur. I)’abpr$ ils y répandent Ja.LvMiE-
joe;/& enfuitiè, quiconque^èté âttërr^fRiedfs%$,
fets fur leS Corps,tant organifés que n'ori orgahlfès"/
a|ra été frappé delavarièté^és rôîesqîSls ÿjouëïit/
Quelle différence déjà n'a-1-ojp pas éprouvée ’/
Bp? à Uyègêfationi entré la C 11 a l E û k ::ôbjfct/fP
la C n a é i v e iumneufel z différèjlcë9.
dhsTaélion du Soleil iïff nous - ràêmesy d’aVecr
«lie que produit la C h a l e u r vénânrâ’uîiê au-
tje caufe , quoique de même inteniité fur le Thermomètre
I Quelle variété dans le* phénomènes de
1J cbauffement des différens Corps expofés aux
■A Y 0 n 5 du Soleil, toujours au même degré du
ihermomètre î Les différences des matières
l ns leur nature, ne contribuent pas feules à ces
pières variétés, mais celles aufii de leurs cruleurs,