
que chaque particule de ces Ra y o n s aît la fa.
cülté de produire tous ces effets, en agiüànt fur
des FluicJes élailiques intermédiaires de différentes
natûres: foit qu’èlles ayent divers degrés de I
tejje (qui paroiifent être indiqués par leur diffé;
rente réfrangibilité), combinés auffi avec là diffé-
rencè des Caufes intermédiairesîfoit enfin quelles
différent dans leur forme ", auffi bien que dans leur
vîteife. De quelqu’une de ces circonflances, réfuîi
te la faculté de libérer le F x u i d e ig n é ’ contenu
dans les Corps, & de le livrer ainfi à fa propre
aêlion.
C’eft donc fous ce point de vue unique, que nous I
fommes fondés à confidérer les Phénomènes délai
C h a l s ü r dès que S o l e i l y entre coinme|
Caufej & c’efl ainfi que je les confidèrérai dans la
fuite. Mais puisque j’ai parlé des Planètes, j'ajouj
terài un mot fur la Lune en particulier. Si là|
faculté produftrice de la C h a l e u r que nous
voyons exercer par les Rayons du Soleil', tenoit à
une certaine Gaffe de particules j ne feroit-ce point |
la raifon, de ce que les Rayons réfléchis par laLim
Ue conférvent plus la faculté d'exciter- la Chaleur?
Ce qui ne meparoît pas fuffifàmment expliqué par
leur; affoibliiTement. On pourroit donc fuppôfer
alors,, que celles de leurs ■particules qui exercent
cette fonélion, ont été ahforbées par ŸJërosphèn \
de la Lune (u). Mais cela eit tout à fait étranger
à l’objet que je traité.
~ ( * ) J’ai explique y dafis mes f t î 'che b c s 'eV s é à ib i
Il eft un autre Phénomqpe concernant la C r a -
Leür » qu’il faut auffi examiner dans la queftion
L nous occupe ,- c’efl: celui des échauffemens <%
des rèfroidijjèmens, I,a Caufe immédiate de la
Ch a le u r étant une fois mife en aêtion , par
[quelque; Caufe éloignée que fe foit, fe répand & fe
[communique; elle fe met en équilibre (c’eft-là noue
expreffion). Le Fer expofé au Feu, devient
lumineux comme lu i, en acquérant beaucoup de.
Fluide igne’: mais ne lç poffédant que d’une mar
bière empruptée, il ne peut le conferver en auffi
(grande quantité, que dans le cas où les Corps voifins
|en font.faturés comme lui. Auffi-tôt donc que le
Eeü ceffe , le Fer rouge partage fa C h a l e u r
avec les Corps voifins, & même avec l’Air.
Mais il y a encore de grands caprices dans cette
communication ; c’efl-a-dire, que nous fommes bien,
loin de connoître toutes les Caufes qui s’y mêlent:
tellement qu’aucune Analogie ne nous conduit ,
du Réfroidijfement des Corps à la Surface de notre
Globe, à celui des Planètes dans les Espaces cé-
leftes. >En fuivant cette route, fans remonter aux
preipiers principes de la Phyfique-, & fans c°n^"
M o d i f i c a t i o n s p e I’A t m 0 s p i ; & r e , ny C h ap itre des
mospbèrcs des Planètes, la raifon pour lam e lle j’appetlerois Aero-
jpheïe, & non ' Atmosphère, \è Fluide Hafiique q u e ,je fu p p tfe
condenfé ‘par la G ra v ité autour d e la L u n e , com m e au tou r d |
toutes les. autres PdanHts î & au qu el le mêlent d ’ autres F lu id e pas-
{içuliers, Ués différons des nôtre?. . . *
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