
te partie, & alla s’ajouter à une autre; Par ce
changement donc, le Centre de gravité fut néces-
fairement changé. Mais cê Centre de gravité contribue
à déterminer la hauteur de la furface de la
Mer par tout le Globe £ fie parconféquent fa hàu-
9 teur relative avec les- terres. A infi, telle partie
de l’ancien Fond de la M er, qui efl aujourd’hui
une terre haute ou baffe, rélativemënt à la flirfa-
ce a£tuell.e de la Me r , pouvoit être dans une - fi.
tuation fenfiblement différente , relativement à
la furface de l’ ancienne Mer & aux telres alors
découvertes. Or des changemens dé hauteur relativement
à la furface de la Mer, font des changemens
de hauteur dans VAtmosphère, d’où rèful«
tent des changemens fenfibles dans la C h a l e u r .
J’aurois peut-être pu, en raffemblant les Phénomènes
& confidérant toutes les faces de laques*
tion , déterminer quelles dévoient être, la ôiàffe
delà Mer, fa fituation, celle des anciens Gon»
tinens, le lieu fit la grandeur dë leurs Cavernes,
pour changer fenfiblement -les Latitudes, la '-pe-
Jition de Y Axe de la Terre rélativement à fon Orbite
& la hauteur relative des terres fit de la Mer ;
& liant ces changemens à celui de la nature? de
l ’Atmosphère, entreprendre d’éXpliquer les détails.
Mais c ’eût «té un travail inutile ; parce que ces
détails mêmes ne font' pas àffez connus: Ce ne
fera qu’une collection plus cornplette de Faits,-aidée
de la Géométrie, des I.oix de la Gtravité &
du mouvement, & des obfervatioris fur la C h a»
LEUR,
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A f e u r de' Y Atmosphère en diverfes circonftances, ui pourra nous conduire à tracer cette ancienne
lappé-monie.
Mais en attendant , voilà un nombre de Caufes,
Appartenantes à la Statique & à la Phyfique ; donc
Ibs fondemens font dans la Théorie rigoureufc ,
K les preuves diredles dans des Faits abfolument
Analogues ; fit dont les effets font clairs, diftinéts
K concourans au même point, favoir, notre Phi-
momène. Il me femble donc, qu’une Branche particulière
d’un Syftême, qui s’appuye fur une telle baie
, & qui fe lie enfuite avec toute TBiftoîre naturelle,
a toutes les conditions qu’on doit rem-
llir dans cette Science. Et l’accord de cette par-
|je du Syftême avec toutes les autres, certifie d’au-
Aantplusfa vérité, qu’il s’agit la d’un Phénomène 9
lont l’explication avoit paru fi, difficile, que de
irands Spéculateurs avoient été très coulants
fur les Hypothèfes à fon fu:jet,
[ C’eft de tout cet enfemble, que je me crois
maintenant fondé à conclure: , , que des Animaux
„ & des Végétaux, qui, parleur nature, ne pa-
j, roiffent pouvoir fubfifter que dans une C h a -
A l e u r plus confiante que celle de nos Climats,
A ont pu néanmoins, avant la R b ’ v o lu t io n ,
„ vivre dans des parties de Continens fituées de
A manière, que les Fleuves , & eniuite les Cou-
I, rans de la Mer, ayent transporté leur dépouilles
1, dans les lieux où nous les trouvons aujourd’hui
I , enfévcliesY’ Mais voyons, comment en effet,
le