
nations de cet Aftre,‘ ne pourrait nous découvrir
cette propriété ; fi peu k marche dé cet Effet
qùé nous nommons la C h a le u r , luit les Loix de
cette Caufe, lès R a y o n s du Soleil. ï
La quantité de la C h â e e u r produite paries
RaYo ns du Soleil fur nôtre Globe, .eft dont bien
loin encore d’être du reffof t de la Geometrib. Puis*
que ces Rayons ne font pas chauds en eux-memes, &/
qu’ils n’agiffënt que par un intermède pour produire
la C h a le u r , on ne peut «déduire immédiate,
iiient les inienfifès de ce genre à 'E f fe t , des intenfim
connues de leur Caufe éloignée : cette dédu&ion
rentre dans les recherche! pbyfiques, dont les règles
font très différentes: La Physique étudie
dans la Nature, les Phénomènes qui paroiffent être
fubordopnés, ou liés finalement les uns aux m
ires; elle étudie , dis-je, leurs rapports dé fait]
elle en forme des Tables correspondantes; ‘elle fe
përmet quelquefois d’y chercher des Loix fimpîes
pour abréger les Formules ; mais elle ne .confie 'f
màîs à la G e om r t r ie la première recherche del
ces rapports.
" C e t t e marche de la Phyfique eft fondée fur ce
^u’eri mültipliant les expériences on a trouvés
* qu’ une multitude d'effets, évidemment liés les]
’ Uns aux auttqs par une Caufe commune , n’é-i
* 'tôient cependant point proportionnels entr’eusj
], par les mêmes fuites de degrés à'intenfitè de
5y c é t t i P o u f f a n t plus loin l’ex-ameip
lorsque des cîrconftances favorables ont permis dé
le faire, on a fou vent reconnu ; qü’ehtfrë la ’'Caufe
& ion Effet cru d’abord immédiat, fe troüvoîènc
d’autres Càufes, qui devenoient, où Caufe s 'immédiates
de V E ffe t, ou Caufe s concourantes' dans cet
Effet j & plus on a fait dé pareilles découvertes ,
plus on s’èft perfuàdé; „ que mille Caufes agïs-
„ fentà notre infu dans les Phénomènes , outre
„ celles auxquelles nous les rapportons & qu’ainfi,
„ il n’y a jamais de fureté à déterminer Yintènji-
„ tê des E ffets , par Yintenfiti connue de quelque
„ Cauje dont ils paroiffent dépendre (0).’’
Il fuit de là , que les réfultats géométriques dû
rapport que devroit avoir la Cbaleür du Soifticë
d’Eté avec celle du SÔlfficTd’PIivër, "tirés immédiatement
de Yintenfuè des Rayons du Soleil
dans un même lieu en ces deiîx Sâifons, eft destitué
dé la condition qui feule pourroit leur donner
quelque poids ; je veux dire, de données phy-
Jiques ; & que par conféquent il n’en réfulte rien
qu’on, puiffe regarder comme tant foit peu probable
, pour chercher dans les Chaleurs obfervées en
ces deux Saifons, ce qui appartient a Vaclion du
Soleil, & ce. qui doit provenir d’une Caufe apparie
(«) Je nie lui'étendu davantage à l’égard de cètimpèftant fujétde
Phyfique, dans un Wféinoire ftir lés Me f u r h pbyfîquet t» gènirai,
ternis à la Soc. Roy. de Lomlres, & inféré dans- les J*. fbi{. poOi
«ittc année 1779.
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