
frans jirenoient alors patience.: -Nous avions au
woins une route fûre; aulieuqu’à^/mzf, la plus
aifée à trouver étoit celle où l’on le précipitait.
SurrceMe dç-,St. Brancbie^yile Torrent, .mugiffpit
fans doute pres de nousî&lc chemin, plus hlanc
que les objets des environs, - éclairé fubitcmect,
laiiToit une impreflion fur notre rétine Sl qyi nous le
faifoit voir aqfli où il n-éîoil pas quand nous dé-,
tournions les yeux; mais pops,avions pour gui-,
des lespRoehers qui le ho?denc>;,A-uiR, g l’exception
d’un Npviciat un peu-dur pour desÇommen-
çàns, nç^#'pptouYâmes rien.dqtfâçLçnjc.,;-.. r.i
„ A St. Brancbier commença notre, léparajion.
Iviesf. Dentan & F abri prirent les, devans popr le
rendre.à Genèye; tandis que le relie-de .la coin-,
pagnie continua encore quelque tems la marche
d’obfervation. Nous descendîmes à AJartigny, en
fuivant la même Vallée qui devient fort,étroite, &
qui eft bordée deGm»zi;puis les recommencent
zMartigny & continuent jusqu’à St. Màmce,
Là on,retrouve les Bornans, ç’eft à dire la Chaîne
des Alpes calcaires, par couches & avec des côfps
marins,,qui borde les primordiales. A S t. faaiiï
ric.e nous traversâmes le Kfiône pour entrer dans le
Pays de Vaud, bordé àTOucft par la- Çhaînf du
' rJura. ■ jjgf JjM | . i i l I , • '
„.Npusvifitâmes eneore enfemble les Salines de
Bex, $c tous,, ces vaftesl ouvrages fouterreins, par
lesquels on a tué la Piule auxeeufs d'or., Pour chercher
la maife.de Sel qui }ale la Source., pn a fait
çonfiderablfinent ahaifler ,''celle - ci [ qui par là dis;
fout moins.dé Sel, & .qu’il'faut pomper aujèurîâ’hûi
.de fort bas." Quant aü Sel même, 1« lieu ou il eft
dépôfé eft toujours lettre clofe. Lors»
„ Lorsqu’il fut queftion dé déterminer ' notre
chemin plus oûtie * ton Fils témoigna un grand de-
fir de voir le Glacier de Buet. , J’aurois voulu pou-
î voir être fon guide j mais mes jeunes Monta»-
gnards, penfant qu’ils le v.erroient bien quelque
'jour, jugèrent que pour une fois c’en étoit allez.
[Nous nous féparâmes dont encore ; & je pris avec
[mes-Fils la route des Bornans du Cbablais par Mil*,
hcrie, pour- me-rendre à Genève en côtoyant le
»Lac.*” •
F „ Mefs. G'aïïatin & le Fort firent aulïï la Par'-
[tie du Êuêt% Leur route fut rétrograde jusqu’à
tMartigni, d’où jls gagnèrent le Col de Trient ', &
paffant enfuite par celui de Balme & par la Vat-
or fine , ils " vififèrènt la. Vallée de OEbamouni, &
montèrent .enfin au Bu'et. De tout ce qu’ils a-
voient vu dans cette courfe , où tant de grandes
choies s’étoient préfencées à leur regard, rien ne
Iles avoit tant frappés, que 1 e Monhblanc, vu de ce
p'ofteï' Le feiÎtiment de grandehr y eft entier ; parce
qii’il s’agir d’Un, immênfe objet, de même nature
qu’un grand nombre de beaucoup moindres
! qu’on a coutume d’àppèller grands. ”
* v *
Je vais donner ici les hauteurs de quelques uns
des lieux mentionnés dans cette Relation, conclues
d’obfervations Barométriques faites par Mr.
[le Prof. DefauJJure & Mr. Marc Piciet, comparativement
à d’autres' obfervations que mon Frère
I faifoit à Genève. Les hauteurs fur lé niveau, de la
Mer font déterminées par celles qui font relatives
• • -, au