
tes de î ’Homme , qu’il ne/parvient jamais à
connoître la nature intime d’aticvirie AStion
quoiqu’il en voye plufieurs E f e t s certains. Et
l ’on peut très aifément com p ren d re ,’ que c ’eft
manque ¿'Organes convenables, qu’il ne parvient
pas à cette découverte (a ) . Il eût donc fallu
d’abord que la C a u s e P r e m i è r e lui eût donné
ces Organes, pour le rendre capable de concevoir
de tels Ob je ts ; mais E l l e ne l ’a pas
trouvé convenable à io n état préfent.
Sèroit-ce enf in, ” la connoiilance intime dé-la
* nature des E tr e s tktèlligeHs & a c t i f s , celle
i f de leur A c t io n s volontaires ; ' ' la1 RJlatiôW dé
» Caufe à Eff,et, c e l le d 'u&M o iif avëc ïu-Volohïê]
la' liaifoH établie entre les- O a tifës fecdndes ina-
£ nimées & ce's' :E t r * e s, & toute l a d i t e deTeÿ
, , effets?” Mais'examinons encorè fous ce point
de ' ûue les Facultés de IT Ï omme ; voyons •' les
efforts de la Pfychologie & Tes fùccès ; écoutons
ce que disent à ce fü je t , < ceux qui ont fu
s’arrêter fur les confins des ' Facultés de l ’H^ik-
ME, nous découvrirons alors avec quelque pré-
ci f ion, ce qui le rendoit incapable encore !/- dans
fon état p r é fen t, de recevoir Ces'lumières C b ).
- A in fi, rélativement û la 'Gréâtion, l ’H o m m e
ne pouvoit recèvoir que la connoiilàncè de ces
a b i n i s î & -Faits
( * ) C’eit encore le fujet des mêmes Discours.
( i ) J’ai entrepris de le montrer dans les mêmes Discours.
Paits fimples, favoir: „ q u ’il y avoit une C a u - j
■, SE PREMIERE, IN T E l 'l IGEN T E ; tjue c é j
I , toit d’Ë L L É que I ’ U n i v e r s droit fon O r i
| , gïne ; que par E l l e , en un mo t , les Gïéuxt
jt & la Terre avoient été P*) créés au Commence^,r 5
IL ment ” . . 1?H o m m e fa n s ’ doute étoit capable;
I S’acquérir quelques lumières en Phyfique, maist
Ibiles ne pouvoient jamais l ’élever à cc p o in t; &
I liés lor s , inutiles à ce premier b u t , elles de-;
I voient en remplir un autre bien fage ; celui de!
l ’exercer à la recherche. Il reçut des Facultés!
I jonformes à ce b u t, il fut fait curieux & avide'
Itle découvrir, & les Phénomènes qui lui aboutis-
Ibiertt furent mis'èi’ fa portée jusqu’a une c e r - ; 1 la ine diftance. Mais en même tems , & afin
■[u’Ü 'n e fut p as 'liv ré à Ton Imagination pour ce; 4
tuf Ttô it au delà, i ï~fUt inftruit de Y Origine]
Î i f~ r^ 7 a ü t a n t qu’ il pouvoit la c oncevoir.
T e l eft le plan fublime de toute f i l i ftcwre de
a C r e ’at iûN^^dâmTè R é c it ^ M o y j i e ^ I l
ious~y apprend un grand F a it ; & il ne le dé-
Itaille qu’autant qu’il étoit néceflàire, pour marquer
la Juccëffiori réelle d’exiftence des parties diftinc-
tes.'dêT U n i v e r s s e n s i b l e : puccejfion qu i , dans
Ce qui regarde T T T e r r r eir parricuTier , fe re-
ÎtrouveTéellement dans l ’examen des Phémomènes,
I pour TTut ce dont les traces ne font pas encore]
îtffacées. - Nous y voyons en même tems,' pour-j
(quoi cette partie des dévéloppemens de la C rea-
I tion eft celle qui renferme le plus de détails :
• c ’eft