
¿es autres de la manière la pluà harmonifante ; &
cette fucceflion vient embraflèir les tems, où VHis-
toire naturelle & celle des Hommes peuvent la
■certifier ou la contredire. La partie qui précède
ces tems ne renferme rien que la Raifon désapprouve
; c’eft-â-dire , que ce R é c it , ne préfente
aucune circonilance. contradictoire ni impoffible',
& par fa manière dont il fe lie avec les temps
fubféquens, les Laits encore peuvent la vérifier.
C ’eft dope là une vérification importante , car
fi les Faits témoignent en faveur de cette partie
du R é c it \ fi en remontant par les Phénomènes de
de la Terre & par l’Hiiioire des Hommes, aufll
loin que ces deux routes peuvent nous conduire,
nous y retrouvons tout ce que dit Mo, yse des
temps où elfes aboutiflen.t, il ne fauroit refter
•de doute légitime fur les autres parties, de fon
jRécit. Cette Propofition étant eflentielle, il faut
que je la prouve»
Le R é c it de M q y s e h’eft point celui d’un
‘N a t u ra lis e , ni d’un P h ilofophej, ç’eft la circon-
ftançe importante que j’ai d’abord préfentée à V.
M. 'Mp.YS.Ea parlé, ayant que les Hommes
pofledaflèht la Science que nous nommons aujourd’hui
YHifloire naturelle; je veux dire, la collection
des Phénomènes obfervés à la Surface aéiuelle
de le Terre par la fucceflion des Hommes. I La,
G e n e s e n’eit donc point un S y s t è m e de Gos*
mologie, une généraiifation des Phénomènes obfervés
& attribués à certaines Gaufes; c’eit un fim-
I pie R é c i t à'Evénemens. Entre ces Evéne-
11mens--, tous ceux qui font détaillés font de na-;
I ture à avoir laifle des traces. fur la ' Terre. S iJ
Wliifloire naturelle & celle des i
Hommes ne nous
jjndiqüent point ces traces, les Evéne'méns font
Incertains; fi elles nous en indiquent qui les con-
Itr,édifient ils font inventés; mais il au contraire ,'
«liés nous découvrent ces traces, le R é c i t én-
lie f eil certifié , par lè feul moyen qu’âyent les
Hommes de découvrir la Vérité dans les objets de
ce genre.' Tel cft l’examen important dans le-•
■uel je vais entrer.:
[ Le G l o b e t e r r e s t r e eut donc fort Com4
■nencement mais fous-; quéllt apparence ? C ’eiL
lie que M o y se. rie dit pas, & qu’il étoit inutile]
¡pour l ’I I o m m e de lavoir.. On voit feulement-
Bans fon .Récit une Epoque , où commencèrent les !
taufes prinçipâles qui ont agi des lors fur ce !
pLobE; c’efl: celle où la M e r fut diftinéle des j
mlontinens ; où le F lu x ’& reflux "tes Courant |
commencèrent" à opérer fur -fon Fond ; où' les !
r /u ie s , les Vents & les Fleuves agirent fiîr la ■
purfaçe fèche.
1 Au commencement de cette Période , notre
I jlo b e étoit compofé de certaines Suhflanc es'
merreflres, fous 'certainesFormes, le tout réfultant.
i es. ^ auTes antérieures : mais ces Caufes ne font
¡pas indiquées dans le R é c it dé M o yse, & jüs-
I# préfent les Hommes ne les ont pas découver-
Tome V. S s tes