
conféquences allez initru&ives fur mi
toire de notre Globe. C’eft à quoi je m’at
tacherai principalement, en parcourant tou
ces terreins nouveaux, qui vont faire pou
quelque tems le principal fujet de mes obfer l
vations.
En venant de Winfen i c i , j ’ai esquiffélj
partie que j ’obferverai la7 première. NoJ
route fut d’abord fur la digue intérieure dl
Neuland , & enfuite dans les Marfchs J
conduifeiit à Hambourg. Cette petite "Ville I
ainii que celle de Boxtehude que nous trot»! I
mes enfuite, font bâties au pied de la Geij I
c ’e ft-à-dire, qu’affifes fur le terrein continu
tal, & par là à l’abri des inondations, elli
ont entr’elles & l’Elbe tous ces riches terreii
nouveaux, qui font l’objet principal de Ici
culture.
De Hambourg à Boxtehude nous rentrât»
fur la Geefi, ou terrein continental, fembt
ble à toutes les autres Bruyères en Collim
que j’ai obfervées. On y voit de la culture
mais il y a plus encore de terrein fauvagi
Dans toute cette étendue , les bords des Col
nés s’avancent comme des Promontoires dan
les Marfchs, que l’on prendroit encore pou
un même golfe avec le Fleuve jusqu’à H»
lour g Si Alt ona, pour peu qu’il y eût de brume
I p e Boxtehude à Stade nous pafTâmes de nqu-
feau fur la Geeft , dominant partout Y Alte-
tynd» qui eft ^ première Màrfch que j ’obfer-
lerai de près. Je ne faurois avoir plus de fe-
d>tirs pour que rien ne nü’e'chappe : l’èxcellen-
te famille de Mr. Marcará me procure tout
ce que je pouvoïs defirer. Deux de fes frè-
5 s, l’un Secretaire des Etats du Pays, l’autre,
■une encore, mais très ardent obfervateur,
«aient bien être de nos courfes ; Si nous allions
partir.
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