
5, de ion L it : la M e r, en coulant dans cet espace
„ enfoncé, a laiile à fec ce L it ancien , qui
}) forme nos Continent”
Je m'arrêteki, M a d a m e , parce que p o u r
aller plus loin il faudroit entrer dans de p lu s
grands de'tails fur les Phénomènes : mais V o t r e
M a j e s t é voit bien que nous avons déjà fait un
grand pas, dés que nous fommes arrivés à une
R é v o l u t i o n d’ün genre déterminé. Nous
ne la chercherons donc plus par, l’Analyfe des
phénomènes ; mais en les raflemblant en plus grand
nombre & les accompagnant de déterminations
plus précifes,nous les comparerons à cette R e ’vo-
¿ u t i o n découverte, pour connoître ii elle p eu t
foutenir un examen rigoureux.
& &
L E T T R E
L E T T R E CXXXVIII.
fixamen fynthètique des réfultats de la Recherche
précédente; où / ’H i s t o i r e d e l a T e r r e ,
ejl tracée , depuis l'état pofé précédemment
comme primordial, jusqu'à la R é v o l u t
i o n qui a produit l’état préfent. g
L o n d r e s , Janvier 1779*
M A D A M E ,
BI j’eufle dit à V. M. dès l’entrée , que à'anciens
Continent habités par les Hommes & les
¡pnimaux s’étoient enfoncées au deflous du niveau
le l’Ocean, qui s’y étoit jetté, & qu’il étoit res-
té pour demeure à leurs fucceiTeurs le L it ancien
les Eaux, je ne fais fi E lle auroit eu la for-
lé de lire plus avant. Les Phénomènes, obfervés
■bec la moindre attention, font fans doute affez
grands & affez différens de tout ce qu’opèrent les
taules connues, pour qu’une pareille Révolution
p aît rien qui étonne : mais comme dans 1 Empire
de Y Imagination, les difficultés fur la Nature
j e réfolvent au Pays des Chimères ; on s’accoutume
peu à peu à ne confidérer ces fortes d’Hypo-
Gg 3 thèfes