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-Cet ajournement eft prononcé. Plufîeurs membres
prefentent des rédactions de l'amendement
de M. Martineau. On propofe d'ajourner cet
amendement.
M. de Croi-y'. Dans le Boulonnois &dans la Châtellenie
de L i lle , les filles ^ fuivant la coutume locale
j n'ont rien dans les rotures ; elles ont feulement
le quint dans les fiefs; mais les fiefs devenant
roture 3 fi j'avois le malheur de perdre mon
père dans l’intervalle de l’ajournement . mes fceurs
n auroient abfolument. rien. L'ajournement eft
rejetté.L'amendement de M. Martineau eft adopté.,
rédigé comme il fuit ;
“ Décrète néanmoins que les puînés Scies filles,
dans les coutumes où ils ont eu jufqu’à prêtent,
fur les biens tenus en fiefs, plus d'avantage que
fur 1rs biens noir-féodaux „ continueront de prendre
j dans les ci-devant fiefs, les parts à eux aflî-
gnées par Jefdites coutumes, jufqu'à ce qu'il ait
été déterminé par l'affemblée nationale un mode
■ définitif & unitorme de fucceffions pour tout le
royaume ».Les autres amendemens font écartés par
la quation préalable.
M. G u i lla um e demande M. le Chapelier. 11 confîdèlar ed ilv'eifxicoenp dtiuo nd ércerleatt ivdee laiutixq ugee.n s• mariés , comme aufli immorale qu'impo-
furL c'aeftfteem dbelméea nddéec,i dene qdui’vili fnio’yn .a Lpaes dliéecur eàt *d éplriobpéorefér 1p aarm eMnd. elme eCnth adpee lMie.r , Mà alar tfinueitaeu d,u qeufet l uenfat npilmaceé
ment adopté.
A IX . f. m. Chef-lieu du département de la
partie de i’Oueft de la Provence.
Pour obtenir ce titre , la ville d'Aix a été à
I aflemble nationale 1 objet d'un rapport & de
quelques débats que flous allons rapporter : ainfi
que ceux qui ont eu lieu fur les troubles du mois
de décembre 1750 , arrivés dans cette ville &
P ° “L .m' j UÏ faire fentir l'efprit des tems & la
jultefle du rapprochement fait par M l'abbé
Maury, à la féance du iS décembre, nous v
joindrons les difcuflions élevées dans la même
-leance-, fur 1 affaire de Lyon, que, fans cette
laifon, nous euifions renvoyée au mot L y o n .
o c an ce au Lundi premier février 175)0-
M. Gofm. La ville de MarfeiUe demande à êtr
chef-lieu de département : fon infuence s’éten
iur la France entière 5 fon commerce eft dans 1
dépendance journalière de l’adminiftration L viHe de Lyon , moins importante qu'elle , quoiqii
placée a l extrémité de Ion département, a obten
d en erre le eàef-lieu. Pourquoi Marfeillè ne joui
T O ? avantage ? pourquoi féroit
elle 1 elclave d un departement agricole ?. pour
- quoi forceroit-on cent cinquante mille habitans'
le reunir à la ville d’A ix ^ tandis qu'une ancienne
antipathie leur fait redouter cette réunion ? Dans
une deliberation prife par les parties intéreOees
. MarfeiUe a obtenu en fa faveur douze luftrag«
' contre fïx.
La ville d’A ix répond à cettë cité : foyez ce
que la nature vous a fait 5 foyez commerçante &
maritime 3 n'enviez pas les fecours que réclame
notre pauvreté : yous redoutez un département
agricole 5 mais le commerce & l'agriculture ne
tiennent-ils pas l'un à l'autre , ne doivent-ils pas
s'aider mutuellement ? Les décrets de l’affemblée & l'intérêt des adminiftrés preferivent de placer
autant qu'il eft poffible, le chef-lieu dans le
centre. La prétention de Marfeille contrarie cet
intérêt & ces décrets. A ix eft parfaitement central
: à cet immenfe avantage local fè joignent
’ des confidérations bien puiffantes 3 elle va perdre
fon parlement, fa chambre des comptes, fa cour des aides : ces établiffemens attiroient quelques
étrangers dans fon fein , augmentoient un peii
fes confommations, fur lé femelles fe perçoit 1 impôt
qui fait toute fa richefl’e.
Le comité penfe qu'on nefauroit trop, en ce
moment fur-tout, ménager la ville dé MarfeiUe...
Il propofe le "décret fuivant : ce La ville de Man
feille fera le chef-lieu du département de l'Ouell
de la Provence’ Les électeurs s'affembleront à
Lambefc, liège des anciens états, pour y déterminer
, à la pluralité , les chefs-lieux des établiffemens
que la conftitution deftine à cette parue
de la Provence ....
M. Bouche. C'eft un fpeélacle bien Singulier
que celui qui, depuis quelque tems ,. fe prslente
à vos yeux. De petites villes viennent fe difputer
un peu plus d’iliuftration, un peu moins a'obf-
curité : aujourd'hui, une ville riche & commerçante
, qui pofïede huit cens millions dans fon
commerce, & jdont le territoire vaut quatre-yingt
millions, vient difputer à une v i l l e p a u v r e , le
refte de vêtement que lui laiffe une révolution
fàlutaire. MarfeiUe' eft connue de tout l'univers
par fon luxe , par fon opulence & par fo n ambition.
Cette ambition s'eft montrée fous toits le s règnes:
tantôt MarfeiUe a.demandé l'a d m m iftr a tio n , tantôt
la cour des aides , tantôt la m o n n o ie , &c.
elle a voulu toujours exifter feulé, 8c par elle-même;
fes députés ne fe regardent pas comme provençaux.....
La rare honnêteté du comité a été trompée:
c'eft à tort qu'il ditqu'une délibération a décidé
la queftion. Cette deliberation n’exifte pas;
fi elle exifte , je demande qu'on en d é p é f e le procès
verbal furie bureau 3 il.fer-a notre.ju g e ....
Marfeille veut réunir tous les avantages, parce |
qu elle jouit d’avantages immebfes. Huit mille ba-
timens , trente mille étrangers entrent 8c fortent
journellement ds fes, murs 8c de fon port. Elle a
a 1 x A I X 261]
■Rieiits- dleesu éxtiaèbmlieff epmaretnies qduue n ulém léurxaei rpee ,1uat c'dienfqirueirè 3m leà .
partie du papier du royaume, circule chaque dtouulirî xdea n&sf odne fleai nv.o Slueps tdée. hDoorsu zéeta mleinllte l ehsa briictahteio finess idnéuli-coienufefe, s dlo’ennt tloeus rmenati,s oenlsl efse mfobrlmenetn ts ’uêntree vpillale
lceése sp luasu h geruér eduux c. aLpar ivceil l.e& du plaifîr, dans les lites - Mources dans quelques d’g’eAnisx tdr’oauffvaéi reto, uatettsi rféess ', •&|e rrse leiglliee upxa qr ul'eesl léet arbenliffefermmee ndse pcuivisi lsd,i xp-houliitti qcueenss ? faenst. uEnlilqeu eef t& p efordibulee ,a vfia nlata cgoen. fLtiàt urtaiiofno nla, lpar ijvuef.t idcee
tsee rlveés. cEolnlev eenfta nacue sc ednetmrea nddue- ndté qpuar'itle lmuie nfto 3i t Mcoanr-,
' paldime ienfitf àtr él'sepxlatriédmenitt iéc 5i pvoous rd eélclere,.t.s.. &Q ul'ein Mtéarrêfte idleles aniite no uf erna’ apiat sp amso lienss élat.a pblluifsf efmloernifsf annoteu vveilalue xd',e le'lule- nfaivireer sm. Loue ribr.i,e npfoauitr daei nlfai 'dréivreo l,u .t.ido'unn en 'eafpto ppalse xdiee rpiochlietfifqeuse , des hommes engraifféà par le luxe , les 8c le commerce..
i u1 n Mg.r aBndo uncohme bterer,m dien e,f faoints onpiifntoiorinq ü,eens rapppreeuiîvaenst Kferpaprépfaenntetes cdoum pmaetr iuontief mraei fodnès qhuaib idtaonist pdr’éAviaxl.o Iirl ! fur tous les avantages politiques , le fléau de la
j• dpee lMle,a rqfueii lrleè,g n&e 'qcuoni,t inauu eplrleemmeienrt fodaunpsç olen ,L oabzlairgeet. j lde’si nbtaerrrcièerpetse rS rlleess ctroimbumnuanuixc.a Itilo cnosn cl&ut edne; dféemrmaner- l[ ÿpàanrtt eqmueen tl ed ec hle’of-uleieftu d8ec llae sP. réotvaebnlicfefe fmoeiennst dauc cdoér-- Ijés à la ville d’A i ? .
HMo nM im....p orertparnécfee n,t efa l epso- pdurolaittsi oann,c ifeens sc odnet Mribaurfteioilnles., • i$ffe roebniderrev e qu’il ne faut que trois heures pour Hue cette dd’Aerinxi èàr eM vailrlfee ifloleit, l&e. qfiuéeg el ad p’uenftee aedxmigi-e pWiiolrnrast inoen d qéucii dveezil lpea fsa ndsi ct-eiflf,e lpeosu irn étécraêrttse r dcee fMléaaur-. IHferannlec e. m•;ais les vôtres , mais ceux de toute la
|HP e bL l’Archevêque d*Aix appuie la coftclufion ; -ies Mré.l uBltoa-utsc.h Le,e pcahr edf-elsi erua ifdoinrn deémpeanrtse mdoenntt vdooicrit He^frpeo rnadpapnrcoec hnéé cdeuf fcaeirnet.r eI,l fAauitx c eofrti flue lltieeru l ’dine tcéorêr-t Hn plus grand nombre : Marfeille & fon territoire
LHpiafeiste pnltuesn td uen 'e2 0p0o,0p0u0la tfioonnt dreé p1a5n0d3u0s0 0d anhso mlem reefst e5
|€?..(^c;o:Pnalrotemtnmeuatt.i °Inl sf,a uetx ctrpênmfuelmteern lte sc choènrevse nàa nMceasr -: I ^ n ut »r arte e unrd sr oient trop coûteux le féjoür des ad- wonier les p8acy sd élse sé lmecotienusr sr.i cEhnefsi,n, leeft buenfo mino dtief
„gqruaen d;lâe ' ’ cfaognëffifdeé fdatei oln'a. ffe'mblée a toujours pris en
On ferme la difeuffïon.
» 5q5 uLe 'alaf fveimllbèl'dée décrète à une grande majorité « ment de l'oue’ Aft i xd e felara P lreo cvheenfc-el ie»u. dEull ed éapdaorptete- dpou ucr olme fituér pdleu sc olèn fptritoujteito dne. décret propofé au nom
S é a n c e d u 18 D é c em b r e . 175)0»
tatMion. Rdiuq udeét tpi al r’ateînmée (nc it- ddeevs abnot Mucihr aebs edauu )R. Lhaô ndeé p, ua
rteerçmu idneast inoonu vperlolevsif aofifrleig edaen tle'sa fqfeumi ebxléieg e5 netl luense f odnét
lceo nptreénfuideesn td adnes lu'andem leinttirfetr aotfifoicni edllue d, éapdarreteffméee npta r, •a1u4 pdréécfeidmebnrte d.,e l'affemblée nationale, & datée du
voMici. lR’eixqturaeittt.i :fait leélure de cette lettre, dont
?m e*n> sD ,e lpeusi es nlnee dméicsr edte qîau ir éa vfuopluptriiomné ttioeunsn elenst pjoarulie-- nmeèllneamçpeihetn tdlae st raanffqeumilblilétée sp. uqbulii qdueep, u&is eloxncgit-oteiemnst la furveillance de l’adminiftration. Les titres d ’ a m i s
d u r o i , d ’ am is du c le rg é , à ? am is d e la n o b le j fe bqiue'and coepst èrraefnfet mcebsle cmluenbss , paonunvooniçeonite ndte avfefnezir cdoamndgeesr
eux. Il exifte à A i x : deux autres clubs j l'un a m is d e la ç o n f li tu t io n , l’autre c lu b a n tir -p o -
lni taicqéusc .d 'Iuln é ctohoitc ,a tiefér rdibel ev.o..i.r.. Dquéejà nleosu ms éetmiobnrse sm deu^-- 'ncoocuavredaeu bclalunbc haen 3n coenuçxo ideen t laq uf’oilcsi ëptér ednedsr oamieinst dlôa mlae çnot ndfel imtuatiionnte ,n iurn lias faoui cdluube- aaruit i-fperomliteinqut ec i,v ijquuree.
gLiems epnret mdeie rLsy foen rnéouisn idraennst uanv ecca flfeés , odffaincise rlsa dfoui rréée
fdaun t 1d6 e5v adnets dceé pcuatéffsé ,d feusr deenut xh ucélsu b, s artétauqnuiéss, ,p a&f- .bqlueeflfquurees n-u'enfst bdlaefnfgées ràe ucfoeu..p..s.. .d..eA puiffftiotôlet t l5e sa uccournpes laad mmiunnifictriaptaiflsit éf e3 dra’afufètrmesb lderéepnutt,é •s& p aferc.roéuurnuirreenntt l àa rvaidllme ipnoifutrr avtiopirri cdeu qduéip afret e. pmaefnfot.i.t.,.Q 8uc aetnre i noffofircmieresr: fdoen -L ycoonmnmoiusn feu 3r enatu affrirtêôtté sl ',a d8mc icnoinfldrautiitos nà flua tm iani-- ftiteimr t,e f aqifuaei edh'ta uptrreensd roef fliceise r.sa,r mfee rse nadu oriéegnitm aue nqtu, ar8c
qmuu'irlis .p feo uprr oehp oafroriaecnhte dr ele murasr cchaemra Craodnetrse q l’uhiô yt eéltcooiemnt-- tdoéutess dmesu.Lx ec monanjours dpuar r éleg.uimr peanttr i&otlieim que a,.rfteie rre-nmdairîterneç«. yà alau mrouitn icài pparleitnéd rpeo..u..r. ...cLo'nacdemrtienri flleras tmieenf urreeqs uqitu f'iet- départ immédiat du régi-meiit^ ce qui fut exé-^