
M i l l e f a n t i , pâte de vermicelle qui a une
forme ovale, de la groffeur des bois. Tom. VIII,
pag. 411.
M i n e d e p l o m b . Efpèce de minéral d’une
couleur noire argentée , dont on fait des crayons.
Tom. II3 pag. 27.
M i n i u m . Chaux de plomb , qui donne un
rouge fort vif. Tom. II, pag. 17.
M i n o t . C’eft une mefure pour les grains. Le
minot doit avoir fuivant les règlement , onze pouces neuf lignes de hauteur, fur un pied
deux pouces huit lignes de diamètre. Tom. I,
pag. 22j.
M i n u t e ( écriture ). C’eft la plus petite ronde.
T.II,p. 35)8.
Mire. C’eft la marque fur la longueur d’une
arme à feu , qui feit de guide à l’oeil du tireur.
T. I , p. 82.
M i r o i r ( art du joaillier ). G’eft un efpace
uni, réfervé au milieu du fond d’une pièce quelconque.
T. II j p. 181.
M i r o i r s de m é t a l ( art de conftruire les ).
T. V. p. 124.
V o c a b u l a i r e , pag. 128.
M i r o i t i e r ( art d u ). T.V, pag. û 1 .
Etamage , pag. 112.
M i r o i r s a r é é l e c t io n j p . 1 16 .
V o c a b u l a i r e 3 pag. 121.
Huit planches gravées. Tom. III des gravures.
M i s e . C’eft la difpofition des pièces de bois
d’un train à flotter. T. III, p. 1.
M i t r a i l l e . Fragmens de vieux cuivre. T. II,
pag. 13 y.
M i t r e ( art du coutelier ). C’eft I’embafe ou
le renflement de la lame d’un couteau qui pefe
fur le manche. Tom. II , pag. 54.,
M i t t e . On donne ce nom à une vapeur infeéle
& très-dangereufe, qui fort des fofles d’aifance.
Totn. Vin , pag. 734.
M i x t i o n ( art du doreur). C’eftle notp qu’on
donne à un mordant léger pour fixer la dorure à
-l’huile'. Tom, II, pag. 274,
M o d è l e ( art du fondeur de cloches ). C’eft
une couche de ciment & de terre de la forme
& de la même épaiflfeur de la cloche qu’on veut
fondre. T. I » p* 726*
M o e l l e s ou M o u s s e s . Ce font des noeuds
formés par quelque matière dure dans l’ardoife.
Tom. I , p. 68.
M o i g n o n . Le coutelier nomme ainfi le bouton
qui feit d’ornement au bas de la branche
des cifeaux à la berge. Tom. II, pag. 5 y..
M o i n e . C ’ eft le nom d’une bourfoufflure qui
paroît quelquefois à l’acier & au fer en le forgeant..
T. II, pag, yy.
M o i n e . Ce terme fe dit de l’endroit d’une
feuille imprimée qui n’ayant pas été touchée avec
la balle par l'ouvrier de la prelfe, vient blanc
ou pâle. Tom. III, pag, 608,
M o ï s e s . Liens de bois qui embraflent les
pièces d’un affemblage de charpente qui montent
droit dans une machine* Tom. I , pag. 608.
M o i s o n . C ’eft la dimenfîon & la qua lité que
d o it a vo ir un o b je t de com me rc e. T om . I , p. 08.
M o i s s o n n e u r ( art du ). Tom; VI, p. 736.
M o i t i r l e p a p i e r p o t , terme de cartier. C’eft
le tremper de manière qu’il foit pénétré également
par l’eau. Tom. I , pag. 480.
Mole. On donne ce nom au fil de laiton,
deftiné à faire les têtes d’épingles. Tom. II,
pag. 47J.
M o l e t o i r . C ’ eft un ve r re fc e llé fur u n e pierre
mince , & qu’ on fr o t te de p o té e . T. III, p . 220.
M o l e t t e . Extrémité de T’éperon faite en
forme d’étoile à fix pointes ou d’une petite rofe.
Tom. II, pag. 449.
M o m i e . Cire noire pour la greffe des arbres,
Tom. I , pag. 700.
M o n d e r d e s a m a n d e s . C’eft les dépouiller
dejeur peau après les avoir échaudées. T. II,
pag. -100.
M o n n o i e . Pièce de métal marquée au coin
d’un, prince ou d’un état fouverain. Tom. V,
pag. 222.
M o n n o i e fou r rée , eft c e lle qu’un, faux mon-
no y eu r fa i t d ’un métal d e v i l p r i x , &: qu’il
cou v re de lames d’ or ou d’ a rgent. T. V ,p â g . 222.
Monnayage (art du), ou de la fabrication
des monnoies & des médailles. Tom. V, p. 13 a.
Eflài du titre de l’argent, pag. 132. ■ _
Eflai du titre de l’or, pag. 136.I
Fabrication des efpèces, pag. 137.
Obfemtions, pag. 151.
Des médajilei, pag. 205..
V ocabulaire, pag. 207.
20 planches gravées. T. III des gravures.
Addition à cet art du monnoyage. Tom V ,
pag- 773-
•Réponfe du fieur de Rotours à une critique
de fon mémoire fur les monnoies, ibid.
M o n o c l e . Lorgnette d’un feul verre. T. IV ,
pag. 263.
M o n o c o r d e . Infiniment inventé par Pytha-
gorepour mefurer géométriquement ou par
lignes les proportions des fons. Tom. IV, p. 170..
M o n t a g n e ( bleu de ). C’eft un minéral ou
pierre fofiile bleue. T. I, p. 219.
M o n t e - r e s s o r t . Outil qui fert à l’arquebu-
fier pour monter le grand reffort fur la noix de
la platine. T. I , p. ny.
M o n t e r l a t u i l e ( art du couvreur ). C’eft
jetter trois tuiles couchées l’une fur l’autre à un
compagnon monté fur une échelle , qui les reçoit
& les donne à un troifième , & amfi de fuite.
Tom. Il, pag. 72.
M o n t e u r e n b l a n c . Ouvrier qui difpofe
le bois du fufil à recevoir le canon & les autres
pièces qui doivent y être attachées. Tome I,
p a g . ny.
M o n t u r e d e s c o u t e a u x . Tom. II, p. 35?.
M o r a i n e . C’eft , dans l’art du maçon pi-
feur, un cordon de mortier de chaux & fable
corroyé qu’on forme autour d’un” ouvrage de
pifé. T. IV, p. 358.
Mordaches. Tenailles de bois qu’on met dans
l’étau. Tom. II, pag. 55,
M o r d a n t . C’eft une liqueur vifqueufe & fic-
cative qui fert à happer les fubftances qu’on y
joint. Tom. II, pag. 27.
M o r d a n s ( art des ), Tom. V , p. 231.
Mordant pour dorer-& vernir , ibid.
Mordant en peinture , ibid.
Mordant a Vhuile, pag. 232.
V o c a b u l a i r e , p ag . 1 3 3 .
M o r d r e , fe dit de l’adlion d’entamer un corps, parle frottement d’un autre. Tom. II, p. 181.
M o r e s q u e s . Ornemens de caprices & feuillages
de«fantaifie , que l’on emploie fouyent dans
la damafquinerie. T. I, p. 705?.
M o r f i l . C’eft une petite lifière très-mince ,
très-flexible & très-coupante, qui fe forme tout
le long d’un infiniment tranchant, lorfqu’on
l’émout fur la pierre à aiguifer, ou ioiTqu on
le pafle fur la poliflfoire.-Tom. II, pag. yy.
M o r f i l s . Ce font les dents ou les défenfes
féparées de la tête de l’éléphant, Tom. II,
pag* 339*
M o r f o n d u , fe dit d’un cheval attaqué d e la raorfondure , qui confifte dans un écoulement
de matière par les narines. Tom. I, pag. 656.
M o r i l l o n s & d e m i - m o r i l l o n s . Les lapidaires
nomment ainfi des éméraudes brutes qu’on
veni au marc. Tom. II, pag. 181.
M o r i o n . Cafque léger. Tom. I , p ag . 7 7 .
M o r s . C’eft, dans la bride d’un cheval, le fer
qu’on lui pafle dans la bouche. Tom, II, p. 445?.
M o r s e s { art du paveur ). On entend par ce
terme tous les rangs de pavés qui vont aboutir
aux bordures en traverfant le chemin. Tom. VI3 pag. 103.
M o r t a i s e . C’eft un trou fait dans une pièce
de bois , de la forme du tenon, qui doit y être
joint. Tom. I , pag. 608.
M o r t e l l i e r ( art du ). Cet art confifto.it à battre dans des mortiers certaines pierres dures,
pour en faire du ciment. T.V , pag. 234.
M o r t i e r . Pièce plus courte que l e canon ordinaire
, fervant à jetter des bombes & des grenades.
Tom. I, pag. 353.
M o r t i e r à p e r d r e a u x . Celui qui eft accompagné
de plufieurs autres petits mortiers pratiqués dans
l’épaiffeUi de fon métal , ibid.
M o r t i e r a La C o e h o r n , inventé par ce célèbre
ingénieur, pour lancer des grenades, ibid.
M o r t i e r . Nom d’une efpèce de bougies de
nuit, fondues dans un moule. Tom. I, pag. 700.
M o r t i e r . C’eft l’union de la chaux avec le
fable , le ciment ou poudre d’argile cuite.
M o r t i e r b l a n c . Celui qui eft fait avec une chaux d’une foible qualité.
M o r t i e r b a t a r d . C e lu i fa it a v e c d e la
b onne & mauva ife chaux. T . I , p. 6 79 .
M o r u e s , M e r l u c h e s , C o n g r e s (art d e pêcher & de préparer ces poiflons). Tom. V.a