
C ouchis. On appelle ainfi les nouvelles pouffes
de garance qu'on couche de côté & d ’autre en
terre. Tom. 111, p. 141,
C oude. C ’eft l'extrémité d'une trompette ainfi
appellée, parce qu'elle formé le coude. Tom. I ,
pag.,éjy.
C o u d e ,(le )- Dans le cheval eft cette partie
pointue fituée derrière & au-deffous de l'avant-bras.
Tom. I , pag. 643.
CouiLLARD. Les charpentiers donnent ce nom
à deux pièces qui, dans ia conftrudtion.d’un moulin
, entretiennent les traites qui fuportent la cage
de la chaife qui eft au-deffous. Tom. I , pag .605. .
C o u lan t . Ornement de diamants que les femmes
mettent à leur cou. Tom. I I , pag. 179,.
C oulée ( écriture). Se dit d'un cara&ère penché
& lié de pied en tête & tracé avec plus ou
moins de rapidité. Tom. I I , pag. 3.96.
C oulée tondue. Celle où l'on jtffeéte de faire
les queues & les têtes de certaines lettres fort
courtes, ibid.
C ouler. G^eft l 'opération par laquelle on donne
au verre la forme de glacé. Tom. III, pag. 218.
C ouler la glace fur l’étain. C ’eft faire gliffer la
glace fur la feuille d'étain chargée de mercure,
ibid.
C ouleurs & vernis (a r t de préparer les).
,Tom. I I , pag. 1.
Mémoire fur le vernis de la Chine, pag. 17.
V oca bula ire , pag. 25.
C ouleurs ( impreffion en). C ’eft l'impreflion
qui fe fait de plufîeurs planches préparées pour
communiquer à une même eftampe des couleurs
différentes. Tom. I I I , pag. 636.
C ouleur d' ea u . Couleur qu'on donne au fer
ou à l'acier en le faifant paffer au feu. Tom. I ,
pag. 708.
C ouleurs des cartes à jouer. On en diftingue
cinq, favoir : le jaune, le rouge, le noir > -le bleu
& le gris. Tom. I , pag. 472.
C oulevkînê. Nom donné à une pièce de i
canon à caufe de la figure cfune touieûvre qtre
l'on repréfentoit deffus, Tom. 13 pag. 376,
C o u l o m b e s terme du charpentier. Gros po"
teaux dansles cloifons, ou pans ae bois fur lefquels
portent les poutres. Tom. I , pag. 60y .
C oup. C ’eft le nom qu’on donne à une des
façons que reçoit le grain pour en tirer la biere,
Tom. I , pag. 3 0«,
C oup de Feu. - On nomme ainfi la petite teinte
rouffe que la cire prend, lorfqu'on la fait fondre.
Tom. I , pag. 698.
C oup de hache. Mauvaife conformation du
cou d'un cheval qui préfente un creux à la joho
.tion du cou & du garot. Tom. I , pag. 6y4.
C oup de lancé". Enfoncement comme une
efpèce de goutièrë qui dans certains chevaux va
le long d’une partie au cou fur là tête. Tom. I ,
pag, ^ 4 .
C oup de langue. Coup d’archet, coup de
poignet , coup de doigt. C'éft l'articulation bien
prononcée que l'on fait par ces moyens fur divers
inftruments de mufique. T om .IV ,p a g . 159.
C oup-de-poing. Inftrument fait comme une
vrille pour percer les tonneaux. Tom. I I , pag. y 2.
C oup de v e r r e . C'eft la quantité de verre
en fufîon que l’ouvrier enlève à chaque fois avec
fa plaque. Tom. I I I , pag. 218.
C oupe-cor s (art du coutelier). Inftrument dont
là lame a un peu de courbure & de longueur.
Tom. I I , pag. j 2.
C oupeau ou cou po n . Terme de cartier. C ’eft
une bande de carton -contenant cinq cartes fur
la longueur. Tom. I , pag. 479.
C oupellation. "C'eft l’aétion de purifier l’or
& l’argent en les fondant avec le plomb à la coupelle.
Tom. V , pag. 210. \
C oupelle. Sorte de vaiffeau de terre évàfé
en forme de coupe plate. Tom. I I , pag. 72.
C ouper. Terme de boulanger. C ’eft trier les
farines & lés mettre chacune avec celle de leur
efpèce. Tom. ,1, pag. 279.
C ouper l’ o r . En terme de batteur d’or. C ’eft
artager une feuille en quatre parts, pour être
attues & amenées chacune à la grandeur qu’elles
avoient avant d’ètre réparées. Tom. I , pag. 210*
C o u p e r o s e o u j v i t r i o l # Sel minéral qu'on
tire*par lo tion, filtration, évaporation & cryftal-
lifation .des pyrites il y en a de trois fortes de
blanc , de verd , de bleu.' Tom. I I , 'pag. 16. J
C ouplet. Les arquebufiers appellent couplet-
un fufil dont le canon* eft fait de deux pièces-
qui fe raffemblent par le moyen d’une vis. Tom. I ,
pag.8ï.
C oupon. C ’eft la 18e. partie d’un train de
bois -flotté. Tom. I I I ,* p a g . j .
C oups-doubles. Dans la fonnerie des montres
ou des, pendules, ce font les doubles battemens fer-
vant à diftinguer les quarts. Tom. III, pag. 448.
C o u pant e ( écriture ). C ’eft le nom d’une écriture'
curfive & rapide qui fe fait par abréviation.
Tom. II,,pàg. 396.
C ourantin fimple. Fuféë volante couchée fur
un tuyau enfilé dans une corde. T om .I , pag. 173.
C o u r a n t in ;double. C ’eft. lorfqffpn ajoute'
une fécondé'fuféë placée en fens contraire, ibid.
C our ba tur e . Se.dit du battement & de l’agitation
du flanc du "cheval.’ Tom. I , pag. 6y4.
C ourbe fe dit en charpenterie, de toute pièce
de bois ceintrée. Tom. I , pag. 6oy.
C ourbes rallongées. Celles dont les parties
ceintrées ont' différents points de centre , ibid.\
C ourbe d'esc a l ie r . Celle qui forme le quartier
tournant, ibid.
‘ C our-cAillet. Nom qu’on donne aux appeaux
dont onfe fert pour attirer les cailles-dans le piège.
Tom. V , pag.-*388. ' .
C oureurs de jour. Filons de charbon de terre
qui viennent mourir à la fuperficie de la mine.
Tom. I , pag. 529? ...
C ouronne (art du diamantaire ). C ’eft la partie
la plus éminente de la taille du diamant rofe. Tom.
I l,, pag.; 179.''I f
C ouronne. C ’eft la* partie la plus baffe du
paturon ducheval, laquelle règne le long du fabot.
Tom. I , pàg. 654., 1
C ours de pannes en charpenterie. Ce font
les pannes ouNpièçesdebois qui fontaubout l’une de
l’autre pour faire là longueur du comble. Tom'. I ,
pag. 605.
C ourse" ( tirer l’émail à la ), C ’eft tirer un
fil d’émail fi long qu’il faut le foutenir par les deux
bouts. Tom* I I , pag. 427.
C oursiére. C ’eft l’ efpace où. la roue du moulin
à eau tourne. Son fond eft un plan incliné, afin que
l’eau ne s’ y arrête pas. Tom. V , pag. 92.
C ourt-j o inté . Cheval dont le paturon eft court.
Tom.‘ I , pag. 6y4.
C ourt monté de' derrière.Cela fe dit d’un
cheval qui paroît bas des reins. Tom. I , pag. 6y4.
C ourt ailles ( art de l’épinglier ). Ce font
les épingles manquées. Tom. I I , pag. 473!
C ou r tau d . Cheval de moyenne taille à qui
on a coupé la queue & les oreilles. Tom. I ,
p ag .% 4 ; /
^ C ourtes lettres . Terme de fondeur de caractères
d’imprimerie, pour diftinguer les lettres dont
le corps doit être coupé des deux côtés à ^extrémité
de l’oeil , pour le laiHer ifolé. Tom. I ,
pag. 4^1.
C oussinet. Rouleau de paille nattée que les
couvreurs attachent fous les pieds de leurs échelles.
Tom. I I , pàg. 71 .
C oussinet des doreurs , fur lequel on pofe
les feuilles d’or. Tom. I I , pag. 273.
■ C outeau . Inftrumentcç>mpofé d’une lame tranchante
& d’un manche. Tom. I I , pag. 31.
C ou t eau , a l a berge. Celui qui a deux
lames ajuftées à tête de compas par leur talon.
ibid'3 pag, 53. W
C outeau a t r a c e r . Cifelet avec lequel on
trace & on enfonce un peu les endroits’où l’on
veut frapper ou imprimer quelque gravure. Tom I ,
pag. y©8.
C outeau, a ta il le r . Outil d’acier fort tranchant
dont les damafquineurs fe fervent pour faire
les ■ .hachures furdefquëlles ils placent leur fil d’or J
où d’argent. Tom. I , pag-. 708.
• C o u t ea u a refendre. Petit cifeau d’acier
dont on fe fert pour refendre les feuilles gravées en
relief fur le métal, ibid.
C oXjtèau de cha s se. Efpèce d’épée courte &
forte dont la garde n’a qu’une croix & qu’une
poignée Tans pommeau. Tom. I I I , pag. 61.
, C outeau a r a c c o u t r e r . Cèt outil du v itrier
a la formé d’un couteau de table dont la lame