
branches eft triple eh épaiiTeur de l’autre. Tom. I,
pag. 606.
ÉQITERRES. Morceaux de fer-blanc ou de tôle
qui fervent à foutenir l’aflemblage des différents
ouvrages du coffretier. Tom. I , pag. 742.
Ér em on ts. C e font deux morceaux de bois
carrés qui viennent embraffer le timon du carofle.
Tom. 1, pag. 621.
Esca lie r . Affemblage d’une certaine quantité
de marches dans .une ou plufieurs pièces de bois
perpendiculaires ou rampantes. Tom. I , pag. 541.
E scàrboucle. Pierre précieufe d’un incarnat
v i f & brillant. Tom. 11, pag. 148.
E scarpe (maçonnerie). Partie d’un mur en
talus depuis le bas jufqu’au cordon. Tom. IV ,
pag.'350. -
E sc l a v ag e . Ornement de pierreries que les
femmes font defcendre fur leur-, fein. Tom. I I ,
pag. 180.
E smtlïer (maçonnerie). C ’eft écarrir du moellon
avec le marteau & piquer fon parement. Tom.
iV , pag. 3 jo .
E scocher. C ’eft battre fortement la pâte de
farine avec la paume de la main. Tom. I , pag. 280.
E scopette. Arme à feu ou carabine. Tom. I ,
pag. 77.
E s c o péteri e. C ’ eft dans Fartifice l’explofion de
plufieurs feux Tom. I , pag. 153.
E scourgeon ou espiotte. Efpèce de grain
affez ^èmblable au feigle. On en fait de la biere.
Tom. I , pag. 3CO.
E spaces. On appelle ainfi dans l’imprimerie
de petits morceaux de fonte qui fervent à féparer
dans la eompofition les mots les uns des autres.
Tom. I I I , pag. 602.
E spad on . Grande & large épée qu’on tient
à deux mains. Tom. III, pag»161.
E spagnolette ( ferrutier ). C ’eft une efpèce
de fermeture de fenêtre. Tom. V I I , pag. 504.
E sprit-a rden t , ou esprit-de-v in . C ’eft la
liqueur qu’on Obtient de l’eau-de-vie par le moyen
de la diftillation. Tom. II , pag. 197.
E sprit-de-n itre. A c ;de obtenu du falpêtre
par le vitriol. Tom. II pag, 300»
E spr it-de-nitre fukîamt. Acide obtenu par
Fhuile de vitriol. Tom, H , pag. 300.
E sprit-de-n itr e flammifere. Acide nitreux
concentré au point d’enflammer les huiks,
Tom. II , pag. 300. ;
E sprit-recteur. C ’èft dans .certaines fubftan-
ces la partie qui contient le principe de l’odeur.
Tom, II , pagr 247.
E squive ( fucrerie ) C ’eft proprement la
terre dont on a couvert les pains, d efuc re, qui a
perdu fon eau , & s'eft rafermie. Tom, V I I ,
pag. 708,
E ssai d e s mines. Tom. V I , pag. 720.
E sse. Nom, donné au porte-vis, outil qui eft
en S, Tom. I , pag. 112.
E sselier. Dans la charpenterie^—c’eft un lien
qui joint l’arbalétrier avec l’entrait. Tom. I ,
pag. 606,
E ssence o u quintessence, C ’eft ce qu’on
extrait des parties huiieules d’un corps, par la diftillation
ou la macération. Tom. I I , pag. 93.
E ssence d’ orient ou essence de perles
fa ct ic es, C ’eft la matière brillante qu’on tire de
Fécailie de l’ablette petit poifton de riviere. Tom,
I I , pag, 427..
Es s e r ( art de l’épinglier ) . C ’eft choifîr la greffe
ur du fil de laiton qu’on veut employer pour la
fabrique des.épingles, Tom. I I , pag. 474.
F.ssette outil du charpentier. Son fer eft courbé,
aplati & tranchant d‘un côté & droit de Faune, 11
fert à dégroffir les bois. Tom. I , pag-606.
Es s orep , C ’eft faire fécher doucement des fromages
dans les caves des laiteries. Tom, I I I ,
pag.
E stadou outil du tabletier. C ’eft: une efpèce
de feie à deux lames entre lefquèlles il n’y a dî
diftance que l’ouverture entre les dents du peigne.
Tom. V I I I , pag. 41.
E stampe. C ’eft la feuille chargée des traita
d’une planche de,gravure. Tom. III, pag. 625.
E stocade ( 1” ), Épée de longueur, ancienne
arme de François,' Toni. I , pag.' y'y, --
E st ou terme de boucher. C ’eft la table à claire*
voie far laquelle lès bouchers habillent les moutons
& les veaux. Torn I , pag. 2,7.
EsI r a d io t . Ancien cavalier armé. Tom. I ,
pag. 7J. & pl. 1 fig. 1 , Tom. I , planches de
[’armurier, 1
EsTRiGur. C ’eft le nom que l’on donne au
fourneau deftiné à recuire les glaces. Tom. III ,
pg- ,
Estriquer ( rafinérie de fticre ). C ’eft bou-
chsr.les (entes &les Creva.fTes que la terre fait tout
autour des bords de la forme, en [e féchant.Tom.
V I I , pag. 708.
Étagères. Places graduées fur lefquelles on
range les tuiles ou briques.Tom., I s paS* $35-
Étà i-n. Métal d’une couleur moins blanche
que celle de l’argent & qui eft plus mou , .moins
élaftique & moins fonore qu* les autres métaux à
l’exception du plomb. Tom. I I , pag. 493.
ÉtAin so n n an t . Étain devenu aigre par l’alliage,
T om. Il , pag, 496. :J ; . . \
Éta in (art du potier d* ). Tom. I l , pag. 479.
Des différentes fortes d’étain , pag. 48a.
, Alliages de l’étain, pag. 482.
Apprêts de l’étain, pag. 485.
V o c a b u l a ir e , pag. 492.
8 P l a n c h e s gravées. Tom. I I , des 'gravures.
Éta in dé glacé. C ’eft le bifmuth-demi métal.
Tom. I I , pag. 493.
: Étal ier-boucher. C ’eft le garçon ou compagnon
qui débite.de la viande-dans un étal. Tom. I ,
pàg.- 2.37.
Éta lon ( poids). G’eft le poids original fur
lequel on doit ajufter tous les poids femblables.
Tom. V , pag, 21-6;
Éta lon n e r . C ’eft faire avec un poinçon
aux poids, & aux baffins une marque pour en at-
tefterl’exaditude.Tom. I,p a g . 184.
Étamage d’une glace. C ’eft une feuille d’étain
amaleamée avec le mercure que l’on étend fur
la furface d’une glace pour en faire réfléchir
les rayons de la lumière. Tom. III, pag. 219.
Etam ag e du fer. Tom. I I , pag. 773.
Etam e r le cuivre. C ’eft appliquer deffus une
lame légère d’ étain, pour prévenir la rouille du
verd-de-gris. Tom. I , pag, 616.
Et AM er les épingles, C ’ eft les blanchir par
une amalgame d’étain. Tom. I I , pag. 474.
Etam in e . Etoffe à travers- laquelle on faiç
filtrer , ou égouter certaines compofitions. Tom.
I , pag. 763.
E tam po ir s . Outils du faélenr d’orgues :
ce font des pinces de fer plat, arrondies fur le
dos. Tom. IV , pag. 162.
E tam pe . poiçon ayant à fa bafe un trou faix
èn calotte, pour former la tête du clou d’é-
pingle. Tom. I , pag. 739.
E ta n ço n . Groffe pièce de bois , qu’on met
fait au dedans, foit au dehors d ’un bâtiment,
pour étayer un plancher ou un mur. Tom. I V ,
pag! 3 5 0 .''"
E t a ü . Outil de fe r , armé de deux mâchoires
qui fe ferrent au moyen d’une vis. Tom. TI ,
pag. 73.
Etau du cartier.Tlanche établie fur une table
& ' furiaquelV eft fixée la branche immobile du
cifeau du coupeur de cartes à jouer. Tom. 1 ,
pag- § j | ï
Etendre les épingles- C ’ eft après l’étamage
laver les, épingles dans de l’eau fraîche. Tom. I I ,
pag. 474.
Et I ïndelles. Divifiun du bloc d’ardoile,
Tom. I , pag. 6ÿ.
EtheR. C ’ eft une liqueur très-volatile & très-
inflammable que l’on retire de Fefprit-de-vin.,
mêlé avec un acide concentré. Tom. I l , p. 247!
& Tom. V I , p. 691.
Etibeau ou E t ib o is . Morceau de bois fur
lequel on fait avec une lime la pointe du fil
d’épingle: Tom. Il , pag. 474.
Et ire r . C ’eft-étendre le métal à coups de
panne de marteau. Tom. I I , pag. 53.
Etire r le fer. C ’eft le forger quand il eft
chaud. Tom. 1, pag. 739.
Etoffe (art du foürbilfeur ). C ’eft un mélange
ou une amalgame du fer & de l’acièr.,pour
la fabrique des lames des armés blanches. Tom. III,
pag; 6 i.
Eto ile . Pièce de la cadrature d’une montre
ou d’une pendule à répétition. Tom. I I I ,
pag. 432.
Eto il e . Petit artifice en forme d’étoile , d’un
feu clair & brillant. Tom. I , pag. 139.
É toile ou pelotte. C ’eft dans le cheval l’efpace
plus oiupoins grand de poils blancs, contournes en