
7<58 T A
A irure de veine de houille , fe dit d’ une
veine de charbon minéral qui finit en s’amincif-
fant. Tom. I , pag. 529.
A is san te s . Bouts de planches minces dont on
fait une couverture. Tom. I I p a g . 59 .
A isselles d’une ancre. Tom. I , pag. 2y.
A is se lier. En charpenterie^ c’eft une pièce
de bois formant un angle à l'endroit de fon aflfem-
blage avec une autre pièce de bois. Tom. I , pag.
602.
A isseliers. On donne ce' nom aux bras d’une
roue dont ils excèdent la circonférence. Tom. I ,
pag. 602'.
A issieu. Pièce de bois ou de fer qui paflfe dans
le moyeu des roues. Tom. 1, pag. 622.
A justage. Attion de mettre chaque pièce de
monnoie au poids quelle doit avoir. Tom. V ,
pag. 207.
• A justages. Petits tuyaux de Fonte qu’on ajufte
au bout d’ un tuyau de fontaine 3 pour en taire
fortir l’eau en différentes fhanières. T . III, p. 41.
A justeur. C ’eft dans la fabrique des monnoies
celjai qui vérifie le poids des pièces de métal. Tom.
V , pag. 207.
A laise ( menuiferie). C ’eft: une planche étroite
ajoutée pour élargir quelque chofe. Tom. I V ,
pag. 77J.
A lam bic . Vaiffeau qui fert à la diftillation.
Tom. I I , pag, 245.
A lb â tr e gypseux. C ’eft la pierre à plâtre 3
lorfqu’elle eft en mafle. Tom. I , pag. 448.
A lb r an . Jeune canard. Tom. I I 3 pag. 83.
A lèsoiRe. Machine compofée & armée de
forets qui fert à forer lès canons > & à égalifer leur
furfaçe intérieure. Tom. I , pag. 348.
à le sù re s . Ce font les parties de métal que le
foret détache, ibid.
A l ic a te . F.fpèce de pinces dont fe fervent les
émailleurs à la lampe. Tom. II3 pag., 426.
A lidade. C ’eft l’aiguille d’une efpèce de cadran
qui, dans la machine à canneler les canons de fufi!,
indique à l’ouvrier le nombre des cannelures qu’il
doit faire. Tom. I , pag. 109.
B L E
A lk a l ï . Subftance faline qui feet de diflolyant;;
Tom. I I , pag. 143.
A lk a l ï f ix e. Subftance faline. T . I I , p. 294.
A lk a l ï v o l a t il . Tom. I I ., pag. 295.
A llemanderies. On nomme ainfi de petites
forges où l’on réduit le fer en efpèces de barres,
dites carillon. Tom. V I I I , pag. 316.
A llé s e r un canon de fufil. C ’eft: augmenter
fon calibre. Tom. I , pag. 109.
Alliage ( à la monnoie ). Eft un mélange de
différens métaux dont on forme un mixte de telle
nature & de tel prix qu’on veut. Tom. V , pag, 207,
A lluchons. Pointes ou chevilles qui font plan*
- tées perpendiculairement fur le plan du rouet d’on
moulin à vent. Tom. V , pag. 86.
A llumelle. Nom donné au fourneau du char*
bon de bois quand il commence d’être allumé,
Tom. I , pag^y^.
A llumelle ( outil du tablettier ). C ’eft 11«
tronçon de lame de couteau dont le tranchant eft
aiguifé d’un feul coté. Tom. V I I I , pag. 39.
A llures du cheval. Marches qui lui font par*
; ticulières, telles que le pas , le trot, le galop, &c.
Tom. I , pag. 653.
A lmandine. Pierre précieufe d’un rouge pour*
. pré. Tom. I I , pag. 177.
; A lo i . G’eft le mélange d’un métal précieux
avec un autre dans un certain rapport convenable
ià la deftination du mélange. Tom. V , pag. 43a.
A lphabet. C ’eft l’enfemble des lettres de h
. langue. Tom. I I , pag. 395.
A lphabet lié. Alphabet dont toutes les lettres
font liées les unes aux autres, ibid.
A ludels. On appelle ainfi des efpèces de pots
Tans fond qui s’ ajuftent l’un fur l’autre, & vont en
diminuant à mefure qu’ils s’élèvent au-deflus du
fourneau. Tom. I I I , pag. 72.
A lumiNIÉRE, Attelier ou mine d’alun. Tom.l*
pag-
A lun. Fabrique & exploitation de ce fel. T. Ij
pag. 11.
Différentes efpèces d’alun, ibid.
Mines d’alun , p* ag. 12, ÀTTlH
A L P H A B ]
h lUn. Son ufage dans les arts, ibid. pag. 1 y.
I V o c a b u l a i r e , ibid.
I 1 planche gravée, tom. I des gravures.
jj — de glace. Tom. I , pag. ly .
! —— de roche, ibid.
— de plume, ibid.
— de Rome , ibid,
— de Suède, ibid. pag. 12.
| — de Smyrne. Tom. I , pag. 11.
I — naturel. Tom. I , pag. 13 & ly .
— fa&ice , ibid.
— Sucré. Tom. I , pag. iy. I Alun. Extrait des Pyrites. Tom. V I I , pag. 7y4-
I A l u n e r , ou m e t tre une é toffe dans un bain d ’a-
llun . T om . I , p ag . iy . I Alzan ou A le zan . Couleur du poil d’un
■ cheval tirant fur le roux » on diftingue Yal^aa
\ clair t bai, v if » obfcur, brûlé, ô’c. Tom. I , P* byS*
I Amadou ( fabrique d’ ).\Tom. I , pag. 16.
I Amadoueur. Fabriquant d’amadou , ibid.
; Am a t ir . En terme de monnoie, eft l’opération
I de blanchir les fleurs en forte que le métal en foit
I mat & non poli. Tom. V , pag. 207.
! Ambité ( verre). C ’ eft un verre qui, après avoir
l'été affiné, perd fa tranfpar<.nce & fcmble rempli
| de boutons. Tom. V I I I , pag. y 38.
I Amble. AHure du cheval dans laquelle il a tou-
| jours deux jambes à la fois levées. T . I , p* 640.
B AmboutissoiR (a r t du cloutier). C ’ eft un
| poinçon d’acier trempé, dont l’extrémité infé-
| rieure eft concave & de la forme qu’on veut don-
| ner aux têtes de clous. Tom. I , pag. 737.
1 ;Ame. On appelle dans le violon & dans quel-
| ques autres inftrumens à corde âme un petit
| cylindre de bois qu’on place debout entre la
■ table & le fond du violon pour le maintenir toujours
| dans le même degré d’élévation. Tom. IV ,
| P ^ . iy©.
Arts 6* Métiers. Tome VU l.
E T I Q U E . 7 ^ 9
A me du c a n o n . C ’ eft la partie intérieure &
concave du canon. Tom. I , pag, 341.
A me d’ un soufflet. C ’eft: un morceau de
cuir qui forme dans le fouffiet une efpèce de fou-
pape. Tom. I , pag. 22.8.
A me de l a fusée. C ’eft le vuide que l’artificier
ménage dans l’ intérieur de la fufée. Tora. I ,
;pag. izy .
A me du métier A BAS.-C’eft l’afiemblage des
pièces qui contribuent à la formation des mailles.
Tom. I , pag. 202.
A mener l’ouvrage fous becs. C ’eft dans le
métier a bas 3 tirer eii avant les anciennes boucles.
Tom, I , pag. 202.-
A méthiste. Pierre précieufe d’ un beau violet.
Tom. I I , pag. 177. ...
A midon ,\ fécule du blé. ( Fabrique d* )
Tom. I , pag. 16.
V o c a b u l a ir e , ibid. pag. 23.
1 planche gravée, t. I des gravures.
A midoNier. Fabriquant d’amidon. Tom. .1,
pag. 16.
AMiDONiER-Cretonier, ibid. pag. 24.
A m m o n ia c . Fabrique de fel. T . V I , p. 747.
A m ollir le c u iv r e . C ’ eft recharger le creufet
& Je remplir de nouvelle compofition. Tom. I I ,
pag,; 1 34*
A morce (art de l’oifeleur). C ’eft un appât
propre à l’efpèce d’oifeau qu’on veut attirer.Tom.
I , pag- 3§7-
A morce de 1/AB.TrïicE. Elle fe fait arec
de la poudre en grain. Tom. 1, pag. 124.
A mour du p lâ tr e . C ’ eft la qualité d’un plâtre
q u i, étant bien cuit, prend & fe. durcit avec facilité.
Tom. I , pag. 450.
A mpoulette. C ’eft un fabüer ou horloge qui
mefure le temps par celui qu’une poudre fort fine
met à s’écouler d’ une bouteille dans une autre.
Tom. III,pag. 443.
l A nçhïflure ( art du tonnelier ). C ’eft le trou,
u’un ver a fait à une douve de tonneau, à l'en-
roit où cette douve eft couverte par le cerceau.
Tom. V B I ,'pag. 17}>
E e e e e