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V ocabulaire , p. n i .
Une planche gravée. Tom. III des gravures.
Laves. Pierres plattes & minces dont on fe
fert dans plufieurs pays pour couvrir les maifons
T. II, p.'i1 6 .
L a vo ir. C’eft une verge de fer, fendue par
la tête* & dans laquelle Tarquebufier pafle un
linge mouillé pour nétoyer ou laver le canon
d'un fufil. Tom. I, pag. 114.
Layettier (art du ). Le layettier eft unoü- f
vrier qui fait des boëtes en bois, des layettes
& autres ouvrages , dont les pièces font raffem-
hlées & attachées par des clous. T. IV', p. 223. j
V ocabulaire , p. 233.
Deux planches gravées. T. III des gravures. '
La zAgnes. Pâte de vermicelle en façon de
.grands lacets plats. T. VIII, p. Mgf
Légende. C’eft l’infcription mife fur une pièce
de monnoie. T. V . p. 219.
Lenter. C’eft l’a&ion de planer en imprimant
fur une pièce de cuivre des coups de marteau S
réguliers. T. I, p. 636. '
, Lentille. Verre taillé en forme de lentille ,
épais dans le milieu , & tranchant fur les bords.
T'. IV , p. 263.
Lentille. Ce terme lignifie parmi les horlogers
un corps pefant , qui fait partie du pendule
appliqué aux horloges. T. III, p. 4^4.
Lesse (la }. C’eft ,.dans l'horlogerie * le tour u’on laine à faire au relfort d’une montre ou
’une pendule après que la chaîne a été remontée
fur le barillet. T. III, p. 454.
Lessive des aiguilles. T. I , p. 3*
Lessive, eau corrofive. dans laaiielle on a
fait entrer foit de l’acide , foit de l’alKaîi. T. II,
pag. 27.
L essiver. C’eft nétoyer & laver avec une
éau fécondé ou mordante, ib id .
Lettres. Pièces mobiles dont font affortisles
différent caractères en ufage dans l’imprimerie.
diûingue entre lès lettres les c a p i t a l e s p e t
i t e s c a p ita le s , les m a ju fe u le s , les m ’n u fcu 'k s , les
le t t r e s du. b a s d e caffe 5 les le t t r e s d o u b le s les
le& m o y e n n e s , &c. T. I , p. 434.
> Lettres . Les imprimeurs nomment ainfî chaque
pièce mobile & féparée, dont font aflortis les
différens caractères en ufage dans l’imprimerie.
T., III, p, 6d 6,
Lettrines. Ce font des lettres dont on. accompagne
un mot qui eft expliqué à la marge ou
en note au bas de la page. T. III, p. 606.
Levain , morceau de pâte- qu’on laifie aigrir
pour l’employer en fui te à faire lever la pâte du
pain. T. I, p. 247 & 237.
Levain de chef. C’eft un monceau de pâi& pétrie avec le levain ordinaire, & qu’on laiffe
fermenter à part, p. 281.
Levain artifigiel. C’eft celui qui eft différent
de la pâte fermentée ; tel eft le leVaia
provenant de la levure debierre., ib id .
Levain EatigUé~ Celui qui eft affoibli ou
en trop petite- quantité , ib id ,.
Levain- Verd ou veRdauD , fè dit de celui
qui n’a pas tout fon apprêt, ib id .
Levain ( mettre en ). Terme de bra-ffeurj
c’eft faire fermenter la liqueur. T. II , p* 300*
Levant ( Pierre-du ) ou p ie r r e a l ’ h u i le 3 e f-
pèce de cailloutage du. genre des pierres a fufil,
mais plus tendre & plus mordant, propre a affiler
le tranchant des lames. T. Il, p. 54.
Levée ( arc de ). C’tft la partie de l’échape-
ment par laquelle la force motrice eft tranfmifs
fur le régulateur. T. III, p. 454.
Levée. Planches fur le devant du bateau» T. I, p. éQrJ.
Lever au. quart. G’eft arrêterla diftillation
de reaü-de-vie pp retirer îa fiqueur, quand il y a
un quart d’eau-de-vie foible fur une- eau-de-vie
forte. T. II, p. 248.
Lever les blancs. Opération de l’amido-i
nier. Tom.. I, pag,. 18.
Leveur. Ouvrier qui püifê avec les formel
la matière du carton, & la renverfe fur lès langes*
Tom. I, pag. .492.
Levure. ( Art de préparer la ).
La le v u r e eft un levain ou matière fermentante
qui vient de l’écume de la bierre. Tom. IV,
pag. 236.
Levure s è s k e . C’eft la levure réduite en une
pâte molle , mais sèche, i b i d , pag. 249«
Lézarde. On appelle atnfi lès crevaffes qui
fe font dans lea mura de maçonnerie , par vé- i tufté ou mal-façon. Tom. IV, pag. m .
■■ liaison.
A t P H A B
LrAiSU'N. C*eft dans l’écriture , le produit de
l’angle gauche de la plume, ou une ligne délicate
qui enchaîne les caractères les uns avec les
autres. Tom. II, pag. 397.
pagL, ia2r20d.. Petite monnoie en cuivre. Tom. V,.
LiBAGES.Ce font des quartiers de pierres dures
& ruftiques, qu’on emploie brutes dans les fondations.
Tom. IV, pag. 3 y6.
Liberté.. ( Art de I’éperonier). Ç’eft dans un
mors, l’efpace vuide pratiqué à l’effet de loger
la langue, du cheval. Tom. II, pag> 449.
Licences. (Artde l’écriture). On appelleainfi
des traits de plume éxecutés pour orner des pièces
d’écriture. Tom. II, pag. 397..
Liège. Ecorce d’un chêne verd , avec laquelle
en fait les bouchons.
On diftingüe le liè g e b la n c de F ra n c e , & le
liè g e n o i r d ‘E fp a g n e . Tom. I, pag. 239.
Lien. Pièce de bois qui fe met en angle fous
une autre pièce pour la foutenir. Tom. I,
pag. 6 o j .
Liernes. Pièces de bois qui fervent à porter
les planchers en galetas. Tom. I, pag. ^07.
Liernes .défigne auffi les planches d'un batteau
qui font entretaillées dans les c la n s & les l iu r e s ,
i b id .
Lignolet. ( Couvrir en ). C’eft couvrir les
faîtes en ardoifes. Tom. II, pag. 71.
Limace circulaire. (Efcalier à). C’eft lorf-
que le limon rampant de l’efcalier, fait un cercle
par fon plan. Tom. I, pag. 607,.
Limace ovale, ç’eftlorfquele plan eftovale,
ib id .
Limaçon. Pièce de la cadrature d’une montre
, ou d’une pendule à répétition. Tom. III,
Pag- 454-
Limaille de fer ou d’acier , propre au feu
d’artifice. Tôm, I, pag. 120.
Lime dé cuivre a main , a l’afage de .ceux
qui travaillent en pièces de rapport. Tom. II,
pag- 3 27>"
5 Lime a d é c o u v r ir : ( art du metteur en oeuvre ).
C’eft une lime ordinaire j mais détrempée pour
travailler fur'les fertiflures d’une pierre. Tom. II,
pag. 181.
Arts & Métiers, tome VU E
É T I Q U E . «
Lime d’aiguille ou à Aiguille. H y en a de toutes formes & de toutes grandeurs à l’ufage
des metteurs en oeuvre pour les enjolivemens des
corps de bagues. Ces petits outils ont un trou
à la tête comme les aiguilles. Tom. II, pag. 181.
Limon. CTeft la pierre ou la pièce de bosî qui termine & foutient les marches d’une rampe».
Tom. IV, pag. 256.
Limon. Pièce de charpente fervant à foutenir
lpeasg b. outs des charges qui portent dedans. Tom. I# 6 o y .
Limon. (Faux), Celui qui fe met dans 19« angles des baies des portes & des croifées, ib id .
Il y a des l im o n s c a r r é s , des l im o n s r e lla n g u la
i r e s 3 fuivanf la conftruétion des efcaliers, ib id .
Limons. Ce font les deux maîtres brins d’un«
charrette. Tom. I,_pag. 622.
Limons d e trav er s e.Cefont les morceaux de bois
| dans lefquelss’enchâffent les roulons ou barreaux
cphaarqleu em ciôl.iteéu .d ’Iul nye ecnh aarr eotrtdei,n airement deux de ib id .
Limonade" séché. C’eft une poudre faite
•avec dü‘fticre, de l’huileide citron, & du fol
d’ofeille. Tom. II, pag. 248.
Limqsinage. Céft toute maçonnerie faite
de moilons bruts, à bain de mortier. T. IV ,
pag-
Lingotière. Sorte de vafe creux & long,
pour recevoir la matière en fufion. T. III, p. 72.
Lin soir s. Pièces de bois qui fervent à pooter
le pied des chevrons à l’endroit des lucarnes ,
& au palTage des cheminées. T. I, p. 608.
Linteaux. Pièces;de bois qui forment le haut des portes & des croifées. T. I. p. 608.
Linteaux. Petites folives élevées en-deffus
’des portes & croifées pour rapporter la maçonnerie
fupérieure. T. IV , p. 356.
Liqueurs anodines ou Liqueurs aqueuses
de hIuits. T. II, p. 201.
.Ligueurs fraîches ou rafraîchi s s ante s ,
pag. 239.
Lire sur le reomb. C’eft, en terme d’imprimerie,
lire fur ,1’oeil du caractère le contenu
d’une page ou d’une forme. T. III, p. 607.
Lisoir de devant d’un carrosse. C’efl:
un. morceau déchois qûij fort à fapporter le train
de devant. T. I , pe éiy.
ppppp