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vuidée & gravée , qui couvre le balancier. Tom.
C o q . Dans les pendules eft une forte pièce de
laiton fixement attachée fur la platine de derrière.
Son ufage eft de fufpendre le pendule , ibid.
C oque de perle. Nom donné à une excroif-
fance nacrée qui s’attache au fond de la coquille de
l ’huitre perline. Tom. V , pag. 343.
C oque de terre (terme de briquetier). C ’eft
une tranche de terre fort mince. Tom. I ,p . 304.
C oque (art du perruauier). Trefles de cheveux
qui forment le milieu du front d’une perruque.
Tom. V I , pag. 320.'
C oquille. Terme d’imprimerie qui s’entend
d’une lettre déplacée de fon cafifetin 3 & mêlée
parmi d’autres lettres de la même cafte. Tom. III3
pag.j5>8.
C oquille de caroffe. Planche fculptée en
coquille qui fert pour appuyer les pieds du cocher.
Tom, I , pag. 615.
C oquiller. Terme de boulanger 3 pour déiî-
gner la croûte qui coquille ou. s’élève dans plufieurs
parties du pain. Tom. 13 pag. 279.
C o r . Infiniment à v en t, d’une forme circulaire,
qui va en s’évafant infenfiblement depuis
fon embouchure, jufqu’ à fon pavillon. Tom.
I , pag. 630.'
C oraignes ou C o r s . Petites boules de paftel.
Tom. I , pag. 224.
C o railleur. Pêcheur de corail, Tom. VI.,
pag. 71^.
C ordage. Manière de mefurer le bois à la
corde. Tom. I V , pag. 468.
C orde. Mefure de bois deftiné. à [être brûlé.
Tom. I , pag. 521.
C orde a feu. Mèche de corde, ou grofte
étoupillë , à l’ufage de l’ artificier. Tom. I ,
pag. 124.
C orde nouée. Grofte corde avec des noeuds
qui arrêtent les crochets des étriërs & d e la fellette
du couvreur. Tom. I I , pag‘. 71.
C o rd e au . Petite corde faite avec du fil fin &
qu’on nomme communément fouet 3 dont fe fervent
les charpentiers, pour aligner leurs pièces de bois*
Tom. I , pag. 6oy.
Ç ordeline. Petite baguette de fer , avec laquelle
on prend le verre néceflaire pour faire le
cordon des bouteilles. T . V I I I , pag. 542.
C ordes de b o y a u . Ce font des cordes qu’on
fabrique avec des inteftins de plufieurs animaux.
On fe fert de ces cordes dans beaucoup d'inftru-
mens de mufique. Tom. I V , p. 158.
C ordes de clavecin, Les unes font de laiton &
fervent pour les baffes , les autres font d’acier,
& font employées pour les deffus, ibid.
C ordes filées. Ce font des cordes de boyau,
entourées dans toute leur longueur , d’un fil d’argent
ou de cuivre argenté * pag. 159,
C ordonnet ( monnoyage ). C ’eft Une marque
de monnoie, que l’ on met fur la tranche des
pièces d’or & des petites pièces d’argent. Tom. V,
pag. 210.
C ordonnets ( art de l’épinglier ). Ce font
des gances de fil ou de foie ferrées par un bout.
Tom. I I , pag. 473.
C ordons (a rt du nattier ). Efpèces de tiffus
de paille ou de jonc, avec lefquels on formé des
nattes. Tom. V , pag. 347.
C ordons ou Frette s. Cercles de fer que
les charrons pofent autour des moyeux aes
roues, pour les empêcher de fe refendre. Tom.
I , pag. 601.
C orn a lin e. Efpèce d’agate d’un rouge v if,
ou d’un jaune clair. Tom. I I , pag. 178.
C ornaline arborifée, agate où l’on remarque
des ramifications fur un fond blanc , ibid.
C orne. Ongle dur & épais d’un doigt qui
règne autour du fabot du cheval^ & qui environne
la foie & le petit pied. Tom. I , p. 654.
C orne dê cerf. Moyen d’en tirer une poudre
abforbante. Tom. V I , pag. 736.
C ornes de ranches. Ce font quatre morceaux
de bois qui fervent à appuyer les ridelles d’une
charrette, Tom. I , pag.
C ornée. G’eft , en terme d’artificier, une
cuillerée dé matière, combuftible qu’on yerfe
dans le caïtouche d’artifice. Tom. I , pag. 173.
C oB.n e t.. C ’eft la forme qu’on donne à la
plaque d’or préparée pour faire l’ effai. Tom. V ,
pig- 435- >
C ob.net acojjstiQue. Inftrument à l’ ufage
dé ceux qui ont l’oreille dure. T'om. 1 , pag. 632.
C ob.net du chaircuitier. Efpèce d’entonoir
de fer-blanc., pour entoner la chair hachée,Tpm.
I , pag. JQ3-
C ornu. Un cheval .cornu eft celui dont les os
des hanches- s’élèvent à la hauteur de la. croupe,
Tom. I , pag. fiy4>
C ornue. Vailfeau d’ une figure ronde ou ob-
longue , portant à fa partie fupérieure un col
recourbé, pour fervir a la diftiilation dé cote-
Tpm. I , p. 72.
C ornue tibulée. C ’ eft une cornue ayant dans fa
partie fupérieure une ouverture ou forme de tube
que l’on peut fermer avec un bouchon de terre,
ibid.
C o r t s . Terme relatif à la hauteur & à la
force du caraélère d’ écriture. Tom. I I , p. 396.
C o r p s . C’eft l’épaiffeur jufte & .déterminée
que doit avoir chaque caraélère d’imprimerie.
Tom. I , p." 430.
C or p s. C ’eft dans le cheval la partie qui. comprend
le dos, les reins, le.delfous du poitrail,
les côtes, le ventre, les flancs.
On dit qu’ un cheval a du corps , lorfqu’il a
le flanc rempli & les côtes évafées & arrondies.
Tom. I , pag, 638.
C orps blanc . C ’eft une terre blanche, préparée
pour fervir de bafe à la couleur des lac-
ques. Tom. IV , pag. 201. ..
la partie concave foit du côfé de la peinture des
; cartes à jouer. Tom. I , pag. 478.
C orps sono re. C ’eftl’ inftrument de mufique
qui réfonne. Tom. I V , pag. 159.
C o r r o i. C ’eft une terre glaife, bien pétrie
pour contenir les eaux d’un baffm,, ou de. tel
autre réfervoir en terre. Tom. I I I , pag, 41.
C orrompre l a cire. C ’eft lui faire perdre
fa duâilité , en la faifant fondre dans l’eau , &
la paitriffant enfujte. .Tom, I i pag. 698.
C orrompre les coupeaux ou cartons ( terme
dé cartier). C ’ eft les recourber de manière que
C o r r o y é ( bois). Celui qui eft repaffé ati
rabot. Tom. I , pag. 6oy.
, C orrom pre la terre. .C ’eft la mêler , la
corroyer, la préparer. T om .I , pag. 335-
C o rROMp r i le fer. C ’eft en pétrit toutes les
parties, parle,feu & par le marteau.'Tom. I l ,
pag. ; i .
C osmétiques. On appelle ainfi toutes4 les
préparations quelconques, Amples ou compofées ,
dont les femmes font ufage pour embellir 8e adoucir
la peau. T . VI-, p. 55.
C o s sé.' Première furface que préfente le rocher
d’une.pierre , immédiatement au - deftous
de la terre. ‘Tom. I , page. 47.
C ote ( art du coutelier ). C ’eft chaque partie
ou plaque d’un manche à deux pièces. Tom. II,
pag. ja .
C o u . Partie qui comprend le gofier , l’encolure
, la crinière 'du cheval. T . I , p. 634.
C ouche. C ’eft un amas de fumier & de terreau
& qu’ on entaffe par lits. Tom. I I I , p. 474.
C ouche (art du doreur). C ’eft la feuille d’or
ou d’argent qu’on applique fur un objet. Tom. I I ,
page 273.
C ouche (la)'. C ’eft dans un fu fil, cette partie
menue du bois , à l’extrémité de laquelle ,
d'un côté eft la crofTe, .& de ,l’autre l’entaille
quf reçoit la queue de la culafife. Tome I ,
pag. 84.
C ouches. Pièces de charpente, qu’ on met
-à terre , & fur léfquellés portent les étais des
folives d’un plancher. Tom. I , pag. 6oy.
C ouche. Les braffeurs défignent par ce terme
la pofition du grain dans- le grenier en un tas ,
dhme épaiffeur convenable à pouvoir germer.
Tom. I , pag., 300.' ;
C oucher les couleurs. C’eft les mettre l’une
fur. l’ autre. , à- plufieurs reprifes. Tome II ,
pag. ié .
C oucher d’afliette ( art du doreur ). C ’eft
.coucher une couleur rougeâtre fur une pièce déjà
réparée. Tom, I I , pag. 273.