
che foutenue par de bonnes équerres attachées J
avec clous fur les montans d’un chaffis, & qui I
retiennent cette planche qu’elles trav rient en de!- »
.fous Scq u’elles débordent lùr le devant par un talon.
P o u s s e - f i c h e , morceau de fer rond & a longé^
qui fert à faire reifortir les fiches de fer des chaftis.
RfeGLE de vitrier, outre la règle commune de bois
dont les vitriers fe fervent pour tracer leurs panneaux,
ils en ont encore une petite auffi de bois ,
qu’ils nomment règle à la main, le long de laquelle
ils coupent le verre au diamant. Cette réglé
a deux petits mantonnets, ou feulement une petite
pièce de bois, de cinq ou fix pouces de longueur,
attachés par-dcflùs , avec laquelle ils l’appuient
d ’une main fur la pièce de verre, tandis que de
l’ autre ils conduisent le diamant le long d’ un de
fes côtés.
R o u e , terme de vitrier. Les vitriers appellent
les roues du rire-plomb, deux petits cylindres d’acier
pofés l’un deffus l’autre, qui fervent à refendre
les plombs des panneaux & vitrages.
R o u e t , machine dont le s vitriers fe fervent
pou r applatir & refendre des deu x côtés les plombs
don t ils fe fervent aux v i tre au x des é g li fe s , &
aux panneaux des vitres ordinaires ; on l'appelle
communément thé-plomb..
S e a u a l a c o l l e .; c’ eft; un p et it feau dans le-
qu e l les vitriers mettent leu r colle .
'S i g n a G E , deffin d’un compartiment de vitres ,
îtracè <en blanc fur le verre ou à la piire noire ,
■ fur un ais blanchi pour faire les .panneaux & Les
sChef-d’oeuvres de vitrerie.
S IG N E R , c’eft marquer avec la drague., trempée
dans du blanc broyé avec de l’eau de
gomme, ou fimplement avec de la craie, les endroits
des pièces de verre que l’on veut couper
avec le diamant.
T a b l e d e v e r r e ; c’eft du verre qu’on appelle
communément verre de Lorraine, qui fe (ouffls &
fe fabrique à-peu-près comme les glaces de'miroirs;
il eft toujours un peu plus étroit par un bout que
par l’autre, & a environ deux pieds &. demi en
quarré de tous fens : il n’a point dehoudine , &
fert à mettre aux portières des caroffes de louage
gu de ceux où l’on ne veut point faire la dépenfe
de vérrables glaces; on en met auffi aux chaifes
a porteurs. Les tables de verre fe vendent au ballot
ou balion compofé de plus ou moins de Irène ,
fuivam que c’eft du verre commun ou du verre
de couleur.
T e n o n ; le vitrier nomme ainfi de p etites l ig a tures
4 e p lomb qui fe r v en t à lier le v i tra g e avec
les verges, afin de le tenir ferme, & que le vent
ne puine point l’endommager.
T ir e -p l o m b , ou r o u e t a f i l e r l e p l o m b ,
en termes de vitrerie , eft une machine ordinairement
compofée de deux jumelles ou .plaques de fer,
jointes & affimolées avec des ttoquiàux, qui fe
montent avec des écroues & des vis ou avec des
clavettes; de deux aifficux ou arbres, à un bout
defquels font deux pignons ; & de deux petites
roues d’acier., au travers defquelles piaffent les
arbres. Ces roues n’ont d’épaiffeur que celle qu’on
veut donner à la fente des lingots de plomb ,
& font auffi près l’une de l’ autre qu’on veut que
le coeur ou entre-deux du plomb ait d’épaiffeur.
Elles font entre deux bajoues ou couffinets d’acier,
11 y a une manivelle q u i, faifant tourner l’arbre
de deffous, fait auffi, par le moyen de fon pignon,
tourner celui de deffus, & le plomb qui paife entre
les bajoues étant preffé par les roues s’applatit des
deux côtés, & forme des ailerons au même temps
que les mêmes roues le fendent.
Il y a de ces machines qui ont quatre ailfieux
& trois roues pour tirer deux plombs à-la-fois*
il faut que les arbres & les roues foient tournées &
arrondies fur le -tour.
L*on jTavoit point anciennement de ces fortes
de rouets pour fendre le plomb-, c’eft. une invention
nouvelle ; l’on fe fervoit d’un rabot pour le
creufer, & l’on voit encore aux vieilles vitres da
plomb fait de la forte-, ce qui étoit un long &
pénible travail.
T r a n c h o i r ; c’eft une forte de pièce de verre
que l’on met dans les panneaux de vitres, qiâ font
façon de Lorraine ou de croix de Lorraine.
T r in g l e . Les vitriers fe fervent de tringle s pour
dreffer & enfermer leurs panneaux Elles font ordinairement
de .fer, mais quelquefois fimplement
de bois. On les coupe en angles par les deux bouts,
afin qu’elles puiffent mieux fe drefferd’équerre.
T r in g l e t t e s ; pièces de verre dont on compofe,
les panneaux des vitres. C’eft auffi un outil de f<r
en forme de petit couteau émouffé, dont les vitriers
fe fervent pour ouvrir leur plomb; le plus
fou vent ce font des morceaux d’ivoire, d’os ou
de buis , de quatre ou cinq pouces de long, plats
& arrondis par le bout.
VïRGE, terme de vitrerie. Les verges de fer dont
on fe fert pour maintenir les vitres, fe clouent
par les deux bouts aux chaffis., & s’adapent dans
le milieu aux panneaux, avec des -liens aux attaches
de plomb.
JT'erge de fer fervont a couper le verre, eft une verge
de fer rouge qu’on pofe lùr ic verre qu’on veut
couper, 8c mouillant feulement le bout du do ig t
a?ec de la falive que l’on met fur l’endroit ou la
« r g e a .to u ch é , il s’ y forme une lin g u e , c’ e ft -à -
direune fente que l ’on conduit a v e c la verge rouge
où l’on v eu t ; c’eft ainfi qu’ont,coupe le ve r re de
telle figure, qu’on-, defire...
V e r r e e n p l a t ou v e r r e - r o n d ; c ’ en un
stand rond de verre blanc ou commun que l’on
anploie pour les vitres des bâtimens.
V i t r a g e ,n o m général déboutés les vitres d’un
bâtiment.
V i t r e a u x .d e f e r ràffèmblage des mon*
tans & des traverfes e u fer des vitraux.
V i t r e , verre que l ’on met aux croifées, chatfis
, pour lai fier lô paffage à la lumière. Le
v itr e s , ou le vitrage, font des panneaux de pièce
de verre miles par compartimens, & qui ont différentes
formes..
V i t r e r ie , tout ce qui appartient à l’ art d ’em —-
p îo y e r le verre. Q u o iq u e l’ inv ention du ve r re foit"
trè s -an c ien n e , & qu’il y -a i t lon g-temps qu on en-
fait d e très-beaux o u v r a g e s , l’a r t , néanmoins de
1’emp lo yer aux vitres n é venu que lon g-temps
après , & on peu t lè confidérer comme une i n v
en tion des derniers fiècles.-
V itrierv ouvrier qui emploie le verrez, lô-
coupe &. le drefîe, pour en conllruire-des p a n neaux
, avec o u sans^plomb, en garnir des chaffis
àcCarreaux, faire des làmernes & autres ouvrages
appartenans au métier de vitrier,*