Fig. 10 , clé de la vis , A le carré, B la
queue.
Fig. n , contre noyau du moule.
Fig. 12 , noyau du moule. -
Fig. 13 , moule creux.
Explication des planches du table lier piqueur & in-
crujleur de tabatière.
P L A N C H E I.
La vignette repréfente un atelier de piqueur de
tabatières , étuis, & autres bijoux , où plufieurs
ouvriers font occupés l’un en a au coulé-', un autre
en b & une femme en e au brodé ; un autre en
c au piqué ; un autre en d à Vincrufté.
Bas de la planche.
Fig. 1 , deflin préparé pour un piqué fur un
fond d’écaille.
Fig. 2 & 3 , autres deflins piqués fur fond
d’écaille.
Fig. 4 , fleur calquée fur fond d’écaille.
Fig. 5 , la même fleur à demi piquée. .
Fig. 6 , fil d’or ou d’argent, A le fil à piquer,
B le canon.
Fig. 7 , burin à coiiler, A le fe r , B le manche.
Fig. 8 , le même burin démanché, A le taillant
acéré, B la pointe.
Fig. 9 , pointe à piquer- à manche à couliffe ,
A la pointe, B le manche, C la couliffe.
Fig. 10 , autre pointe à piquer, A la pointe ,
B le manche.
Fig. 11 , burin à grain d’orge , A le burin ,
B le manche.
Fig. 1? ,. 13 , 1 4 , pierres à polir. La première
à grain d’orge , la fécondé à cifeau, la dernière
à gouge.
P L A^N C H E I I .
Fig. 1 , élévation.
Fig. 2 , coupe.
Fig. 3 , plan de la pince à couper le f i l , A A
les taillans , B le reffort, C C les. conduits de la
pince.
Fig. 4 , lunette pour voir le travail, A la lunette
, B l’étui.
Fig. 3 , loupe deftinée au même ufage que la
lunette.
Fig. 6 , boîte à foret.
Fig. 7 , foret monté fur fa boîte , A le foret,
B la boite.
Fig. 8 & 9 , différens forets , A A les perçoirs ,
B B les têtes.
Fig. 10, defiîn calqué fur plaque d’écaille préparé
pour être travaillé.
Fig. 11 , le même defiîn piqué.
Fig. 12 , le même defiîn piqué & coulé , A
le piqué, B le coulé.
Fig. 13 , le même defiîn piqué, coulé, & in-
crufté, A le piqué, B le coulé, C l’incrufté.
Fig. 1 4 , différentes pièces d'or ou d’argent
préparées pour être incru fiées & former le même
deflïn , A A A les fleurs, B B les feuilles , C la
tige.
Fig. 15 , pointe à tracer emmanchée , ' A la
pointe, B le manche.
Fig. 16 , pince, A A les mors, B B les branches.
Fig. 1 7 , marteau, A la“ tête, B la panne, C
le manche.
Fig. 18 , autre marteau , A la. tête , B la
queue , C le manche.
Fig. 1 9 , fupport à foret , A le fupport, B
l’embafe, C la tige , D la* virole , E l’écrou à
oreille.
Fig. 20, le même fupport monté fur l’établi ,
A le fupport, B l’écrou à oreille, C portion de
l’établi.
Fig. 21 , écrou à oreille, A l’écrou, B l’oreille.
Fig. 22 & 23 viroles de fupport.
Fig. 24 , pointe à tracer l’ouvrage, A A les
pointes.
Fig. 25 , burin à couler , à oe il, A le burin, B
l’oeil.
Fig. 26 , pointe à tracer, à oe il, A la pointe ,
B l’oeil. - V *
y O C A B V L A I R E.
A i g u i l l e , che{ les piqueurs d*étuis, de tabatières
, &c. eft une efpèce de petit poinçon dont
on fe fert pour forer les pièces qu’on veut piqueté
Elle eft trop petite pour être tenue entre
les doigts ; c’ eft pour cela qu’elle eft montée
iur une efpèce de manche ou porte-aiguille.^ St
la matière à piquer eft dure, on fupplée à ¥ aiguille
par le foret ou le perçoir.
A llumelle , outil de tabletiers-peigniers , eft
un tronçon de lame de couteau, dont le tranchant
eft aiguifé d’un feul côté, comme celui
d’un cifeau de menuifier. Cet outil leur fert à
grater les matières dont les peignes font faits ,
par exemple , le buis, l’ivoire, l’écaille, la corne ,
comme ils feroient avec un morceau de verre ,
qui eft trop caftant pour qu’ils puiffent s’en' fer--
vir à cet ufage. Il y a des ouvriers qui emmanchent
cet outil dans un manche fembiable à celui
d’une lime.
Amorcer un peigne ; c’eft marquer , & commencer
les dents du peigne.
A n e : c’eft en terme de tabletier-cornetier, un
outil fur lequel on évide les dents d’un peigne.
liane eft une efpèce de tenailles placées fur un
établi pofé en forme de prie-dieu, fur un montant
qui fert de banc , fur lequel l’ouvrier fe
met à cheval. A la mâchoire fupérieure de l'âne
eft une corde qui defcend jufqu’à la hauteur du
pied de l’ouvrier , qui lâche ou ferre cette corde
avec fon pied , félon qu’il en eft befoin pour
]es différentes façons qu’il donne au peigne.
L'âne eft aufli à l’ufage des ouvriers en marquettent
»
ARRONDISSEUR j en terme de tabletier-cornetier ,
eft une efpèce de couteau dont la lame fe termine
quarrément, ayant un petit bifeau au bout,
& au tranchant qui eft immédiatement au-def-
fous. Il fert à arrondir les dents.
BANQUE , en termes de tabletier-cornetier , eft
une efpèce de banc triangulaire & à trois pieds ,
fur lequel l’ouvrier en peignes travaille à califourchon
, & qui a les mêmes parties & le même
ufage que l’âne.
BlLLOT à refouler , des table tiers -corn e tiers ; c’ eft
une groffe pièce de bois au m|ieu de laquelle on
a fait une encoche, de la" grandeur des plaques
entre lefquelles on refoule les cornets.
Billot à redrejfer , des tabletiers-cornetiers, eft
une partie de tronc d’arbre plantée debout, au milieu
de laquelle on a percé un trou propre à recevoir
les ouvrages fur le mandrin.
Il eft aifé de concevoir que les cornets qui ne
font encore que do lés , fe redreffent en effet contre
les parois du billot, en frappant à grands coups
de marteau fur le mandrin qui eft dans le cornet,
& plus .haut que lui.
Bloc , en termes des tabletiers-cornetiers^, eft une
efpèce d’auge dont le dedans eft taille de manière
à pouvoir contenir des plaques , entre lefquelles
on applatît les ergots à coups de mailler.
Le bloc ne diffère de ia prefis, qu en ce ou il n a
ni v is , ni boulon .de fer.
Brodé ( le ) ; c’eft un compofé de piqué , de
coulé, & 'à’ incruftéI pour former un defiîn.
C o p e a u x ; on donne ce nom à des morceaux
de bois, de corne , ou d’ivoire , réduits en petites
tables de deux ou trois lignes d’épaiffeiïr, &
de grandeur convenable , pour faire des peignes ,
& autres ouvrages de tabletterie.
C ornet ; efpèce de petit gobelet rond & oblong,
ordinairement de corne, dont on fait ufage pour
agiter les dez quand on joue.
Lé cornet donc les anciens fe fervoiént pour
jouer aux dez & aux offelets , & qui peut-etre
fut inventé pour empêcher les coups de main ,
étoit rond en forme d’une petite tour , plus large
-par le bas que par le haut, dont le cou étoit
’ étroit.
Ordinairement, il n’avoit pas de fond ; mais
plufieurs degrés au dedans qui faifoient faire aux
dez & aux ofielets, plufieurs cafcades avant de
tomber fur la table, comme il paroît par ce paf-
fage d’Aufone.
Alternis vicibus, quos précipitante rotatu.
Fundunt excujfi percava buxa gradus.
Ce font les tabletiers-cornetiers qui font les
cornets.
C ornet, c’eft la partie d’une écritoire, qui contient
l’encre. Comme cette partie étoit de corne
dans les écritoires communes, on l’a appelée cornet,
& ce nom a paffé à tous les vaiffeaux, ou-
de cuivre, ou d’argent, ou d’or , ou de verre ,
qui ont la même deftination dans toutes fortes
d’écritoires. Les cornets des écritoires de cornes fe
font avec la corne du boeuf. Se monter, être ap-
platie, s’ouvrir & s’étendre , font lés premières
façons qu’on lui donne, quand on la travaille.
C ornetier ou tabletier en c o rn e s , eft