
Eclisses. Ce font des planches légères &
minces dont on fe fert principalement dans la boif-
felerie. Tom. III ^ pag. 49..
E cotage (art du tabac. ) C ’eft l’aétion d’ oter
les côtes des feuilles de tabac. Tom. VIII ,
pag. 19,
E couenne. Lime faite en manière de râpe avec
des canelures. Tom. I , pag.112.
E c r a n s . Meuble d’ebénifterie > dont l ’ufage
eft de garantir de Tardeur dp feu. Tom. II
?ag. 326.
E cremer. C ’eft enlever la furface du verre
des pots ou creufets. Tom. III, pag. 218.
E créner. C ’eft évider le défions des lettres
d’imprimerie. Tom. I | pag. 431.
E cre v i s sz s. Pierres qui ont pris an feu des fours
à chaux une couleur rouge qu’elles confervent
Tom. I , pag. 464.
E criture (a rt deT),Tom. jjSpag. 339.
Differens genres'd’écriture, pag. 343,
Encre pour récriture ,, pag. 346.
Obfervations fur l’ art d'écrire 0 pag. 361.
, V o c a b u l a ir e , pag.. 3 93.
16 Planches gravées. Tom. I I , des gravures.
E crou . C ’èftune pièçé percée & taraudée qui
fe moitié fur une vis. Tom. II \ pag. 33.
E culer ( art du cirier ) . C ’eft former la cire en
petits pains. Tom. 1 , pag. èÿy.
Ë culon ( art du cirier ) . G’eft un yafe de cuivre"'
rond , profond , à deux becs dont on fié fert pour
emplir les planches à pain de cire. Tom, I
pag. 699. •
E d ul co re r . C ’eft adoucir la faveur d’une
boifton par l’addition d’un peu de fucre ou d’un,
fîrop. Tom. II , pag. 247.
Effourc eaü. Aflemblage maffif compofé d’un
timon , de deux roues & de leur aiffieu dont on fe
fert pour le tranfport de gros fardeaux. Tom. I J
p2g.,6 lJi • 1... ’ ‘ r ' ) ■
^ É glise ( cifeaux à la façon d’ ). Églife cft le nom
d’un, ouvrier-qui a donné iei'riiqdèie de~cifeaûx
dont les branches font rondes & terminées par un
bouton. Tom. II à-pag. 53.
É gouter unç glace ( ternie de nurpitier
C ’eft en faire écouler le v if argent qu’on a xr\h
de trop fur la feuille d’étain avec laquelle on Tétanie.
Tom. V , pag. 122.
Ëgrenes. Coins de fer qu'on met aux ouvrages
de layetèrie pour retenir l'écart des bords & des
côtés. Tom. IV j pag., 234.
E g r i s é e . Les lapidaires donnent ce nom à la
poudre de diamants noirs, dont on fie fert pour
ufer les bords des autres dhmans. Tom. II, p. 179.
L griser. C ’eft ufer par le frottement 3 ibid.
Ë g r i s o i r . Petite b o î te dans laquelle tombe
la pou dre du diamant égrifé."Tom. I I , pag. 179.
Él ix ir . Liqueur fpirftueufie extraite, d’une ou
de plufieurs fubftances. Tom. I I3 pag. 247.
. É lixir de propriété. Liqueur qui tire fou parfum
de la vanille & de la canelle , ibid. •
E l l i p s e . Nom que les horlogers donnent à
une pièce: adaptée fur la roue: annuelle d’un pendule
d’équation. C cft une grande plaque de laiton
dont ia courbure reffemble à-peu-près à celle d’une
ËllipJÎ;. Tom. p j pag. 4 j i. .
É ludorique ( peinture). C ’eft une peinture
dans laquelle l’artifte pafie fon pinceau à travers
une .eau. très-claire pour atteindre le, fonds fur lequel
il couche, les. couleurs qui font à l ’huile.,
Tom. V I , pag. 256.
Ém AjIL. Préparation particulière du verre auquel
on donne différentes couleurs.. Tom. I I 3
pag. 40z . .....
É m a il . Maffe de verre blanc & opaque que
Ton réduit en poudre fine pour faire la couverte de
la fayence. Tom. I I , pag.-yo9.
É mailleur-p a t en o tr ie r ( art de T ). Tom.
I I , pag. 401.
Préparation dés émaux, pag. 401.
L’art d’employer l’émail à la lampe, pag. 414.
Patenôtrier, fabriquant de perles fauffes 3 pag.
4x0.
' V oca bula ire , pag. 426.
4 planches gravées. Tom. I I 3 des gravures.
Embase. C ’êft la partie renflée de-la lame d’un
couteau à gaîne qui pofe. fur le manèfië ou fux la
virole. Tom. I I , pag. 33.
ËM8ASSURE (artdelaglacetie). On comprend
fous ce nom les parois du four , depuis le plan
géométral jufqu’à la naiffiance de la voûte. Tom.
III, pag. 218.
Embistage. Terme dont les horlogers fe fervent
en parlant de la fituation refpeétive desdeux
platines d’une montre. Tom. III, pag. 451.
Embloqubr ( art du tabletier ). C ’eft Taélîon
d’applatir entre deux plaques, un morceau de corne
chaud. Tom. VIII , pagl 40.
Emboucher un cheval. C ’eft lui mettre un
mors dans la bouche. Tom.' I I , pag. 448.
Em boücho ir. Morceau de fer qui embraffe le
bois & f extrémité fupérieure d’ un canon de fufil.
Tom. I , pag. 112.
Em b cu c k o ir . Efpèce de jambe de bois garnie
d’une- couliffe comme la forme brifée : on s’en fert
pour élargir les bottes. Tom. III, pag. 49.
E mbouchure. C ’eft dans les inftrumens à vent
la partie, fur laquelle fe pofènt les lèvres pour
pouffer levenç. Tom. IV , pag. 162.
Embouchure. $è dit de la portion du mors
qui eft reçue dans la bouche du cheval. Tom. II,
pag- 448-
Em boutir. C ’eft creufer une lame de métal
dans un dé à emboutir. Tom.. II, pag. 179.- ■ ; ; '
Embranchement ( terme de charpenterie ).
C ’eft ce qui lie les empalions avec le coyer. Tom.
I , pag. éoy.:
Embranchement des. tuyaux. C ’eft lorfque
plufieurs tuyaux font joints enfemble par des
noeuds de foudure. Tom. I I I , pag. 41.
E mbrevement. C ’eft l’entaille que l’on pratique
dans une pièce debqis de‘charpente pour y
retenir le bout d’une autre pièce qui en porte une
troifième. Tom. I , pag. 6oy.
Émeraude. Pierre précieufie d’un beau verd.
T om .T l, pag. 149.
Empan on dans la charpenterie. Ç ’eft un chevron
qui ne va pas jufqu’ au haut du faîte ,jmais qui.
doit être àffemblé à tenon & mortaife dans l'arêtier
du côté des croupes. Tom. I , pag. épy.-, :
Empanons ( art du charron).;Çe font les extrémités
poftérieures des côtés du brancard. Tom. I ,
pag. 62r.
Em plâ tr e * (art du dcre-ur fur c u ir ) .,C ’eft
étendre-la vernis fut les peaux pour leur faire
prendre la couleur de l’or. Tom. I l , pag. 273.
Empli (art du fucre). On dêfignéfious ce nom
une fécondé cuite du fucre réunie à du fucre
d’une première cuite. Tom. V I I , pag. 707.
E m p l u m e r un clavecin. C ’eft adapter aux fau-
tereaux des pointes de plumes de corbeau pour
faire refonner les cordes de l ’inftrument. Tota.
IV , pag. 162.
Emplures. Le batteur.d’or nomme aîhfi le9
feuillets de velin qui ne font point garnis de feu il*
les d’or. Tom, I , pag. 20ƒ.
Empo rTe-piêces Outils du cartier qui lui fer»*
vent à évider les patrons des points. Tom. I (>
Pag - 479-
E mpYREUMe. C ’eft l’odeur défiagréable qué
prennent les liqueurs lorfqu’on diftille à trop grand
fieu. Tom. I I , pag. 247. ,
Enaucher ( art de l’épinglier ). C ’eft former
la place de la branche &: .déla 1 têtè de l'épingle^
Tom. I l , pag. 474.
En cais sement. C ’eft tout un ouvrage de charpente
dans-lequelon coule à foridperdu delà maçonnerie
pour faire une crèche. Tom. I,pag. GàGi
En cAssure. Les charrons entendent par ce
mot' une-entaille qujils-font au lifôir de 'der^-
rière'Sc à la lelette du devant d’une voiture pour y
placer les aiffieux des roues. T om. I , pag. 621.
c .Encaustiqué (peinture à 1’ ) C’eft la peinture
où la cire tient, lieu d’huile. &. dont on palfe
enfuite la tableau fur le feu. Tom. V I , pag. 236.
Encre-valement. C ’eft une des façons d’é*-
tayer. .une maifon , pour y faite des reprifes en
fous -oeuYte. Tom. I , pag. 606.
En cliqueter. Terme d’horlogerie qui fe dit
de la manière dont un cliquet s’engage dans les
dents d’une rochet. Tom. I I I , pag. 451.
^ E nclume des co u vr eu r s . Celle fur laquelle
ils taillent l’ardoife eft faits en forme de T . Tom.
Iï , -pag. 71 . î ;
-f' ENclumeaû. -Petite enclume à main dont les
chaudronniers fe fervent pour redrelfer les, uften-
files de cuiijne. ou pour river les clous. Tom. I ,
p i v <536-
E ncollage blanc. C ’eft une couche de colle
très-chaude que l ’on met fur les fcubtures &
1 , 1 1 1 1 1