78G nilANGEMF.iSTS DANS L'ilAIÌITATtON DliS KSI'KCKS.
-1
I
••• li!
m
'! : • T
. ini;
' IO
i
ìl'i
eftM' !
-1
» niisiL Mylaii ox Tucomaiiia' rogioiiis iiioLropoli {nurno.^-Ayrcs), » ce qui ii'a
plus rieu d'ólonnant, car l'espèce est comimiiie à Biienos-Ayros. Sa grande extension
en Amérique, comparée à celle de rancieu monde, et sa station sur le littoral,
ne laissent guère de doute d'une introduction par les vaisseaux aux îles
Canaries et de là à Cadix, lille iiianque aux îles du Caj) Vert [Fl. Nùjr.) et à
Madère (Lenuinu, liste uiss.).
• r e s i n e vei-mienlari*«, iHo«|. (IUeceInum verinîeuIîiitHiu, I .).— —
Cette amarantacée, très commune sur les sables maritimes des Antilles au Brésil, se
retrouve sur la côtedu Sénégal et de Guinée (Moq., l ' r o d r . , XIII, part, ii, p. 339;
Benth., FI . M g r . , p. 404). _ Les vingt-trois autres Iresine, sufiisamnient
connus, sont ou d'Américpie ou do la Nouvelle-Hollande. Celui-ci étant seul en
Afrique et moins répandu là qu'en Améri([ue, ])ourrait bien y avoir été apporté.
Je ne vois rien dans la jilante de très favorable à un transport, mais comme elle
vil dans les terrains de sables, près de lamer, si une graiiie est ap})ortée par des
courants ou par un vaisseau, elle a bonne chance de réussir. Le courant
marche d'Amérique en Afrique, mais je crois plutôt à un ti'ansport par les
négriers.
^ Iresine assfcgat«, Moq. (DC. P r o d r . , XITI, part, n, p. 340). ~ ' i f —
Sables et littoral : 1° de Cuba, Cumana et Bahia; 2° de Sénégambie, où elle parait
commune d'après mon herbier. Mémo probabilité d'origino que pour l'Ircsino
vermicularis.
l ï o e r l i a a v î a panienlata, ÏSÎch. — — M. Bentham (/<7. .V'/f/r, p. 495)
rapporte à cette espèce essentiellement américaine (Choisy, iVodr., XIII, part, u,
p. 450) des échantillons recueillis en Guinée. On sait combien le'genre est dispersé
entre les tropiques. En admettant l'identité d'espèce, toujours difficile à
constater dans les Boerhaavia, et dont je ne puis m'assurer dans le cas actuel, il
faut ajouter que les fruits sont ordinairement velus et glutincux. Le transport
n'aurait donc rien d'improbable, d'autant plus que les espèces de ce genre no
craignent pas le littoral.
C o n i m e ï y n a agrarin, BiwHth. — Il paraît aussi commun dans l'Afriquo
occidentale tropicale qu'en Amérique (Benth., F l . M g r . , p. 541). M. Bentham
NATUliAUSATION A GliANDK J»1STANCK. 787
^ li
i il
soupçonne même une identité avec le Commelyna communis, qui croît dans l'Inde
et en Guinée. Kmlh {Fnim., IV, p. 36 et 38) distingue les deux espèces et
n^idiqueie Commelyna agraria en Amérique et le Commelyna communis en Asie.
Ce sont des plantes assez conminnes dans les terrains cultivés. Le Commelyna
agraria est une mauvaise herbe, très nuisible, à Cuba (Poeppig, dans Kunth) ,Ie
ne connais rien de favorable aux transports dans l'organisation. D'après les stations
aux Canaries, M. Webb soupçonne une introduction par les vaisseaux.
K e n i i r e a maritima, Anhl. — Amérique orientale et Afrique oc(;identale
entre les tropiques, sur le littoral (Kunth, E m u n . , Il, p. 139; Benth ,
F l . N i g r . , p. 552). Plante traçante dans les sables maritimes. La seconde espèce
connue est de la Nouvelle-Hollande et peut-être de l'Inde. Celle-ci manque aux
îles Mascarenhes, ce qui me fait pencher pour un transport d'Amérique en
Guinée.
? Sporolobus Tirginicus, Khhiîî» (Asi-o.stSs v i r s inîca, ï..) — Plante
des sables du littoral : en Amérique, où elle est très répandue, de la Vir^nnie
au Brésil (Nees, F l . B r a s . , in-8", vol. II, ]). 400), et au Pérou (Kunth, F m m I
p. 210) ; 2° a Saint-Thomas du Cap Vert (Bentham, F I . M g r . , p. f3G4) an cap
de Bonne-Kspérance (Kuntii, /. c.) . M. B. Brown { P r o d r . e l C o n g o , i ^ . 58) attribuait
à cette espèce des échantillons de la Nouvelle-Hollande, M. Nees ( F l . B r a s . ,
in-8°, p. 400) en fait une esfìèce distincte (Wilfa Matrella), mais Kunth { F m m . ]
l . c.) la réunit de nouveau et dit encore que le Sporolobus virginicus croît aux
îles Sandwich. MM. Hooker et Arnott, B e e c h c y s Voij., j). 101, la citent elfectivement
dans cet archipel. MM. E. Meyer et Drège \ z t v e i P f l a n z . g e o . D o c u m . ,
p. 223) admettent au Cap une variété du Wilfa Matrella, Nees, et aussi le Sporolobus
virginicus. ,1e le crois américano-africain, mais douteux quant à l'Asie.
Voyez le suivant.
? Ntenotaphrum amerieannni, Sehrank ( I l oUh o l l i a dimicliata,
TImnS..; «ienot . ^^lakru.n, ' r r i . . . ) .—^—D' apr è s Kunth(/i/iwm., 1, p. 138) et
Bentham (M. M g r . , p. 562), cette espèce existe en Amérique et en Afrique, savoir
: !•> en Amérique, dans le midi des États-Unis, aux Bermudes, au Brésil;
2° en Afrique, sur la côte de Guinée, à Saint-Tliomas, au Cap (Kunth; E. Moy. et
Drège, Z w e i P f l n n z . g e o . D o c u m . ) . Espèce des sables maritimes. Les deux autres
du même genre sont d'Asie et d'Afrique. L'absence de l'espèce actuelle et du
Sporolobus virginicus aux îles Mascarenhes (Bojer, 7/. fcr.) me ferait pencher
pour un transport des deux espèces par l'Atlantique.
P o a eiliaris, L. — (T) — Amérique équinoxiale et Guinée (Hook, et Benth.
M g r . F L , p. 567). M. Brown { C o n g o , p. 59) l'indiquait déjà comme africano-américain.
M. Bentham, dans la Flore du Niger, l'indique en outre dans l'Inde; mais
je n'ai pas pu m'en assurer. Kunth { E n u m . , I, p. 337) cite le Poa ciliaris
Boxb., de l'Inde, mais il soupçonne qu'il est différent. Le Poa ciliaris croît dans
les endroits ou stérilesou cultivés (Sw., O b s . ) . M. Hooker lils { T r a u s . L i n a . Soc . ,
XX, part. II, p. 254) indique cotte espèce comme une de celles que les oiseaux
peuvent transporter. Je ne pense pas (pi'ils aillent d'Afrique en Amérique.
3 ° E s p è c e s m t e r l r o p i c a l e s , a c l i i e l l eme n L c o m m u n e s à l ' A m é r i q u e e l à l ' A s i e
o u a u x l i e s d u g r a n d O c é a n , p r o b a b l e m e n t p a r s u i t e d e t r a n s p o r t s .
T r i k u l i i s cistoides, L. (lialstroeniia cistoidcs, lindi., A n n . W i e u M u s ,
ì , p. 184).—:^— 1" Antilles (Jacq., C o l l . , Y, p. 109; H . S c h oe n b . , I, p. 103 :
Maycock, F l . B a r b . , p. 175), Curaçao (Jacq., I . c.) ; 2° îles Sandwich (Lay et
Collie, Meyen dans Endl., I . c.; Hook, et Arn., B o t . B e e c h . Voy. , p. 80), île
Maiden, une des plus orientales de la mer Pacifique (Hook, f., T r a n s . L i n n .
S o c . , XX, p. 253). Les capsules ont des épines qui peuvent les fixer aux vêtements
et aux ballots de marchandises.
T e p h r o s i a piscatoria, i»ers. — 5 1° Iles orientales de la mer Pacifique,
comme les îles de la Société (Hook, e l A r n . , B e e c h . V o y . , p. 62), Sandwich
{ i d . , p. 81 ; Gaudich. et Meyen, dans Endl., F l . S u d s e e i n s . ) , et indiqué autrefois
dans les Indes orientales (Ait., H . K e w . ) , mais probablement par erreur, car il
n'est pas mentionné dans Wight et Arn. { P r o d r . F l . p e n i n s . ) - 2" Amérique
occidentale tropicale à Bealejo (Benth., B o t . S u l p h . , p, 80). Il n'est pas indiqué
dans les plantes des îles Galapagos que M. Hooker fils a pu réunir { T r a n s .
L i n n . S o c . , XX, part. n). Espèce du littoral. On sait que les graines de légumineuses
conservent longtemps leur vitalité dans l'eau de mer.
P o i n c i a n a puleherrima, L. — 5 — Ce bel arbuste est cultivé dans les
régions chaucjes de l'Asie, de l'Amérique et à l'île Maurice, comme ornement et