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V i 1028 DKS KSPKCES DISJOINTES.
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./oi/ni., V, p. 83). Voyez l^ontliaiTi, diìns TIook., Jonrn, óf Ììoi., 1841, p. 354 ;
FI. Nigr., p. 330. Ricn dans hi pianto ne paraît faciliter les transports. Malgré
lo nom d'oleracca, il ne paraît pas qu'on la cultive. On ne lui connaît pas do
nom sanscrit, mais seulement des noms indiens modernes (Roxb.); il est vrai
qu'elle est plutôt du midi des régions dans lesquelles le sanscrit se parlait. Le
point le |)las septentrional où le docteur Wallich l'indique est Sillet. Je ne l'ai
pas vue indiquée dans Tarchipcl indien et la Polynésie (Decsne, Timor ; Zoll.,
Vcrz. Java; llassk., Pl. Javoe rar. ;Kndl. , FL Sndsee Insi.) ; ainsi, les habitations
sont bien séparées, dans l'ancien et le nouveau monde.
Uydwavot^le asia^îcst, T. — —• Lieux humides : l"" Inde et archipel
indien; 2" Nouvelle-Hollande, à Swan-River (Bunge, dansLebm., Pl. Prm.s., I,
p. 283) et Nouvelle-Galles (Sieber! 531, dans h. DC.), Van Diemen et Nouvelle
Zélande(llook. f., FI. N.~ZéL, p. 83); 3" Afrique, en Abyssinie (A. Rich.,
Tmi., l, p. 318), au Sénégal (Lepr. et Porr., dans h. DC. !), on Guinée (Hook.,
FL mgr., p. 375), au Cap (h. DC. !), à Tìle Maurice (Sieber I 219); 4" au Chili
(Schlecht., IJnn., 1826, p. 3G5), au Rré&il méridional età Rio (Schlecht., îi^id.).
Le fruit a des côtes, mais rien qui favorise particulièrement le transport.
Vllijdrocotylo natans^ f^yt^, q^iG Ton dit se trouver en Californie, n'est pas la
plante d'H.alie, selon M. Rertoloni [FL It., III).
T?OI<1cn1an<liacor^iiihoNa, !.. — ® — 1" Moluques (h. DC. !); 2^Scnégal
(h. DC.!) et Guinée (Hook., R . Nigr.^ p. 404); 3" Jamaïqne(h. DC. !), Cayenne
{nL!), Mexique (Berland. ! n. 151, voy. DC., Prodr., IV., p. 426). Le genre
Oldenlandia esten Asie, Afrique et Amérique. Les graines en sont excessivement
•petites et nombreuses. L'espèce actuelle paraît venir dans les terrains légers,
quelquefois peut-être dans les cultures. La capsule est glabre.
T ? o ï d e n ï a i u l î a hcrï>a<'ca, 1>€. [Prodr., IV, p. 425). Lieux humides : —
0 — l"Inde; Madagascar, Sénégal ; 3" Saint-Domingue. J'ai vu des échantillons
de toutes ces localités, dans mon herbier ; mais je n'ai pas découvert d'après
quelle autorité mon pèrca ajouté dans le Prodromiifi : u Mexique, etc. » Dans les
quatre premiers volumes du Prodrome, les localités et les herbiers n'étaient pas
cités avec le môme soin que dans les suivants. Capsule glabre. Graines petites.
T ? F . o l î p t a orci ' ta,!. . — ® — Voyez ci-dessus, p. 569. Les neuf autres
espèces d'Eclipta connues en 1 836 (Prodr. , V), étaient ou d'Aiïiérique ou d'Asie,
aucune d'Afrique. Lq Flora Nigritianaet le Tcnlamm FL Abyss., n'en ont pas
indiqué do nouvelles. L'Eclipta erecta préfère les endroits humides, les bords de
rivières; mais il vient un peu dans toutes les conditions. Laigreite manque. Les
akènes sont chagrinées (muricato-tuberculata) ; c'est la seule circonstance favorable
aux transports; mais elle existe dans bien d'autres Composées, qui n'ont pas
une grande extension. Ouoi(]ue cette plante soit extrêmement répandue en Amériipie,
et dans l'ancien monde, de la Palestine au Caj) de Ronnó-Espérance, elle
paraît ôlre ])cu commune et récente dans l'Inde. Roxburgh (2^ édit.) n'en parle
pas. Wallich, n. 321 1, indique peu de localités.
ToQ'ciiîa paB'TîiVora, l iam. — ® — D'après M. Rentham (DC., Prodr., X,
p. 41 0), il croît : 1 " dans l'Inde méridionale ; à Madagascar et ¡Maurice (Nortenia
Thouarsii, Cham, et Schlecht., dans TJnn., III, p. 18, dont M. RentÎiam
•a vu des échantillons, sans dire cependant s'il a vu précisément ceux de ces localités
africaines) ; 3" Rrésil, Guyane. J'ai dans mon herbier des échantillons du
pays des Rinnans et d'Amérique. Ils me paraissent bien semblables, mais ils no
ESPÈCES DISJOINTES NON AQUATIQUES, TROPICALES, 10 2 9
sont qu'en fruits. Sur vingt Toronia du Prodrome, connus en 1846, aucun n'est
propre à l'Amérique; ils sont d'Afrique, ou plus souvent d'Asie. Celui-ci était
inconnu à Roxburgh. Les graines sont petites. 11 est des stations humides.
llci-pe»itis moni i iei - i», Kiintli. — Une des espèces les plus répandues
dans tous les pays intertropicaux (ci-dessus, p. 574).Elle croît dans les lieux
humides. La grande majorité des Hespestis sont américains; mais il y en a aussi
on Afrique et en Asie. L'espèce actuelle porto un nom en sanscrit (Piddington,
Index, sous Gratiola) ; ainsi, elle est fort ancienne dans l'Inde. Je no lui connais
aucun moyen spécial de transport, mais seulement les graines sont petites.
VîUMlellia c rHs tacca, l ïci i th.— ® — Lieux humides. D'après M. Bentham
{Prodr.,X, p. 41 3) : 1" de la Chine, des Moluques et do l'Australie tropicale,
à Maurice, Madagascar et la mer Rouge; 2" au Brésil et à la Guyane. Mes
échantillons de l'Inde ou de l'archipel indien concordent avec un échantillon delà
Guyane. Je n'en possède pas do la Nouvelle-Hollande ni des îles Mascareinhes.
Des 32 espèces de Vandollia du Prodrome, aucune n'est proprg à l'Amérique.
Elles sont surtout d'Asie ou d'Australie. Celle-ci n'a pas do nom sanscrit dans
Piddington, Index; mais il est vrai que c'est une plante insignifiante.
S c o p a r i » dHlcis, I-. — et quelquefois ^ — Dans les trois parties du
monde, entre les tropiques (Br., Congo, p. 58; Benth., Prodr,, X, p. 431).
M. Brown l'a trouvé dans la Nouvelle-Hollande, à une époque où il y avait peu do
plantes naturalisées. Les 5 autres espèces de Scoparla du Prodrome soni américaines,
et une espèce douteuse est de Chine.—Le Scoi)aria dulcis n'a pas do nom
sanscrit (Piddingt., Index). On ne l'a trouvé encore, il est vrai, que dans l'Inde
méridionale et dans l'archipel indien. Étant aux îles Galapagos (Hook, f.. Trans.
Soc. Linn., XX, part, u), aux îles de la Société {Voy. Beechey), se trouvant plus
répandu en Amérique que partout ailleurs, ayant été naturalisé dans l'île Mau- '
rice (Bojer, IL Manr.), on peut soupçonner une origine américaine.
N e l ^ o n i a c a n e s c c n « , T^cu-n (dans DC., Prodr., XI, p. 67). - ® — D'après
M. Neos, la variété« croît aux Antilles, en Colombie et on Africpio, dans le pays de
Fazohkel ; la variété p, plus répandue on Afrique, se trouve aussi dans la Nouvelle-
Hollande. C'est une espèce des terrains humides, du bord des ñeuves, etc. Des
quatre autres espèces du genre, une est asiatique, une de la Nouvelle-Hollande,
et deux sont américaines.
T? Lippia nodillora, Rich. (Verbena nodifloia, /apaiiia i»o«li-
« o r a , I .am. ) — ® — Dans les lieux humides et sur les còl es de tous les pays
intertropicaux, et môme quelquefois voisins des tropiques (Schauer, Prodr., XI,
,p. 585). Des 85 espèces certaines du genre, contenues dans le Prodrome, aucune
n'est particulière à l'Asie, une (n. 28) est d'Abyssinie ; les autres sontd'Amérique.
Le Lippia asperifolia, Rich., est américano-africain. D'après mon herbier; je ne
doute pas de l'identité si)écifique admise dans le Prodrome; mais je ne vois rien
dans la plante qui favorise les transports. La station fait comiirondro que si les
graines arrivent sur une côte, elles doivent y réussir, voilà tout. L'espèce me
para%ît un peu moins commune on Amérique. Elle a deux noms sanscrits.
Dans les familles où le Prodromiifi n'a pas paru, je n'ai pas les mémos facilités
pour constater les faits au moyen de mon herbier. Je me bornerai donc à citer
les espèces disjointes sur l'affirmation des auteurs, mais seulement dans les cas
où deux botanistes modernes ou un plus grand nombre admettent l'identité.
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