Willi DES KSPÈCKS DISJOINTES.
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synonymes anciens, et do nom vulgaire sanscrit (Roxb., Fl., 2« ódit III- Pidd
Index), choses remar(iuablos pour une lleur aussi apparente mo font soupçonne^
un état monstrueux, une formation moderne, que les jardiniers auraient propagée
et qui se serait naturalisée dabord dans l'ancien monde.
T ? Amarantus panu-ulatu»«, L. — © _ M. Moquin {Prodr., XTII
l'art, u, p. 257) l'indique dans l'Asie méridionale et l'Amérique septentrionale'
mais il ne dil pas en avoir vu des échantillons spontanés. Les miens ne sont que
cultives. L espèce no doit pas être asiatique, car Jloxburgh {Fl. Ind., 2« édit 111
p. 010) parle do l'Amaranlus cruentus (variété de celui-ci, d'après Moqnin)'
et il le donne pour cultivé. Moon {Cat. Ccylan) ne cite également que l'Amarantus
cruentus, et connue cultivé. L'Amarantus sanguineus (autre variété du paniculatus,
d après Moquin), était inconnu à Boxburgh et Moon, et se trouve indiqué
au contraire dans quelques Flores américaines (Maycock, Harh.), sans que ie
puisse en garantir l'exactitude. .
T ? Ama r antn. . tristLs, r . _ © — Une des plantes qu'on cultive entre les
tropiques sous le nom de Brède de Malabar, qui s'applique plus exactement à
i Amarantus spmosus. M. Moquin {Prodr., XIII, part, ii, p. 260) en a vu dos
échanlillons des Antilles et de l'île Maurice, mais il cite un synonyme do Rumphius.
L'espèce n'a pas de nom sanscrit dans l'Inde (Koxb., FL, r édit., III,
J). ()04; Pidd., index), et Roxburgh ne l'avait vue que cultivée.' Rumphius en
parie aussi comme d'une plante cultivée. Je la crois plutôt américaine.
T ? AniaraiUu.s ilaviis, L. — © — Donné par les auteurs (Moq., Prodr.,
X l i l , part. Il, p. 258) comme indien et peut-élre aussi brésilien. N'est pas
mentionné par Roxburgh {FL, edit.. Ill), ni Moon {CaL Ceylan), ni Piddington
{Index). Je ne puis croire qu'il soit d'origine asiatique. La variété i Moq. est
fondée sur un échantillon du Népaul, échappé peut-être d'un jardin, car il est
dans un état monstreux.
T ? Amaranti. ^ melaneliolicits, L. — ® — M. Moquin {Prodr., XIII,
part. 11, f). 262) l'indique : I" dans l'Asie méridionale et aux îles de la Société
(Forst.); 2" à la Guyane et au Brésil. Il ne paraît pas avoir vu des échantillons
spontanés. Je n'en possède point dans mon herbier. D'après Roxburgh {Fl. Ind.,
2'^ édit., III, p. 608) et Piddington {Index) l'espèce n'existe dans l'Inde que cultivée
et sans noms vulgaires, mémo modernes. On peut en dire autant de la
variété <nco/or (Amarantus tricolor, Willd.). En Amérique, la plante est indiquée
par Aublet, Maycock, mais on ne sait s'ils l'ont vue spontanée, hors des
cultures.
T ? Eiixolus livitlus, Mo<i (AmaraiitiKs lividiis, L.). — © — D'après
M. Moquin {Prodr., XIII, part, n, p. 273) il serait à Bahia, en abondance, en
Virginie (Linné), et aurait été trouvé à Hong-kong par Hinds. Si on doit lui rapporter
l'Amarantus lividus, Roxb. (FL Ind., 2« édit.. Ill, p. 605), il aurait été
seulement cultivé dans l'Inde. Ainsi l'origine américaine est peu douteuse, et en
Asie l'espèce n'est peut-être pas seulement naturalisée.
T ? a:uxolii!« olciaceus, Moq (Aiuarantii)« olciaceiis, ï. ) — © _
Légume cultivé en Asie, Afrique et Amérique. La synonymie est difficile. Personne
n'en a peut-être vu d'échantillon qu'on i)uisse affirmer spontané. La culture
en paraît plus répandue on Asie qu'en Amérique ; cependant il n'y a pas de nom
sanscrit (Roxb,, FL, 2" édit.. Il l ; Pidd., Index). A l'île Maurice on la CLillivo
sous ie nom de Urcdc do Malabar grande espèce, cl on la dit d'origino indienne, et
ESPÈCES DISJOINTES NON AQUATIQUES, TUOPICALES. 10 A 5
naturalisée (Bojer, Ilorl. Mmtr.). La probabilité est pour une origine asiatique.
T î EH X O I U S polygamus, moq. (Auiarant i i s iiolygamus, ï- ). — © —
M. Moquin et moi n'avons pu voir que des échantillons d'Afrique. L'assertion de
Willdenow que la plante croît à la Guyane repose sur celle d'Aublet, qui est loin
d'être prouvée. Du reste, la plante croît dans les sables et les décombres.
ChaiMissoa «odillora. Mart. — © — Cette Amarantacée est commune
dans l'Inde, a Ceylan et Java (Moq. in DC., Prodr., XIII, part, n, p. 249);
M. de Martius l'indique aussi dans l'île de Wacanama à la Guyane (Mart., Amar.,
p. 79). M. Moquin a ou sous les yeux l'herbier do M. de Martius, mais il ne dit
pas dans le Prodroinm qu'il ait vu ce synonyme important. Un fait aussi extraordinaire
aurait besoin d'être vérifié.
T ? Kocrhaavi a «mtal.iïîs, Kr. — ^^ — M. R. Brown {Congo, p. 58;
i'onumère parmi les espèces communes aux divers continents interlropicaux, mais
M. Choisy {Prodr., XIIl, part, ii, p. 455) divise autrement les espèces et indique
le Boerhaavia mutabilis seulement à la Nouvelle-Hollande. Les fruits sont
echinali, d'où l'on comprend la facilité des transports, si l'on revient à l'opinion
de M. Brown.
l l c r n a n d i a sonora, I-. — S — Les auteurs, depuis Linné {ïïorl. cuir-,
p. 485, tabi. 33, fig. sans il. ni fr.) jusqu' à nos jours (Hassk., PL Jav. rar.,
p. 2'17; Hook, et Arn., Voy. Beechoij, p. 69; Decsne, Tinwr, p. 41 ; Maycock,
Fl. Barb., p. 348), ont admis tacitement ou expressément l'identité de laplanle
des Moluques et do celle des Antilles, mais je vois nulle part la prouve d'une comparaison
faite régulièrement sur des échantillons convenables.
l i . . , , l . o r h i a pii..lîfera, ï., — 5 Abondante en Amérique entre les
tropiques; 2" Afrique occidenlale (Euphorbia purpurascens, Schum. et Thonn.,
d'après Benth., FL Nigr., p. 499); 3" Chine méridionale (Hook, et Arn., liol.
Beeclmj, p. 213). L'espèce n'est pas dans Roxburgh (Fi. Ind., édit. 1 832, II),
ni dans Bojor {llort. Maur.). En général, sa rareté hors d'Amérique me fait présumer
quelque erreur de determination quej e ne puis contrôler dans ce moment,
ou un transport de graines par l'homme. La capsule est pubescente, mais sans
poils crochus ou épines. L'espèce paraît de nature ii se trouver fréquemment dans
les jardins, endroits cultivés, etc.
U u p h o r h i a l.ypcricifoïia, I.. — Elle paraît répandue entre les tropiques,
comme r Euphorbia pilulifera, dit M. Bentham {Fl. Nigr., p. 500). L'absence de
monographie des espèces exotiques d'Euphorbiacées et l'état demon herbier, jusqu'à
ce que le Prodromus ail atteint cette famille, m'empêchent de donner une
assertion.
l i u p h o r i . i a prost rata, Ait. — © — Antilles et Amérique méridionale;
2" Guinée (Benth., FL Nigr., p, 498, où il affirme l'identité spécifique). Elle
n'est pas dans Swartz, ni dans Maycock [Fl. Barb.). Je n'ai pas vu la plante,
et ne puis dire, d'après les descriptions, si elle présente quelque moyen üc
transport.
A s t r a î a lobata, Klot^sch. (Croton lol.atiun, L.). - Autre Euphorbiacoo
qu'on dit américaine et africaine (Benth , FL Nigr., p. 509).
M. Lindley [Gen. and. sp. Orchid., p. 237) mentionne une Orchidée, a-:«-eoc
l a d e s maculat a (Ansi«'«""» niacuîainni, Undl.s ngrwcum niouop
h y l l n m , Kîch.), coinino étant à la fois de l'île Maurice et du Brésil. Avant
d'admettre un fait aussi extraordinaire pour uno plante de celle famille, il faudrail
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