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10/18 DKS KSPKCKS DISJOINTES.
Torr. et Gray, FI. N.-Amcr.^ 1, p. 4iS). I/espòco existe sur los hauteurs dos
îles Sandwich (A. Gray, I fn. St. expl. expcd., I, p. 500).
I t a e o h a r i s l»ou;;-la!«ìi, DC. — —^—(Voy. Hook, et Ani . , ììol. Beecìmjs
voij,, siippl., p. 352; Torr, et Gray, FI. N.-Amer., II, p. 259).
ITladia nat iva, Itlol. — ® — Cultìvóe généralement au Chili, oL indigèno,
selon les auteurs, ('ortainomont indigène on Californie et dans TOrégon, d'après
MM. Torroy et Gray [FI. N.~Amer., II, p. 404).
K r i « r i « * l n um fiilviiiu, Alph. l>€. — ® — Lieux humides et ombragés.
Voy. Myosotis l'ulva, Hook, et Arn., \'oy. Beechoif, p. 38 et 369; Alph. DC.,
rrodr., X, p. 132.
I f l i i n u i i i s inictiH, r . — ^ — Lieux ombragés et bord des ruisseaux. Voy.
B e n t h . , dans Prodr., X, p. 370, et ci-dessus, p. 709.
Les espèces suivantes se retrouvent dans divers points des deux liemispheres
(a) :
I . a i t l i ^ r i i s niarithniis, Bî;;;. (Fistini mariAiinuni, L.). — 0 •— Très
répandu sur les côtes et quelquefois à l'inténeur dans notre hémisphère; cependant
M. le docteur Hooker {FI. antarct.., II, p. 261) observe qu'il est abondant
par places seulement, et qu'il fait défaut à toute la Sibérie centrale, malgré sa
présence à Arkhangel et à Okhotsk. Les points les plus méridionaux sont du
50^ au 5'P degré de latitude dans l'ouest de l'Europe, du 40*^ (New-York) au
46'^ dogré (Orégon) en Amérique; 2" 11 existe aussi, selon le docteur Hooker
(/. c.), on un seul point do l'hémisphère austral, savoir au cap Tres-Montes,
e n t r e le Chili et la Terre-de-Feu, sous le 47*^ degr é de latitude sud. Cette localité
n ' a jamais été colonisée, elle est tout à fait inhospitahère, car les Indiens euxmêmes
n'y séjournent pas. La rareté comparative dans cet hémisphère peut faire
croire à une introduction récente, mais comment?
P o t e n t i n a iliiiâcrîna, L. —^ Voy. p. 567.
Erî;;-crofla alpBiiimi, Lain. —• ^ — Lo doctour Ilooker {Fl, antarct.^ II,
p. 306) regarde les échantillons do l'extrémité antarctique du nouveau monde,
comme identiques avec ceux do l 'Amér ique septentrionale, d'Europe et de Sibérie.
Il a aussi trouvé dans ces régions australes de l'Amérique, l'Erigeron unillorum,
L., semblable à celui do TAnu^iquo arctique et d'Europe; mais il le regarde
comme une simple variété de l'Erigeron alpinum, suivant on cola l'opinion do
plusieurs auteurs, en particulier de DC., Prodr,^ V. Le docteur Hooker fait
remarijuer la facilité avec laquelle les graines d'Erigoron se dispersent, témoin
l ' E r i g e r o n canadense; l'Erigeron alpinum est cependant lo seul commun aux doux
hémisphères. •
iil^^rsinc a f r i c a n a , L. — 5 •— D'après uno Comparaison attentive des échantillons,
le vrai Myrsine africana croît au Cap et en Abyssinie (Alph. DC., Prodr,,
V I I I , p. 93). Ces points sont déjà bien éloignés, et l'absence à Madagascar peut
f a i r e penser que l'espèce manque aux régions intermédiaires, car il ne pourrait
alors se trouver que sur des montagnes extrêmement élevées, telles que l'Afrique
équatorialo en oii're assez peu. La variété des Açores (Myrsine retusa, Ait.) m'avait
paru dans un premier travail [Trans. Linn. Soc., XVII, p. 105) uno variété, non
(a) Je ne cherche pas à éniuncrer toutes les espèces de cette catégorie comme je l'ai
fait ci-dessus pour les espèces iatertropicales. On eu verra d'autres exemples dans liookcr
fils, Fl, N,'Zealand^ et ailleurs.
ESPÈCES PAUTAGÉES EINTUE LES DEUX UÉiMlSPlIÈUES. l 0 / i 9
uno espèce. J'ai été coni irmédans cette opinion en voyant, plus tard, les mémos
formes do feuilles dans les échantillons du Cap et d'Abyssinie (Pro(/r., 1. c.).
Ainsi la variété ¡3 est éparse entre trois points fort éloignés : Açores, Abyssinie,
Cap. L'espèce manque à Madère, aux Canaries et aux îles du Cap Vert.
P r i m u l a farinoi^a, L. — •— Cette espèce ayant donné lieu à des opinions
contradictoires, je m'en suis occupé avec toute l'attention possible, ainsi que
M. le docteur ilooker (Fl, (uilarct., IL p. 337, 552, tab. 120). Je ferai remarquer
d'abord qu elle a une extension très grande autour du pôle arctique. Elle
existe, en oiVot: T dans l'ancien monde, del'Îicosso (Bab., Man., édit.,p. 258,
sans parler du Primula scotica, Hook,, que plusieurs réunissent au farinosa) el
d e la Suède à la Sibérie orientale (Ledeb., Fi. Ross., ill, p. 13), au midi jusq
u ' a u x Alpes et au Caucase (Lodob., L c ); 2 °enAmér ique, du Labrador (E. Mey.,
Fl., p. 37), et de Terre-Neuve (Duby, in Prodr. , VIII, p. 44) aux montagnes
Rocheuses (Hook., FL bor. Am., II, p. 120). La question controversée est de
savoir si le P r imul a magel lanica, Lehm. , PWm., n. 21, tab. 6, Duby, in DC., Prodr.,
IX, p. 45, et le Primula decipions, Duby, L c,, p. 44, qui croissent au détroit
do iMagellan et aux îles Malouines, sont ou no sont pas le Primula farinosa. Pour
le Primula magellanica, jo n'ai pas de doule, car dans mes échantillons d'Allemagne
de Hoppe, les lobes de la corolle sont également cunéiformes et le tube est
presque aussi allongé que dans la planche do Lehmann, enfin la couleur carnée
se trouve aussi en Europe. Pour le Primul a decipiens, dont j'ai deux échantillons
des Malouines, et dont M. Hooker fils a publié uno bonne figure (tab. 120), je
trouve que par la brièveté de ses pédicelles, il concorde avec des échantillons
d ' i r k u t s k , demon herbier, échantillons que M. Duby n"a pas hésité à réunir au
Primula farinosa. La lleur n'est pas plus grande que dans plusieurs échantillons
d ' E u r o p e ; elle est d'un blanc sale (d'après la planche et les descriptions), mais on
sait (ju'en Europe le Primula farinosa est quelquefois blanc. J'ai vérifié, comme
le docteur Ilooker, que notre Pr imul a farinosa de l'hémisphère boréal vario quant
à la dentelure des fouilles, la longueur dos pédicelles, la forme des lobes du
calice, la longueur du tube de la corolle et la position des étamines qui en dépend,
j ' a j o u t e r a i , onOn, la couleur et le nombre des fleurs (Gaudin, Fl. Ilelv., II,
p . 88). Si donc, je veux rendre ma pensée sous la forme précise des descriptions,
j e distinguerai les variétés et variations suivantes dans uno seule espèce, le
Primula farinosa, L. :
a , magellanica, pedicellis elongatis, tubo corolla) elongate. Ad fretum Magollanicum.
Primula magellanica, Lehm., Prim., tab. G; Duby, in Prodr., Vili,
p . 45. Primula farinosap (ex parte), Hook, f., Fi. antarct., Il, p. 337, 552 et
tab. 120. Corolla semper carnea, lobis cunoatis ut intordum in var. seq.
[3, vulgaris, pedicellis elongatis, tubo corollac calycem superante. In hemisphaerio
boreali frequons. Variat foliis plus miims dentatis, farina paginoe inf. nunc
e v a n e s c e n t e , lloribus majusculis vel minoribus, soepius roseis, nunc albidis ,
c a l y c e o b t u s o velacuLo. Engl. Boi., tab. 6; Fi. Dan., tab. 125.
y, decipiens, pedicellis abbreviutis, tubo corolla^ calycom subacquante. In ins.
Maclovianis. Primula farinosa, Gaudich. ! Voy. Ihtperey, p. 133: Durv, ! Fl.
Mal., p. 37. Primula decipiens, Duby! /. c. Pr . farinosa ^ (ex parto). Hook, f.,
1. c. Corolla albida.
r], scotica, pedicellis abbreviatisi tubo corollae calycem superante lobis calycinis
obtusissimis. In sept, parte Scotio) ^Graham !; et Laponia (Fries Summa), Pri