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 CIÍAINGKMKNTS  DANS  UAlîïTATION  DKS  ESPKCKS.  
 pial.  mil.  France,  p.  218),  Solidago  serótina,  Ait.  (Locoq,  ib.:  Doll,  Rhein.  FL,  
 p.  485)  ; Solidago  procera,  Ait.  [IJôW^  ibid.).  Ces  esi)èces  étant  cultivées  depuis  
 longtemps  sans  se  répandre,  je  crois  qu'elles  restent à  l'état  de  plantes  adventives.  
 Rideii»«  hipinnata,  L  ®  —  Origine  :  Amérique  septentrionale.  
 Bord  des  champs,  décombres,  dans  le  Tyrol  méridional  (DC,,  Prodr.,  V,  p.  603  ;  
 Hausm.,  Fl.  Tyr.,  p.  439),  où  elle  devient  un  lléau  [Koch,  Syn.,  édit.,  396)  ;  
 près  de  Montpellier  (Mut.,  Fi.  FÎ\,  li,  p.  142;  mon  père  en  avait  eu  connaissance  
 avant  181 G, mais  je  n'en  vois  pas  dans  Son  herbier).  Goiian  [Ilort.  Momp.y  
 p.  428)  disait  seulement  qu'elle  supporte  le  plein  air.  
 G i i a p l i a l i n i i i  tiiidulatuni,  T.  —  ©  -  Origine  :  le  Cap.  
 l l e l i c l i r ^ ' s um  roetidiini,  Cass.  —  ©  —  Origine  :  le  Cap.  
 Ces  deux  espèces  se  sont  naturalisées  depuis  plusieurs  années  aux  environs  de  
 Cherbourg  (Lqjolis,  Ann.  sc.  nat.,  3^^  sér.,  vol.  VTI,  p.  228).  
 A n t e n n a r i a  inar;;ari<area,  lïr.  (Giiaplialîuni  iiiargaritaeeiim).  —  If  
 —  Origine:  Amérique  septentrionale.—S|)ontanée  du  Kamtschatka  (Ledeb.,  
 F\.  Ross.,  m ,  p.  613)  et  de  TOrégon  (Torr.,  Gray,  FI.,  li,  p.  429)  à  la  baie  
 d'Hudson,  à Ter re-Neuve  et  aux  montagnes  des  états  méridionaux  de  l'Union  {id.),  
 par  conséquent  sur  nue  vaste  étendue.  Clusius(//i.s/.,  p.  328),  en  160'l,  la  décrivit  
 le  premier  sous  le  nom  de  Cnaphalium  americamim^  l'ayant  reçue  déjà,  en  
 Io80,  d'un  horticulteur  anglais  qui  la  croyait  d'origine  américaine.  Gerarde  
 (Pi/rai/.,  p.  474),  en  1629,  ne  disait  point  que  la  plante  fût  anglaise  ; il  la  décrivait  
 sous  le  nom  de  Argyrocome  sive  Gnaphalinm  americamim.  On  la  cultiva  beaucoup  
 alors  en  Angleterre.  I.e  nom  vulgaire  ytnienci/?i  cAidiveed,  n'est  que  la  traduction  
 de  Gnaphaliuni  americamim.  Il  est  probable  que  Ton  eut  de  bonne  heure  
 ridée  de  la  placer  dans  les  cimetières,  à  cause  de  la  qualité  d'immortelle.  Le  
 noni  anglais  est  American  lire  long  ou  American  everlasting  (immortelle),  d'après  
 les  Flores.  Les  Bauhin  en  parlèrent  conmie  d'une  plante  cultivée,  américaine. 
   A  l'époque  de  Ray,  on  la  trouva  sj)ontanée  et  permanei\te  dans  nu  pré  
 du  comté  d'Essex  et  dans  une  localité  du  pays  de  Galles,  sur  une  étendue  de  
 douze  mille  anglais  (Ray,  Syn.,  1724,  p.  1 82).  Ray  n'osa  pas  aflirmer  qu'elle  fût  
 dorigine  anglaise:  «  Ob  loci  natalis  distanliam.  »  Hill  et  Hudson,  en  1788,  
 Smith  {Fl.  Brit.),  en  1 800,  n'indiquaient  pas  d'autres  localités  ; mais  Smith  {EngL  
 Bot.^  t.  2018),  en  1809,  en  donne  deux  nouvelles,  dans  le  centre  do  l'Angleterre. 
   M.  Babington  [Man.,  T  edit.),  en  1847,  se  borne  à  dire  que  l'espèce  est  
 rare  en  Angleterre,  et  la  regarde  comme  probablement  il'origine  étrangère.  
 Watson  {Cyb.,  II,  p.  100  ; I I I ,  p.  458)  cite  des  localités,  mais  n'est  guère  plus  
 affirmatif  quant  à  l'origine.  Sur  le  continent,  Haller  {llelv.,  n.  146;  l'indiqua,  
 en  1766,  dans  un  endroit  appelé  Drakau,  au-dessus  de  TAar.  Elle  y  durait;mais  
 |)Ouvait,  dit-il,  ótre  sortie  de quelquejardin.  Les  Flores  modernes  suisses  n'en  parlent  
 plus.  Allioni  {l'ed.,  I,  p.  173),  indique  une  locahtéau  montCenis  et  une  près  
 de  Turin  ; mais  les  auteurs  plus  modernes  (Re,  Balbis,  Pollini)  ne  confirment  pas,  
 car  ils  citent  seulement  Allioni,  ou  môme  le  passent  sous  silence.  Je  doute  quelle  
 soit  vraiment  naturalisée  à Nice  (Risso) et  à  Baréges  (Lepeyr.),  quoique  Mutel  ( R  
 Fr.,  II,  p.  '137)ledise.SelonM.  Weddell  (Coss.  et  Germ.,  FL  Par.,  II,  p.  411),  
 elle  s'est  presque  naturalisée  dans  la  forêt  de  Compiègne.  Schubler  et  Martens  
 {FL  H'iiri.,p.  529;,  l'indiquaient,en  1 834,  dans  une  localité montueuse  et  humide  
 près  Wolfegg.  Doli  [Rhein.  Fl.),  eu  1 843,  cite  la  même  locaUté,  d'après  le  même  
 collecteur;  mais  Koch  {Syn.,  2^  édit.,  p.  401),  aussi  en  1843,  dit  :  a  In  ditione  
 natuualïsation  a  guandk  distance.  729  
 Floras  nostra)  sponte  non  provenit,  ñeque  uspiam  spontaneum  factum  est.  Elle  
 s'est  naturalisée  près  de  Cherbourg  (Lejolis,  Ann.  sc.  nat.,  sér.,  v.  VII,  
 p.  228);  mais  il  faudra  voir  si  elle  persiste.  Ainsi,  contrairement  à  quelques  
 auteurs,  je  regarde  comme  prouvé  :  1 '  que  l'Antennaria  margaritacea,  Br.,  a  été  
 introduite  peu  de  temps  après  la  découverte  de  l'Amérique  septentrionale  dans  
 les  jardins  anglais,  puis  dans  ceux  du  continent;  2"  qu'elle  s'est  naturalisée  au  
 commencement  du  xvii^  siècle dans  quelques  points  de  l'Angleterre,  notamment  au  
 midi  du  pays  de Galles,  en  s'échappant  des  jardins  et  des  cimetières;  3" que  sur  le  
 continent,  elle  n'a  guère  franchi  la  limite  d'une  plante  adveniive,  qui  vient  çà  et  là  
 liour  peu  de  temps.  Peut-être  s'établira-t-elle  à  Cherbourg,  dont  le  climat  est  si  
 semblable  à celui de  l'Angleterre.  La  grandeur  relative  de  Taire  en  Amérique  et  en  
 Europe,  concorde  avec  les  indices  historiques  pour  démontrer  ces  trois  points.  
 X a u i h i i im  spinosuni,  T. —  ®  —  Origine  :  Amérique  méridionale?  Russie  
 inéridionale?  —  N'existait  pas  à  Montpellier  du  temps  de  Magnol,  ni  ailleurs  
 dans  le  midi  de  l'Europe,  d'après  le  silence  des  auteurs  sur  cette  plante  facile  à  
 remarquer  et  commune  là  oii  elle  se  trouve.  Magnol,  dans  son  Horlus,  dit  qu'un  
 jardinier  lui  en  avait  donné  des  graines  rapportées  de  Portugal  par  Tournefort.  
 Celui-ci  et  Magnol  l'appelaient  .\anthium  íusítanicnm,  etc.  Il  n'est  nullement  probcible  
 qu'une  espèce  aussi  distincte,  aussi  prompte  à  se  répandre,  etit  existé  
 depuis  longlem})S  en  Portugal,  sans  que  Barrelier,  dans  son  Voyage  en  Espagne,  
 et  tousles  botanistes  antérieurs  à  Tournefort,  en  eussent  parlé.  Je  soupçonne  
 que  les  Portugais  lavaient  rapportée,  soit  du  Brésil,  où  il  paraît  qu'elle  existe  
 (DC.,  Trodr.,  V,  j).  523),  soit  de  quelque  point  de  l'Amérique  méridionale,  où  
 elle  est  certainement  aujourd'hui  (Chili,  voyez  Reechey,  p.  57).  Elle  manque  au  
 Cap  (Drégeet  Mey..  Zioei  Pflanz-.  geogr.  Docum,),  à  ITnde(Roxb.,  DC.,  Pm/r.),  
 à  l'Abyssinie  (Rich.,  Teñt.  FL  Abyss  ).E\\o  pourrait  aussi  être  originaire  du  
 midi  de  la  Russie,  car  GüIdenstadt,  qui  a  écrit  son  voyage  en  1787,  en  fait  souvent  
 mention  (Ledeb.,  FL  Ross  ,  11,  p.  515).  A cette  époque,  elle  manquait  à  une  
 grande  partie  de  l'Europe  méridionale.  Elle  s'est  introduite  à  Montpellier,  entre  
 l'époque  de  Magnol  et  celle  de  Gouan,  c'est-à-  dire  entre  1700  et  1763  (Liun.,  
 S/).,  2® édit.,  car  la  première  édition  ne  parle  pas  de  Montpellier).  Gouan  l'admettait  
 dans  sa  Flore  de  Montpellier  (1765).  Elle  est  commune  maintenant  en  Sicile  
 et  on  Italie;  mais  Cupani,  à  la  fin  du  xvii^  siècle,  n'en  parlait  pas  (voy.  Guss.,  
 Syn.,  V.  II)  et  Séguier  FL  \'eron.,  II,  p.  141)  raconte  comment  elle  s'est  
 introduite  à  Vérone,  un  peu  avant  1745,  par  des  terres  sorties  d'un  jardin  dans  
 le([uel  on  la  cultivait.  Sibthorp  ne  la  vit  pas  en  Grèce,  où  elle  existe  maintenant  
 {Fxpéd.  deMorée;  Griseb,,  SpiciL).  Desfontaines,  e tmêmeM.  Munby  (F/.  Alger,  
 1 847)  ne  l'avaient  pas  vue  en  Algérie,  où M.  Boissier  [Voy.  iisp.,  v.  H)  dit  cependant  
 qu'elle  existe.  Pour  la  naturalisation  aux  États-Unis,  voyez  p.  715.  
 XaïUhiiini  macrocarpiim,  lic.  —  ®  —  Origine:  l'Amérique.  —  S'est  
 répandu  dans  le  Languedoc  depuis  1814  (DC.,  herb.;  Fl.  Pr.,  suppl.,  p.  356);  
 dans  les  années  suivantes,  en  Piémont  et  en  Lombardie  (Moretti!  h.  DC.  ;  Nocca  
 e!  Balb.,  FL  Ticin.).  Je  ne  puis  croire  qu'une  plante  aussi  remarquable  eût  été  
 négligée  si  elle  avait  existé  dans  le midi  de  l'Europe  antérieurement.  Ledebour  {FL  
 Ross.,  Il,  p.  514)  la  cite  dans  le  sud-est  de  la  Russie,  commerare,  et  peut-être  
 étrangère  au  pays.  Elle  est  abondante  au  Mexique,  au  Pérou,  à  Buénos-Ayres  
 (DC.,  Prodr.),  et,  pour  le  dire  en  passant,  je  ne  puis  von*  aucune  différence  entre  
 les  échantillons  du  midi  de  l'Europe  et  ceux  du  Mexique  (Borland.  !  1865)  et  du  
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