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(voy. p. 677 ). 11 est. plus rare aiK Klais-Unis qu'en Europe, el inantiue encore
a certaines Flores, par exemple, à celle de lìoston (Uig., et, éJit.). Aucune
espèce veritable du g'enro n'est américaine. Les auteurs américains hésitent à le
dire introduit; mais je le crois dans ce cas, seulement, l'introduction est peutôtre
ancienne dans le nord-ouest.
Convolvnliis arvensis, L. — — Terrains cultivés.
C//.sc(i/a cpilînum, Weiiie. — CD — Champs de lin.
D a t u r a Stramoiiiuin, L. — & — Voyez ci-dessus, p. 7;M .
l l y o s c y a m u s iiiger, L. —
S o l a n um nigrum, L — Q.
S o l a n um Dulcamara, L. — 5-
-¡-Atropa Dolladoniia, L. — — Près des jardins.
f Lyciuni barbaruui, L. — 5 — Près des jardins.
P l a i i t a g o niajor, L. — ® — Voy. p. 71 3.
P l a u t a g o lauceolala. J.. — ©.
f Erylhra^a Ceutauriuiii, L. — ci) — En un seul point, près du fort
Oswego.
Y Periploca groecu, L. — J.
L i g i i s l r u i n vulgare, L. — 5 — Cultivé pour les haies. Les oiseaux ont
répandu ses graines (As. Gray, Man, of Boi. N. St.).
C h e i i o p o d i um all)uui, L. — (0 («).
C h e n o p o t l i um glaucuui, L. —
Clieuopoclium urbicum, L. —
C.henopodium murale, L. —
Cheuopo(]ium liyl)ridum, I.. — .
Ambriiia Botrys, Mo([. —
B l i t u m p o l y m o v p h u m , Mey. — ®.
A g a t o p b y t um Bonus-llenricus, Moq.—
ÀmarautHs ¡nHiim, L. — ® — Terrains caltivós. Rare.
Polygomuiì orientalo, 1.. — ®.
P o l y g o n um Persicaria, L. — ®.
Poiyçioiuim Coìivolvuìas, L. — ® Quelques auteurs américains le soupçonnent
étranger, à cause de sa station dans les terrains cultivés. iMichaux, en
1803, et Elliott, en 1821, l'indiquaient déjà comme spontané en Caroline: maisantérieurement,
Walter (1788) n'en parlait pas.
Kumex obtusifoUus, L. —
Uumex cris])us, L. —
(a) Depuis la rédaction de cette liste il ni'esi venu des doutes sur l'orig'ine européenne
du Clicnopodiunl album, à cause du fait qu'il existait à Neubraunlels, dans le Texas, avaid.
riutroduction récenle der cultures (Liildlieimer, XX1Í, p. loi); de sa présence
dans rOré^-on, il est vrai ])rès des anciens campements (Douglas, dans llool-. Fl, bor.
Am., IL p. 127), aux ileä Feroë (Martins, Veg. Fer., p. 37i), et en Lai)onic (Frics,
Numma). D'un autre (iiMé, je ne le vois indiqué ni au Kamtschatka (/íoí. ßeechejjvoy.),
ni à Kolzelnic-Souiíd, au ncird-ouest de l'Amérique (¿d.), ni à Sitcha (Bongard, Vcg.
SUcha). ni au Labrador (Schlecht., Linn., 1835), ni en Islande (Hoolv., Tour in Iceland;
lîab., Trans, bot. Soc. Ed., vol. Ill), d'où il semlde que Tespecc a une extension
/noindre an Asie cl en Amérique qu'en Europe; ce qui indiquerait une ori^'ine moins
ancienne. Kite n'a pas de nom sanscrit (Pidding'ton, Index),
JUimex con^loioeratus, Murr. —
E u p h o r b i a Helioscopia, J.. — 0 .
E u p h o r b i a platyphylla, L.—
E u p h o r b i a Pe])lus, L. —
E u p h o r b i a esula, L. — ^
E u p h o r b i a J^alhyris, —
^¡-Sahx alba, L. — .T
'f Salix tVagihs, L.
f Salix vimiualis, L. ~ 5
U r t i c a dioica, L. —
Urtica urcus, L. — © —
A s p a r a g u s officinalis, L.
H e m c r o c a l l i s fulva, L. —
— Sorti des jardins (Oakes).
• — Sorti des jardins (A. (iray).
Ces espèces se propagent-elles de graines ?
I On peut Loujours craindre que les pieds ne
j soient uniipiement des boutures.
Peu répandue dans Test.
Kehappé des jardins.
O r u i t h o g a l um umbellatum, L,
A l b u m vincale, L. —
A l o p e c u r u ä pratensis, L. —
Alopecuras genkuktiiis, L., est soupçonné d'origine étrangère par M. A. Gray
yMan. N, St.) ; mais il se trouve du Canada jusqu'au nord-ouest (Hook., FL bor.
Ani.)] il croît aussi en Laponie.
P b l e u m pratense, L — — Les auteurs aTnérieains affirnient son origine
étrangère, A la suite d'une culture fréquente, sous le nom de Tmolhij grass, il
s'est beaucoup répandu dans la campagne.
C y n o d o u Dactylon, L. —
Dactybs glomerata, L. —
B r i / a m e d i a , L. —- if.
Poa, M. A. Gray regarde les Poa irivialis^ pratensis et compressa, comme d'origine
étrangère dans la Nouvelle-Angleterre. Ils existent tous trois au" Labrador
(Schlecht., in Linn.^ 1 8 3 5 , p. 81), et les deux premiers s'avancent en Europe
jusqu'en Laponie, le dernier jusqu'en Suède. Je ne vois pas pourquoi ils ne
seraient pas communs d'origine aux deux continents, ainsi que beaucoup de Graminées
arctiques. Le Poa pratensis surtout est très répandu dans le nord de
l'Amérique (Hook., Fl. bor. Am,^ Ii, p. 246). J'en dirai autant du Fcsluca omna,
du Fcsluca pratensis^ du Triiiciun caniniim^ que M. A. Gray regarde, avec plus
ou moins de certitude, comme d'origine étrangère.
F e s t u c a duriuscula, L. —
F e s t u c a elatior, L. — "if.
B r o m a s mollis, L. ~
Bromus secalimts^ L.
L o l i um perenne, L.
Lolium lemulenlitm.
Aira pvfficox, L. —
'y Champs seulement.
(T) — Anciens champs.
A r r b e n a t h e r um avenaceum, Beauv. (Avena elatior, L.).—
Holcus lanatus, L. —
A n t h o x a n t h um odoratum, L. — —.11 est en Sibérie, en Laponie, aux
iles Féroé et à Terre-Neuve {Fi. bor. Am., II, p. 2i35), ce qui peut faire croire à
une habitation autour du pôle. Cependant^ les auteurs améHcaiiis affirment l'introduetion
aux États-Unis(DarL, FI. Cesir.: A. Gray, Man. Bot. N.Sl.), et l'ex--
tension en Amérique serait plus grande au nord, l'espèce irait jusqu'au Labrador^
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