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1 2 8 8 VARIÉTÉ DES FORMES VEGETALES DANS LE MONDE ENTIER,
PAYS.
NOMBRE DE
Indiqué.
IS GENRES.
Probable.
NOMBRE
probable
. dos
. espèces.
ESPÈCES
par genre.
Douzième degré.
Ile Melville U 4 4 80 1,8
Labrador oriental 90 90 250 2,7
Iles Féroé. , 129 130 280 2,1
Environs de Pesili 451 450 1100 2 , 4
494 490 1220 2 , 5
Départementde^Iaine-et-Loire . . 473 475 1320 2,7
Département de la Gironde 492 495 1320 2 , 6
Environs de New-York 430 430 1100 2 . 5
310 310 700 2,2
244 245 450 1 , 8
262 275 G50? 2 , 3 ?
78 78 130
Trehième degré.
Ile de Magcroc, Laponie 104 104 200 1 , 9
Moyenne de Gefle, Upsal, Stockholm 325 325 735 2 , 2
Environs d'Aberdeen 289 290 580 2 . 0
District de Benthen, Silésie 340 340 720 2,1
District de Hirsciiberi^er, Silésie 333 333 710 2 , 1
Env. dcRatisbonne(d'apr.Fm-n., Top., 1,195,260J. 430 , 425 1003 2 , 5
Province de Padoue 546 546 1380 2 , 5
Province de Venise 389 390 950 • 2,4
Moyenne des deux provinces 467 468 1165 2 , 5
Moyenne de Fréjus, Toulon, Marseille , 487 490 1460 3,0
Ile de Zante. 332 335 765 2,1 ..
Iles de Madère et de Porto-Santo 253 260 700 2 , 5 ,
Ile des Barbades (Antilles) 350 370? 600? 1 , 6 ?
Iles de la Société 200 205 350? 1 , 5 ?
24 . 24 3 5 1 , 4
17 17 25 1 , 4
Qiiator%ième degré.
271 • 270 510 1,9
Ile de l'Ascension 38 38 50 1 , 3
Iles Keeling 23 2 3 30 1 , 3
Ile Norfolk 89 89 120 1 , 3
Ile de Juan Fernandez 27 à 29 30? - 60? 2 , 0 ?
Iles Auckland et Campbell 59 60 110 1,8
Qiii7i%ième degré.
Ile de Norderney (Allemagne occidentale) 143 145 250" 1,7
Iles d'Hoedic et Houat (Bretagne méridionale). . . . 228 235? 500? 2 , 1 ?
Seizième degré.
86 86 150 1,7
Le Jardin du Talèfre, près Chamounix 55 5 5 90 1,6 •
Sommité du Pic du midi de Bagnères 49 49 7 5 1 , 5
Le nombre des genres pour une surface semblable augmente ou diminue,
un peu comme celui des espèces. H y a cependant beaucoup d'irrégularités
dans les progressions de cette nature, ce qui est naturel d'après la
(a) D'après Henslow, CataL ofhrit. plants, 1829, p. 35.
NOMBRE DES GENRES DANS CHAQUE PAYS. 1289
diversité des causes locales et la valeur non mathématique des chiffres
dont il s'agit. Par exemple, entre la Scandinavie et l'Allemagne, le rapport
des espèces est = 1 : 2,0, celui des genres 1 : 1,4 ; entre la
Suède et la France, les espèces sont 1 : 3,1, les genres = 1 :1,8;
entre le Labrador, la Gironde et les Açores, les espèces sont 1 : 5,3 :
1,8, tandis que les genres sont = 1 : 5,4 : 2,6.
On se rendra peut-être mieux compte des faits en calculant la proportion
des espèces par genre. La colonne à droite dans le dernier tableau
donne cette proportion.
Et d'abord il saute aux yeux que le nombre des espèces par genre est
plus grand à mesure que l'on considère des pays plus étendus. J'en ai dit
ailleurs la raison (p. 1173). C'est une conséquence de l'aire moyenne des
genres comparée à celle des espèces.
Maintenant, pour des pays de même étendue, la px-oportion des espèces
par genre augmente et diminue avec le nombre total des espèces. M. Ernest
Meyer (a) l'avait déjà constaté, au moyen d'une soixantaine de Flores ;
mais il avait confondu dans ses moyennes des pays de toutes les grandeurs,
ce qui ôtait au résultat la clarté et la précision désirables. En comparant
le nombre des espèces par genre avec le nombre total des espèces, dans
divers pays de même étendue, on remarque un accroissement du premier
des chiffres en s'éloignant des pôles; une diminution sensible dans les pays
tels que l'Egypte, le Sinaï, où le nombre des espèces diminue; enfin, une
diminution analogue dans les îles. Au milieu d'une foule d'irrégularités,
les variations sont donc analogues à celles du nombre des espèces. Dans
les pays les plus pauvres en espèces, il se trouve moins d'espèces par genre,
ou si l'on veut, il y a relativement aux espèces plus de genres. Dans les
pays riches en espèces, il y a plus d'espèces dans chaque genre, ou, en
d'autres termes, moins de genres à l'égard des espèces. La végétation des
pays pauvres se compose de quelques formes très différentes (génériques),
chacune représentée par moins de modifications secondaires (espèces) et
par un nombre plus grand d'individus semblables; au contraire, dans un
pays riche comme le Cap, il y a un nombre plus grand de formes génériques;
mais la différence est surtout que les formes principales sont
représentées par une multitude de modifications secondaires (espèces) et
par un nombre inférieur d'individus semblables.
D'après l'étude faite dans le livre premier des circonstances relatives au
genre et à l'espèce, en particulier de leur aire géographique (p. 589,
l l / i l ) , tout cela est une conséquence de la nature de ces groupes. Les
(a) ZiOGi Pflanzen geogr. Documente (Flora, 1843, Beigabe, p. 13).
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