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AJllli DES KAMILLES.
ont été indiquées en moyenne dans 22,8 soit environ 23 régions. Avec
les Crociferes, le chiflre est de 2/», ainsi la diflerence est insignifiante
cependant on ne peut guère douter que des familles de 1, 2 ou 3 «enres
par exemple, n'aient une habitation ordinairement restreinte, d'où il
resuite que l'absence de quelques-unes de ces familles dans celles prises
pour exemples, rend l'aire moyenne trop élevée.
§ IL FAMILLES A HABITATION TIIÈS VASTE OU TRÈS RESTREINTE.
Quelques familles occupent la totalité ou la presque totalité de la surface
terrestre. On peut en juger par celles qui ont des représentants dans le
voisinage des deux pôles, par exemple à l'île Melville (Brown, Chloris) et
cans es régions antarctiques (Hook, f., FI aut.), tout en existant aussi
dans les regions équatoriales. Il y a quelques points de ces terres extrêmes
antarctiques où l'on n'a pas vu de Phanérogames et de môme sur quelques
sommités fort élevées des montagnes, mais sous le rapport de l'étendue
ce sont des exceptions insignifiantes.
Les familles de Phanérogames qui habitent la surface totale de la terre
ou a peu près, sont les suivantes : Crucifères, Caryophyllées, Légumineuses,
Composées, Scrophulariacées, Joncées, Cypéracées, Graminées.
Quelques familles ont une aire presque aussi vaste, c'est-à-dire au moins
|ies , de la surface terrestre ; ce sont les Renonculacées, Rosacées, Ombell.
fcres, et après elles viennent les Saxifragacées, Polygonacées, Primulacees,
Salsolacées, Amentacées, Orchidées, Alismacées, dont l'habitation
dépasse probablement les § ou les | de la surface terrestre.
A l'extrême opposé se trouvent les familles qui occupent ^ au plus
des continents, soit 1 ou 2, quelquefois 3 régions d'étendue médiocre
sur les 50 admises précédemment (p. /,78). Je les indique en les classant
suivant le nombre de leurs genres et espèces, car il est clair que cette condition
a beaucoup d'influence sur l'étendue de l'habitation.
Un seul genre; une seule espèce (a).
Ile Maurice.
Un seul genre; deux ou Irois espèces.
Brunoniacees
, id. Nouvelle-Hollande.
id. Brésil , Pérou.
(a) Parmi les familles d'une seule espèce, les Sphénoeléacoes oiTr^nf . .o- i •
que lespcoe habite dans un g-rand noni r e de réglrduglobe!
AlUE DES FAMILLES,
Un genre ; plusieurs espèces.
Cyphiacées 16 esp. Cap.
Deux à quatre genres ; trois à quinze espèces.
1159
Alangiées. . . . . . 2 genres. 3 esp. Inde, Népaul, Chine.
Francoacces . . . . 2 id. 5 id. Cidli.
Calycanlhées . . • • ^ id. 5 id. États-Unis, Californie, Japon, Chine.
llhizobolées. . . id. 9 id. Amérique méridionale tropicale.
Aquilarinces . . . . 3 id. 8 id. Chine, Moluques, Ceylaii.
Centrolépidées . . . 3 id. J i id. Nouvelle-Hollande.
ïrcmandrces . . . . 3 id. 21 id. Nouvelle-Hollande.
Stilbacées . . . . . 4. id. 8 id. Cap.
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Dix à onze genres; quarante à cinquante espèces.
Yochysiacces. . . 10 genres. 51 esp. Amérique méridionale tropicale.
Bruuiaeées . . . 11 id. -46 id. Cap , Madagascar.
Trciite genres; plus de trois cents espèces.
Épacridécs, Nouvelle-Hollande cl îles voisines ; une
espèce à la presqu'île de Malacca ;
une dans l'Amérique australe extratropicale.
On pourrait citer encore les ïropaiolées et les Calycérées, qui s'étendent
en Amérique dans les régions intertropicales; les Monotropées, qui se trouvent
en Europe et dans l'Amérique septentrionale ; les Auraiitiacées, dont
le centre est l'Asie méridionale, et dont aucune probablement n'est originaire
d'Amérique, de l'Australie, ni de plusieurs régions africaines; les
Stylidiées, qui n'existent qu'en Australie, dans les îles voisines, en quelques
points de l'Asie méridionale et à la Terre de Feu ; les Napoléonées,
qui sont seulement au Brésil et dans l'Afrique occidentale. Toutes ces
familles ont une aire assez restreinte, mais qui parait cependant plus grande
que la limite prise ci-dessus de de la surface terrestre.
Toutes les familles du tableau ci-dessus, excepté les Épacridées, ont un
nombre de genres et d'espèces inférieur à la moyenne. Cette circonstance
fait ressortir davantage à quel point les Vocliysiacées, Bruniacées, et surtout
les Épacridées sont des formes locales. Les deux premières caractérisent
l'Amérique méridionale et le Cap ; la dernière abonde surtout à la
Nouvelle-Hollande, mais ne lui est pas absolument propre.
Aucune famille de Monocotylédones n'est aussi limitée dans son habitation,
et, à plus forte raison, aucune des familles de Cryptogames.
En général, ce sont les catégories de plantes oii les espèces ont l'aire la
plus vaste (Cryptogames, Monocotylédones, plantes des régions arctiques,
des régions tempérées de notre hémisphère) qui ofl'rent des familles à aire
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